Avec ce troisième roman,
Anouk Shutterberg nous promène dans le Jura sur deux voies parallèles qui vont finir par se croiser bien évidemment.
Nous suivons Elise, une jeune femme en quête de ses racines qui vont s'avérer plutôt destructrices et Jourdain, flic à l' OCRVP , qui enquête avec son équipe sur une série de cadavres découverts à l'intérieur de caisses de bois dans une position plutôt particulière.
Pour ma part, c'est une lecture plutôt en demie teinte.
J'ai été un peu décontenancée par la plume incisive de l'autrice, ainsi que par les quelques coquilles qui pointent un problème de relecture.
Cependant, ce roman est un questionnement sur la reconstruction de soi, quelle qu'en soit la cause ou le statut du personnage : folie, deuil, culpabilité ou victime de maltraitance. Puis, peu à peu, je suis rentrée dans cette histoire.
L'intrigue se déroule lentement mais le rythme reste assez rapide grâce aux chapitres courts et au style littéraire emprunt de réalisme. le lecteur est malgré tout ferré et veut connaître le dénouement. C'est un véritable engrenage.
De plus, même si il y a un avant, ce roman peut être lu indépendamment des deux précédents car l'autrice distille suffisamment d'informations pour ne pas entaché sa compréhension .
Petit plus, le clin d'oeil à son homologue
Nicolas Feuz qui laisse présager, pourquoi pas, un avenir prometteur ainsi que l'apparté qui révèle une part de l'histoire personnelle de l'autrice et apporte un regard différent.
Je pense que je tenterai l'expérience avec les précédents romans afin de fixer mon ressenti sur le travail de cette autrice que je découvre.