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4,15

sur 222 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Bonjour,
Voici « La nuit des fous » de Anouk Shutterberg. Coup de coeur pour ce thriller redoutable, très sombre à la construction maîtrisée et au déroulé machiavélique. Nous retrouvons le capitaine Jourdain dans une aventure indépendante des deux premières (« Jeu de Peaux » et « Bestial »). Suite à la découverte de cinq squelettes, l'enquête s'avère complexe. le personnage se présente sous un jour attachant et prisonnier d'un passé douloureux et dévasté. Les personnages principaux sont émouvants, fort bien décrits, leur psychologie est finement rapportée. Vous ressentirez leurs douleurs, souffrances, interrogations, suspicions et angoisses. L'intrigue est captivante, peuplée de rebondissements multiples et nous plonge dans un monde où la folie mène la danse. Une atmosphère anxiogène, étouffante et oppressante s'installe crescendo et nous laisse en apnée. L'auteure m'a séduite par sa plume percutante, incisive et visuelle. Certaines scènes sont terrifiantes de réalisme. L'écriture monte en puissance et joue la carte de l'envoûtement avec brio. Un excellent thriller comme je les aime !
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L'auteure ausculte une nouvelle fois les tréfonds de l'âme humaine grâce à certains spécimens dont toute humanité a depuis bien longtemps disparue.

On retrouve deux personnages du précédent roman ,le commandant Jourdain qui n'est plus que l'ombre de lui-même depuis la fin de “Bestial”, accompagné de sa collègue Noémie Sanchez. La capitaine et le commandant ont été mutés à l'OCRVP, office basé à Nanterre spécialisé dans les affaires complexes notamment les crimes en série. Pour Jourdain cela sonne comme le poste de la dernière chance et il va bien avoir besoin de Noémie pour l'épauler psychologiquement dans cette phase difficile où le commandant ne tient que grâce à des séance de psy, des anxiolytiques et un clou dissimulé dans sa poche qui lui rappelle à chaque instant qu'il est vivant, lui.

L'affaire pour laquelle ils ont été missionnés se déroule du côté de Dole dans le Jura. Cinq squelettes datant des années 70 viennent d'être découverts dans des caisses de mêmes dimensions par la police locale. Des corps dont les positions étranges semblent être dûes à l'utilisation de fils de fer méthodiquement installés de manière à transformer ceux-ci en différentes formes spécifiques. La première piste va les mener vers un hôpital psychiatrique situé à proximité du drame.

Parallèlement à cette affaire, on va suivre le récit d'Elise , trentenaire qui souffre depuis son adolescence d'une maladie inflammatoire chronique qui touche les articulations et plus particulièrement pour Elise, ses jambes.Elle s'est donc habituée à marcher avec l'aide d'une canne. Elle vient de perdre son père, atteint d'un Covid aigu qui l'a terrassé. Avant d'expulser son dernier souffle il lui apprend l'existence d'une tante, dernière parente possiblement vivante. Pour Elise, c'est comme une évidence : elle doit retrouver sa tante Jeanne, où qu'elle soit, en espérant qu'elle soit encore de ce monde.

Deux affaires qui au premier abord n'ont rien à voir entre elles mais qui vont, comme vous vous en doutez, se rejoindre à un moment donné.

Anouk Shutterberg nous gratifie d'un roman profondément glaçant. Un roman qui, je m'en réjouis, vient de remporter le prix du salon Noirsurormesson, pendant lequel j'ai pu faire connaissance avec l'auteure.
Trêve de bavardage, j'ai plongé une nouvelle fois corps et âme dans ces histoires incroyables qui m'ont scotchés du début jusqu'à la fin - et quelle fin !
Un récit bourré de rebondissements parfaitement scénarisé dont l'atmosphère oppressante s'amplifie page après page sur les lecteurs comme sur les principaux personnages.On reprend son souffle et on continue coûte que coûte. Car l'histoire colle et finit par submerger les protagonistes dans leurs pensées comme dans leurs actes.
Pas besoin de vous dire que pour Jourdain, déjà bien abîmé psychologiquement, cette affaire ne va pas être une sinécure, à moins qu'elle ne finisse par l'obliger à faire face à ses démons, pour le meilleur ou pour le pire. du côté d'Elise, elle n'est pas au bout de ses (mauvaises) surprises.
Comme dans son précédent livre, les personnages transcendent en effet le récit et c'est ce qui en fait sa force. Alliée à la percussion de l'écriture et à une playlist au cordeau préparée par l'auteure afin de nous immerger encore plus dans l'ambiance des différents chapitres, il ne me reste plus qu'à vous recommander chaudement sa lecture.

