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- S'il y avait besoin d'une preuve du talent fou de ces auteurs, la voici. Un roman stupéfiant de finesse, d'intelligence et de richesse. Une lecture indispensable ! -

Ça fait tellement longtemps que j'avais envie de découvrir ces auteurs ! "La Faucheuse" me tente depuis sa sortie donc par esprit de contradiction j'ai finalement choisi "D.R.U.G.S". Et j'ai bien fait : ce roman est tout simplement génial !

Dans ce livre, plusieurs points de vue s'entrecroisent. Ceux d'Isaac et sa soeur Ivy, tout d'abord, qui basculent chacun dans l'enfer de l'addiction : lui celle à l'Oxycodone qui a été prescrite pour guérir une blessure, elle à l'Adderall censé guérir ses troubles de l'attention. Mais aussi deux autres points de vue encore plus intéressant : ceux de Roxy et Addison. L'Oxycodone et l'Adderall elles-mêmes.

Car ici les drogues sont personnifiées. Libres d'agir, de penser, de parler. Elle s'attaquent à leurs victimes comme des vampires à leurs proies, et ne les lâchent plus avant de les avoir vidées de toute énergie. Et c'est là tout le génie de cette histoire : donner la vie à quelque chose qui prend celle des autres, comme une ironie cruelle. Roxy et Addison ne sont pas humains, pourtant ils en ont l'apparence. Pour mieux se fondre dans la masse et s'attirer la confiance de leurs victimes.

Qu'est-ce qu'il pourrait bien arriver de pire, me direz-vous ?

Imaginez... Roxy et Addison se lancent dans un duel macabre : qui des deux fera tomber sa victime en premier ? le compte a rebours est lancé. L'une des deux ne s'en sortira pas...

Même si le rythme est assez lent, la tension est palpable tout au long du livre. Toujours plus présente à mesure que cette spirale infernale entraîne les personnages en enfer. Et le lecteur avec.

Le style des auteurs colle à la perfection avec cette histoire. Tour à tour sombre, implacable, poétique, fluide, lumineux, saccadé... Toute une palette d'émotions passe à travers et donne une dimension dingue à l'histoire !

Et cette fin... Inévitable mais tellement cruelle. Juste sublime !
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Le livre m'est tombé des mains. Pourtant l'idée était intéressante : des drogues qui s'incarnent en personnages et se lancent un pari : qui détruira sa victime en premier. Mais la mayonnaise ne prend pas. Les problèmes : - trop de personnages. Cela amène une grande confusion entre ceux de l'histoire et toutes les drogues incarnées. - Et les drogues choisies en personnages principaux ne correspondent, selon moi, à aucune substance que les jeunes d'ici pourraient consommer. Peut-être est-ce culturel ? Un accès aux médicaments plus simples aux U.S.A. J'ai bien peur que les jeunes ne s'y retrouvent nulle part...
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Un premier chapitre qui captive et donne envie de connaitre la suite.

Une lecture particulière dans laquelle je me suis un peu sentie perdue au départ. En effet, il m'aura fallu plusieurs chapitres pour bien saisir ce qu'il se passait. Ce qui est un peu dommage je trouve.

Un récit sur deux axes. D'un côté Isaac et Ivy, frère et soeur, que l'on va voir peu à peu plonger dans la dépendance de la drogue. Au départ un médicament qui, de par son abus, sera devenu une terrible drogue. de l'autre, les drogues elles-mêmes qui se présentent à nous comme des êtres ayant pour objectif d'amener leur victime à l'ultime "Soirée".

Des drogues que les auteurs humanisent en leur donnant un nom "Roxy" pour l'oxycodone ou "Addison" pour l'adderall. Les interactions entre les drogues, Isaac et Ivy se passent dans la tête de ses derniers et on constate qu'elles ont été dotées de sentiments dont le principal est la soif de réussir avant une autre, peu importe comment. C'est assez malsain cette concurrence entre les différentes drogues mais pourtant tellement réaliste. Elles sont les maitres du jeu.

