Super triste histoire d'amour

[...] me voici de retour, à notre époque, avec ce roman drôlissime et jubilatoire de Gary Shteyngart.
Enfin, à notre époque... même pas. Disons que c'est notre époque, mais exagérée un poil, une sorte de roman d'anticipation et de dystopie, mais sans que ce soit véritablement casable dans cette catégorie.
En tout cas, l'auteur nous offre une vision cynique d'une société moderne qui ressemble aux nôtres, dont les travers sont amplifiés, où lire des livres papier est mal vu (en plus ils sentent mauvais), et où les hommes sont constamment connectés à leurs äppäräti (äppärät au singulier), sortes de smartphones surévolués qui criblent toute information façon Facebook en plus sournoisement détaillé encore, et les divulguent à qui veut, jusqu'à votre rémunération et votre degré de baisabilité.
Vieillir (atteindre la quarantaine) vous met définitivement hors-jeu, être pauvre (classe moyenne) est pire qu'une tare, c'est le règne du matérialisme et de la superficialité, et, autre sujet d'inquiétude, aux USA, une forme de dictature à la Big Brother est en train de se mettre en place subrepticement.
Malgré tout cela, Lenny Abramov, 39 ans, Américain d'origine russo-juive, archétype de l'anti-héros et totalement à contre-courant de son époque, croit encore aux relations humaines. Il s'est entiché d'une jeune Américaine d'origine coréenne de 24 ans et rêve d'accéder à l'immortalité.

Il y a vraiment beaucoup de dérision et de second degré dans cette "super triste histoire d'amour", avec des passages, réflexions et situations bien plus hilarants que super tristes. J'ai carrément eu des moments "francs éclats de rire", en particulier à cause du personnage de Lenny, à travers qui je ne pouvais m'empêcher de visualiser l'acteur Steve Carell!

En dehors de la justesse de cette satire mordante des sociétés ultra-modernes, j'ai trouvé très réussi aussi la forme et la construction de ce récit dont on suit l'évolution à travers le journal de Lenny et la correspondance d'Eunice avec sa famille et sa meilleure amie.

Ce choix de narration à plusieurs voix a l'avantage de rendre le style vivant et dynamique, et sa réussite réside dans le fait qu'on a un panorama très complet du contexte et des événements qui constituent toute l'histoire, et ceci, uniquement par le biais de quelques protagonistes.

Un petit bémol pour le dernier tiers/quart du récit que laisse présager le titre (la partie triste), où j'ai même fini par me lasser de l'histoire dans son ensemble, et qui est d'autant plus amer en bouche qu'on a vraiment beaucoup ri tout le long et que ce revirement de situation est presque inacceptable.:)

Lien : http://lecture-sans-frontier..

Super triste histoire d'amour c'est une histoire qui peut se passer dans longtemps (ou très peu de temps) avec des individus qui sont connectés en permanence, font des vidéos en permanence, connaissent leur taux de solvabilité en passant près de poteaux électrique. Dans ce monde, la Chine est devenue une super puissance, la Corée (du Nord ?) une autre, l'Amérique est sur le déclin, l'Europe est vue comme un continent romantique. Dans ce marasme, subsiste Léonard, un éternel rêveur dont la mission professionnelle est de trouver des cobayes à la vie éternelle.
Ce livre clairement m'a dérangée, dans sa langue, dans son abord, et je ne l'ai pas terminé. Cependant, c'est très dommage car le scénario initial est rondement mené : chute des civilisations, pouvoir du numérique ... des thèmes d'actualité. Peut être un peu trop long et too much pour moi ?

comment dire ?

nul ?

oui c'est ça, aucun intérêt

Un roman futuriste original, dérangeant et poétique en même temps. Une histoire d'amour pas banale, bizarre, mais aussi une critique des dérives de notre société actuelle (économie, mort du livre, vulgarité, vie privée/publique)
Les personnages sont intéressants, bien posés. L'alternance des points de vue et des formes (Lenny = journal/ Eunice = correspondance virtuelle) apporte une touche supplémentaire, aussi bien dans la présentation des personnages que dans la variété du texte.
J'ai toutefois été déçue par la fin, trop abrupte alors qu'au contraire, le roman traîne un peu en longueur.