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Elise est atteinte d'une maladie chronique invalidante. Quand son père meurt, elle est âgée de trente-six ans. Avant son dernier souffle, il lui a avoué qu'il lui restait de la famille, une soeur avec qui il a coupé les liens, il y a longtemps. Il indique à sa fille où sont rangées les lettres qu'il a conservées. « Une tante. Jeanne. Une vie cachée de tous. Pourquoi tant de mystères ? » (p. 34) La jeune femme comprend qu'elle va exhumer des secrets de famille. Contrairement à ses peurs, les présentations sont empreintes de naturel et de joie. Aussi, les rencontres se multiplient. Hélas…

Nous ressentons une tension extrêmement puissante. En effet, les faits se déroulent sous nos yeux. Des éléments interpellent, des paroles glacent et l'atmosphère est oppressante. Même s'il est impossible de deviner les causes et d'anticiper les conséquences, notre regard extérieur perçoit que la folie et la perversité s'invitent dans l'intrigue. Certaines scènes, décrites avec minutie, sont d'un réalisme effrayant ; elles s'inscrivent dans notre rétine.

Le récit alterne avec les retrouvailles avec le commandant Stéphane Jourdain, héros des deux livres précédents : Jeu de peaux et Bestial. Il a été muté à l'OCRPV de Nanterre. Il est chargé des crimes complexes commis sur tout le territoire français. Son équipe renforce les unités régionales. « Une sorte de FBI à la française ». (p. 36) En août 2022, il récupère un dossier : quelques mois plus tôt, sur un chantier, cinq boîtes ont été déterrées. Chacune contenait un squelette. La datation au carbone 14 situe les décès dans les années 1970. Les morts ont été violentes et la position des corps semble délivrer un message incomplet… Une course contre la montre, contre la folie, s'amorce. Les enquêteurs doivent décrypter le passé et le présent pour enrayer le futur.

Notre attention s'attarde sur des détails, mais nous ne parvenons pas à les relier. Les constatations nous angoissent, nous pressentons que l'irrationalité est au coeur de cette affaire. Aussi, notre attente des réponses est insoutenable (j'ai dévoré les 360 pages de ce livre en moins de deux jours). Les titres de chapitre entretiennent cette avidité : ils reprennent la dernière phrase de celui en cours. J'étais en alerte, je me faisais violence pour ne pas déplacer mon oeil plus bas dans le texte : j'étais fébrile d'impatience.

L'épilogue se conclut avec l'apparition d'un nouveau personnage : son nom m'a fait sourire. J'ai hâte de savoir ce qu'Anouk Shutterberg nous réserve dans son prochain livre. A ce sujet, il est possible de découvrir son talent, avec La nuit des fous. Enfin, l'auteure révèle l'origine de son inspiration. Cette information est bouleversante.

J'ai adoré La nuit des fous.

Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Ahhhh enfin le troisième opus d'Anouk Shutteberg, depuis le temps que j'attends!!!
J'avais adoré Jeux de Peaux et été épouvantée par la noirceur de Bestial (c'est un compliment).
C'est donc grâce à Babelio (opération Masse Critique) et aux Éditions Récamier Noir - que je remercie aussi car c'est un beau livre - que j'ai pu me ruer sur ce polar très très noir.
L'histoire: le commissaire Jourdain, qui ne se remet pas de la tragédie qu'il a vécue (cf Bestial), est appelé par la PJ de Dijon pour enquêter à Saint Ylie (à côté de Dole, Jura pour les non natifs) car on y a trouvé cinq cadavres entravés dans des boîtes enterrées depuis très (très) longtemps. Fait qui sort de l'ordinaire (en plus de tous les autres): ils ont la tête pointée en direction du Centre Hospitalier Spécialisé de Saint Ylie.
Parallèlement, une trentenaire ayant une maladie dégénérative apprend à la mort de son père qu'il lui reste une tante, qu'elle va retrouver.
Les deux histoires vont se télescoper avec brutalité.