Une histoire qui se révèle percutante et choquante. L'idée de présenter les choses de cette manière est bien trouvée car elle sensibilisera plus facilement le lecteur cible aux dangers que les médicaments et les drogues dures représentent.

Outre un début qui est sans doute un peu trop trouble, je trouve que le lexique aurait dû se trouver en début d'ouvrage. Je me suis un peu cassé la tête à trouver le nom exact de certaines drogues pour rien.

Malgré ses remarques négatives, j'ai apprécié ma lecture et je ne peux que la recommander pour aider les jeunes à bien comprendre ce qu'est une drogue et les terribles dangers qu'elle représente.
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Quand il s'est battu avec le petit ami de sa soeur, Isaac s'est blessé à la cheville. Pour calmer un peu ses douleurs il prend un cachet. Un cachet pris en automédication qui va effectivement l'apaiser mais vers lequel il va revenir plusieurs fois jusqu'à ce qu'il en devienne dépendant. Sa soeur Ivy, quant à elle, prend un traitement pour ses troubles de l'attention et bientôt elle sent la différence. Ce médicament lui change la vie. C'est de cette manière que nous faisons la rencontre de Roxy et Addison, médicaments personnifiés, qui nous offrent leur point de vue. Ils ont trouvé leur cible et ils sont prêts à les amener vers une issue dramatique...

C'est un roman étonnant, qui sensibilise à la dépendance, à l'addiction. Pour traiter ce sujet difficile, les deux auteurs ont choisi de personnifier les substances et de leur donner une voix. C'est aussi perturbant qu'intéressant à suivre. Elles s'insinuent en Isaac et Ivy. Elles font des promesses, rassurent, anesthésient, soulagent. Mais elles leur créent aussi des ennuis, se servent de leur vulnérabilité, les transforment. C'est un véritable engrenage et on se demande si Isaac et sa soeur arriveront à s'en sortir, à leur échapper.

On nous offre ici un concept original qui a totalement piqué ma curiosité. Nous voilà confrontés à des ados ordinaires, qui se cherchent, qui ont des projets comme Isaac ou au contraire des grands doutes quant à l'avenir, comme Ivy. On découvre peu à peu tout ce qui les pousse à se tourner vers les médicaments alors que personne ne semble déceler leurs difficultés, ni s'apercevoir qu'ils ont mis leur vie en danger. le récit n'en est que plus terrible...
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Ca commence doucement. Au début, c'est juste pour oublier. Ou pour calmer la douleur. Un cachet par-ci, un cachet par-là. Tout de suite ça va mieux, la journée passe bien plus facilement, le quotidien semble plus lumineux, on se sent plus fort, prêt à affronter le monde. Alors pourquoi arrêter ?

C'est comme ça qu'Isaac et Roxy, l'oxycodone, se rencontrent pour la première fois. Blessé, sa grand-mère va lui proposer cet analgésique afin de calmer sa douleur. C'est le début d'une liaison passionnelle qui dégénère rapidement en une relation toxique. Pour Ivy, d'aussi loin qu'elle s'en souvienne, elle a toujours eu du mal à se concentrer. Elle reçoit alors un diagnostic de TDAH et est mise sous Adderall, un stimulant censé l'aider à mieux se concentrer. C'est une tendre amitié, une relation platonique qui se noue entre Ivy et Addison, l'adderall, qui l'aide à avancer et à envisager un avenir plus serein.

C'est alors que la descente commence. Les effets secondaires arrivent, et il est déjà trop tard pour s'en sortir seul.

L'histoire est une vraie claque. J'étais très intriguée de voir comment les auteurs allaient pouvoir personnifier ces deux drogues, mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit si dur, si réel, si frappant. Que ce soit pour Isaac, Ivy, ou encore leurs parents, complètement démunis. Les auteurs montrent habilement à quelle vitesse on peut tomber dans la toxicomanie à la suite d'un petit accident. Et, en personnifiant ces deux drogues, ils nous invitent à découvrir comment la situation a pu devenir aussi incontrôlable en un si court laps de temps. Comment cet analgésique et ce stimulant, supposés inoffensifs, ont plongé toute une population dans un cycle de dépendance mortelle.