Je crois que je manque d'indulgence en ce moment. L'histoire était intéressante mais les personnages tellement énervants que j'ai jeté l'éponge.

Avec Super triste Histoire d'amour, Shteyngart nous propose un récit qui dénonce le rapport qu'entretiennent les hommes avec les nouvelles technologies et surtout leur place centrale dans notre société actuelle .
Aux Etats Unis, tout le monde est ultra-connecté. Toutes les données personnelles sont publiées et sont publiques à la vue de tous, jusqu'aux taux de cholesterol. Tout le monde peut savoir tout sur tout le monde du moment que les personnes possèdent leur äppärät, c'est à dire un petit pendentif qui permet une connexion à internet et permet de consulter les profils des autres personnes.
Il s'agit d'un réseau social qui dirigent la vie des personnes à la recherche du meilleur profil qui soit.
Ainsi à tout instant, il est possible pour chacun de savoir les ressources financières l'état de santé, les antécédents familiaux, et le niveau de Baisabilité de chacun ou de chacune. L'apparence physique est primordiale. L' important, est de rester et d'apparaître très jeune. On est dans une société du jeunisme où les vieilles personnes ne sont plus considérées.

Lenny Abramov, 39 ans, travaille pour une société : la Wapachung prévoyance proposant des services d' immortalités ou encore d'assurance santé.
Mais ce personnage fait office de résistant dans cette société. Il lit des médias imprimés anélectroniques autrement dit des livres papiers, à l'ancienne. de ce temps là, les jeunes générations ne lisent plus et ne font plus cet effort.
Ils possèdent une étagère entière de de ces vieux bouquins. Car les nouvelles générations trouvent que les livres puent!
D'un point de vue financier, les Etats-Unis dépendent de la chine pays en plein essor.
Les valeurs humaines sont balayées au profit de l'argent. Les personnes les plus importantes ou qui ont le plus réussi sont celles possédant de le gros capital financier.
Lenny Abramov va rencontrer une jeune fille de 24 ans, Eunice Park lors d'une soirée bien arrosée lors de son séjour d'une année à Rome.
Ils entretiendront le contact avant de se retrouver à New-York.
Une petit histoire d'amour, qui finira mal, mais cela on le sait avec le titre du livre.
Un bon livre qui se lit très vite, tellement on est pris par l'histoire.
C'est Un récit qui nous propose une réflexion
sur notre propre société et sur ses dérives potentielles quant à l'omniprésence des réseaux sociaux, d'internet et des nouvelles technologies. Un véritable avertissement!

L'histoire (d'amour, donc) que raconte ce livre m'a plu. Mais le "décor", le contexte historique si j'ose dire, m'ont carrément renversée !
J'estime que l'auteur frôle le génie.
Les plaisanteries qui surplombent le tout ne gâchent rien bien évidemment.
A lire, oui oui oui !

Pour être honnête, j'ai lâché le livre au bout de cinquante pages. Je n'ai rien compris.. Enfin, si un peu quand même !

Ce qui m'avait emballé : le résumé et ce que j'avais pu en lire (et aussi la couverture il faut l'avouer). Où va l'amour avec toutes les technologies qui déboulent dans nos vies, que deviendront-nous quand nous serons accro à nos petites machines. Je pensais lire une histoire sur ce thème, pleine d'humour, sans forcément rentrer dans de la SF pure.

Ce que j'en pense après découverte : l'auteur commence son livre en parlant loutre, apparât (ce qui doit être un énorme téléphone apparemment) et frontière. Une loutre qui parle ? ! ? Bon soit... Les premières pages sont celles d'un carnet intime de Lenny, un homme de la trentaine-quarantaine. Les phrases sont mal tournées, le vocabulaire choisi semble élitiste, j'avais l'impression de lire une encyclopédie.
Bon, je persiste, ça a l'air de changer au chapitre suivant.
En effet, viennent ensuite des extraits de communication via mail ou sur blog. Mais quelle vulgarité alors ! Encore une fois, on est plongé dans la vie d'un autre protagoniste sans rien savoir d'elle.

J'ai eu l'impression de prendre l'histoire au vol comme si j'arrivais au cinéma une demie-heure après le début du film.

Décidément je n'accroche pas avec cet auteur .
Dis drôle !!!!