Tout d'abord, j'ai adoré retrouver Jourdain, auquel je m'étais attachée. S'il est possible de lire et de très bien suivre ce tome sans avoir lu Bestial, c'est mieux si on le fait: d'abord parce qu'il est très bon, mais surtout parce que Jourdain prend chair (et cher aussi) dans le livre précédent.
Ensuite l'histoire est vraiment très bonne, ultra documentée autant sur les techniques que sur les lieux, l'histoire régionale et les us. Par ailleurs, cette histoire se tient bien et monte en puissance et en nervosité (ou était-ce moi?) au fur et à mesure des chapitres, à la fin c'était beaucoup de stress! Je l'ai lu presque d'une traite, c'était compliqué de lâcher le livre ne serait-ce que pour manger, sans savoir la suite… je ne vous dis rien vous verrez bien. Mais avec ce polar, elle est définitivement rentrée dans la cour des grands auteurs de polar français!
Pour finir, cette histoire se déroule dans ma région, et je connais intimement tous les lieux cités, quelle géniale surprise! J'étais toute excitée…!

Dans l'épilogue, l'autrice Anouk Shutteberg nous apprend que cette histoire est romancée à partir d'une histoire familiale pas encore complètement dévoilée (je m'étais étonnée des photos présentes dans le romans, et qui ne me semblait pas être une signature car dans les précédents il n'y en avait pas). Ce qui n'alourdit pas le roman, mais lui donne une toute autre profondeur.
Bref, le polar à offrir pour Noël mais attendre quand même le 26 décembre pour le lire…!
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Merci infiniment à Babelio de m'avoir permis de découvrir cette pépite lors d'une masse critique privilégiée ! Après avoir eu un coup de coeur pour "Bestial", il était évident de découvrir celui-ci !

Élise, trentenaire et atteinte d'une grave pathologie, apprend à la mort de son père l'existence d'une tante. Elle décide de renouer les liens avec elle mais après de multiples rencontres entre elles, des incidents étranges surviennent.
Mai 2022, dans le Jura, cinq squelettes sont déterrés lors d'un chantier. Placé dans des caisses en bois, les corps ont été façonnés au fil de fer avant la rigidité cadavérique. le tueur a figé ses victimes pour délivrer un message. Une partie morbide vient de débuter...
Le commandant Jourdain, en charge de l'enquête, l'ignore encore mais la folie est à ses trousses...

Les chapitres, très courts, ont pour titre les derniers mots qui le clôture. Un idée brillante qui donne très envie au lecteur de comprendre le pourquoi du comment. Une écriture incisive et directe qui ne laisse pas de place à des phrases inutiles.
Lors d'un salon, j'ai rencontré l'autrice qui m'a dit s'être parfois arrachée les cheveux avec cette histoire et je comprends maintenant pourquoi. Un thriller basé sur des faits réels et personnels de l'autrice qui a réussi à en faire un roman à la construction irréprochable.

Un thriller psychologique qui m'a captivé dès les premiers chapitres ! Une enquête sur d'anciens meurtres avec des mises en scène plus qu'inédites mais qui va aborder aussi d'autres sujets comme le deuil, la maladie physique et mentale, les hôpitaux psychiatriques, la religion, l'emprise... Une intrigue très riche, dynamique et au suspense incroyable qui va vous mener vers une fin inimaginable. Ce livre est un véritable coup de coeur !!!