Roxy est pleine de passion, entièrement focalisée sur ses objectifs. Elle veut arriver au sommet de la hiérarchie familiale, dépasser ses cousins, ses frères et ses soeurs morphine, naloxone, héroïne, vicodin… Addison, pour sa part, est frustrée et agacée par ses proches. Elle veut montrer de quoi elle est capable par rapport à cocaïne, meth… Neal et Jarrod Shusterman vont ainsi personnifier toutes sortes de drogues dans ce livre, et, heureusement, un récapitulatif est présent en fin de livre. Tout comme les numéros de soutien et de prévention nécessaires quand ce genre de thématique est abordée.

En définitive, avec D.R.U.G.S., Neal et Jarrod Shusterman écrivent sur un sujet d'actualité aux Etats-Unis, où une personne meurt d'une overdose environ toutes les cinq minutes. La récente crise des opioïdes n'a fait qu'empirer les choses, et cette histoire montre bien comment il peut être trop facile de voir sa vie bouleversée par les drogues, et tomber dans le cercle vicieux et mortel de la dépendance. En personnifiant les drogues, ils nous informent sur ce grave et sombre sujet d'une manière assez divertissante, mais qui pousse énormément à la réflexion. Un roman fort et puissant qui m'a énormément touchée.
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Ce roman est très particulier. Les points de vue s'alternent. Tantôt avec Isaac, tantôt avec Ivy.. mais aussi avec les drogues personnifiées. Et honnêtement, ce sont des passages qui ont été difficiles à lire. J'ai eu beaucoup de mal à m'habituer à cet effet et j'ai même pensé plusieurs fois à reposer le livre. Malgré tout, même si on sait dès le départ comment ça se termine, j'ai voulu continuer pour voir un peu le cheminement choisi.

J'ai eu l'occasion de lire beaucoup d'histoires sur l'addiction, que ce soit des romans publiés ou des fanfictions sur wattpad. Pendant ma scolarité, j'ai également fait des exposés sur le sujet et j'ai étudié toute la pharmacologie durant mes études sup'. Aussi, je connais un peu le mécanisme d'action, la durée de vie etc.. de ces molécules. Ce n'est cependant pas ce que j'espérais trouver ici. Moi, je voulais voir un peu la descende aux enfers des personnages, comment c'était amené, comment on avançait peu à peu dans le précipice.

Et malheureusement, j'ai eu peu d'émotion. On manque de vivacité, de profondeur. Je n'ai pas eu l'impression que les personnages sombraient réellement. C'est ce que j'attendais, compte tenu du résumé. Une véritable description, qu'elle en soit même choquante, c'est ce qui parle, ce qui s'ancre dans la tête des lecteurs. Même quand on connait la fin. Parce que je voulais m'attacher aux personnages, ressentir des choses, sombrer peu à peu. Et ici, j'ai trouvé que c'était assez édulcoré, sans doute parce qu'on a donné aux drogues la possibilité de s'exprimer.

Alors certes, c'est l'idée même du roman, mais ça dénature un peu le message. En tout cas, de mon point de vue. Car ces molécules, qui veulent capturer leurs proies et les envoyer dans la caisse à sapin, elles le répètent sans cesse. Donc oui, c'est une idée, mais je n'ai pas accroché plus que ça.

Je me souviens de ces histoires très sombres où la souffrance des personnages était exprimée dans les détails les plus sordides. On vivait le manque comme si on y était, on voyait les personnages se dépouiller de leur âme, de leur dignité, pour obtenir le saint graal. On assistait avec impuissance à une descente aux enfers en priant pour qu'un ange gardien finisse par les sortir de là. Et on ressortait le coeur brisé, les joues inondées de larmes. Alors certes, c'est peut-être un peu trop profond et cru pour du YA. Peut-être qu'il faut édulcorer un peu. Mais là, j'ai trouvé que c'était un peu trop, malheureusement.

Malgré tout c'est un chouette roman qui traite d'une thématique pas facile du tout, mais je trouve qu'on ressort de là avec un petit chaos en tête plutôt qu'avec un écoeurement des drogues et un gros message préventif qui s'inscrit dans la pensée du lecteur. Ne pas prendre de drogue, parler quand on a des soucis, se faire aider… Tout ça, c'est sûr, on le sait, mais je trouve que du fait de la personnification des drogues, ce n'est plus aussi clair que je l'espérais.

+1 pour les numéros d'aide en fin de roman, c'est une bonne initiative et j'aime que les ME en proposent lorsqu'elles parlent de ces sujets.
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J'adore ces auteurs, j'ai adoré tous les livres que j'ai lu et celui-ci ne fait pas exception. Cela a été un véritable coup de coeur, l'histoire est passionnante et touchante.

Dans cette histoire, les drogues sont personnifiées, j'ai trouvé cela très intéressant. de plus même s'il y a 4 points de vue, c'est vraiment centré sur les drogues qui sont à la première personne. Je trouve qu'avoir choisi cette façon d'écrire permet de vraiment mettre en avant les vices de ces dernières, à quel point elles peuvent amener à la perdition. Et même si elles peuvent sembler cruelles, elles ne sont pas les seules responsables de ces tragédies.

Au fil de la lecture, on y voit la déchéance petit à petit, les chutes, les rémissions, les tentatives pour s'en sortir et les différentes fins de ces consommations excessives….

Personne n'est à l'abri des addictions, même les choses les plus anodines peuvent tourner au pire….
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Un bon livre, avec un sujet profond et important qui est l'addiction aux médicaments et aux drogues et leur impact sur les vies. Ne pas avoir de préjugés sur les personnes qui tombent dans des addictions.
Le livre a une tension tout le long et vous tient en haleine presque jusqu'au bout.
La personnification des différents composants sont très intéressantes cependant des fois sont trop confuses et on a dû mal à comprendre si cela en est une ou non et de plus même si leur nom entier sont marqué à la fin aucun effet est noté ce qui peut rendre difficile certaines approches du livre sans recherche complémentaire et qui empêche parfois une lecture fluide.
J'ai trouvé les personnage réaliste et attachant que ça soit Ivy, Isaac comme Roxane et Addison. Et ça serait un livre que je recommande fortement. Et qui est je trouve une bonne prévention et rappelle que personne est vraiment à l'abris de ce genre de choses.
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Ce livre m'a vraiment touchée, avec ses personnages tellement proche des lecteurs...
N'importe qui peut s'identifier aux deux adolescents qui sont les protagonistes, quant à l'idée de personnaliser les drogues, qui tout au long du livre évoluent dans leur monde et le nitre, il faut dire qu'elle est excellente.

L'auteur a réussi à parler du sujet sensible qu'est l'addiction aux drogues de manière à provoquer une vraie prise de conscience dans l'esprit du lecteur.

Personnellement, j'ai surtout été frappée par le fait que dans ce livre, la chose est décrite de manière tellement "simple"que cela en devient presque effrayant.
Le fait de remettre le destin de deux adolescents entre les mains d'un pari, comme s'ils n'étaient en réalité que des jouets insignifiants entre les mains de forces supérieures est juste flippante, sincèrement.

C'est une vraie mise en garde, qui m'a prouvé que finalement, quelque chose d'aussi grave peut arriver à n'importe qui.

Je n'avais pas d'attente particulière en lisant ce livre, mais il m'a marquée. de plus, il est écrit de manière très claire et compréhensible pour tout le monde.
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Deux jeunes, frère et soeur, sont obligés de prendre des médicaments car l'un a une blessure à la cheville et l'autre (la soeur) est atteint d'un TDAH. le frère prend de l'oxycodone et la soeur de l'adénine. Très vite, ils vont tombés dans l'infernal tourbillon de l'addiction.
Rebondissements, indices dissimulés dans le titre des chapitres, des drogues personnifiées…
On s'identifie facilement aux personnages principaux, ce qui fait que l'histoire est passionnante, poignante, intrigante, et finalement, addictive !
Un livre qui témoigne des addictions et de leurs "modes d'action" : ce qui nous semble lent, s'opère au contraire très vite.
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