Est-ce important de lire "Bestial" avant celui-ci ? Je dirais que oui pour comprendre la vie de certains enquêteurs mais ce n'est pas primordial sachant que l'enquête est totalement indépendante.
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Même si « La nuit des fous » met de nouveau en scène le commandant Stéphane Jourdain et son équipe, cet opus peut se lire indépendamment des précédents (« Jeu de peaux » et « Bestial »)… mais la connaissance des événements auxquels ils ont été confrontés apportent un « Plus » indéniable…
Après cette mise en garde, venons-en à ce 3° roman de Anouk Shutterberg.
Cinq boîtes parfaitement parallélépipèdiques contenant chacune un cadavre maintenu dans une position très particulière sont découvertes inopinément lors de travaux de fondation sur un chantier…
Les corps sont manifestement là depuis des décennies, au point qu'il n'est pas possible de déterminer d'emblée le sexe des victimes !
La scène de crime se situe en Bourgogne mais les forces de l'ordre sur place sont submergées et l'enquête est confiée à Jourdain, commandant à l'OCRVP (Office Central pour la Répression des Violences aux Personnes), dont les compétences s'étendent sur tout le territoire dès qu'il s'agit de cas « sériels ».
Dans le même temps, nous suivons Elise, atteinte d'un syndrome évolutif très handicapant, qui apprend de la bouche de son père mourant que sa famille se limite désormais à une tante dont elle n'a jamais entendu parler… Se sentant « seule au monde », Elise cherche à renouer avec Jeanne, cette tante inconnue.
Avec des chapitres courts dont le titre reprend les derniers mots dudit chapitre, l'auteure nous entraine de plus en plus vite dans un tourbillon où le quotidien « compliqué » glisse vers un cauchemar obsédant, que ce soit pour Elise ou pour l'équipe des flics en charge de l'enquête sur les cadavres anonymes… le final s'emballe et replonge Stéphane Jourdain dans les affres de ses souvenirs cauchemardesques.
Bien évidemment, les deux histoires vont se trouver reliées… mais c'est à vous de découvrir comment et pourquoi 😊
J'avais déjà été séduite par ses 2 précédents romans… Avec ce 3° opus, Anouk franchit encore une étape dans la maitrise des scénarios tordus et complexes, sans jamais faillir dans les rebondissements qui trouvent tous leurs sens dans les dernières pages…
J'ai adoré le petit clin d'oeil au plus français des procureurs suisses (Nicolas Feuz), dont les mots qui clôturent ce roman noir laissent présager une suite que je vais attendre avec impatience !
Encore une Louve talentueuse que je vous incite à découvrir si ce n'est fait 😊
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C'est le second livre que je lis de cette autrice, c'est la deuxième claque que je me prends !
Il faut dire que la fin de son précédent opus « Bestial » avait été assez éprouvante et m'avait scotcher. Et surtout j'avais vécu, avec ce titre, une expérience intéressante et paradoxale : mon esprit et mon coeur étant totalement dissocié durant la lecture de ce polar. Alors forcément, j'avais très envie de retrouver l'écriture sèche et tranchante de notre auteure mais aussi de revoir son héros récurent que nous avions laissé totalement désemparé à la fin de Bestial !
Mais alors que nous raconte « La nuit des fous » :
Nous somme ici dans un polar qui se passe sur deux temporalités mais aussi qui nous est raconté à travers deux histoires différentes.
L'histoire intime d'une jeune trentenaire. A la mort de son père en 2022, Elise, une jeune femme souffrant d'une maladie invalidante et dégénérative, découvre l'existence d'une tante. Un secret de famille, bien gardé depuis tant d'année qui intrigue Elise qui cherche à renouer avec la seule famille qui lui reste. Elle engage un détective pour retrouver la trace de tante Jeanne, Jeanne Courtois.
L'autre histoire met en scène la nouvelle enquête du commandant Stéphane Jourdain. Ce dernier a été muté à OCRVP, l'office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) de la DCPJ où officient 55 policiers, gendarmes, psychologues et administratifs qui officient sur tout le territoire français… Mais dans ce prestigieux organisme, il se sent mis à l'écart. Et c'est ainsi qu'il se voit charger d'une affaire d'homicide qui remontrer au milieu des année 70. En effet cinq squelettes ont été retrouvés enterrés dans des caisses en bois carrées à proximité d'un l'hôpital psychiatrique du coté de Dôle dans le Jura.
De son coté Elise va retrouver sa tante paternelle. Une relation se noue entre les deux femmes. Elles se voit de plus en plus souvent et Elise s'attache à se couple de retraité absolument bienveillant avec elle. Et malgré d'inquiétants phénomènes pendant la grossesse d'Elise se retrouve à vivre chez eux.
Pendant ce temps l'équipe de Jourdain qui conte notamment dans ses rang une ex collègue de sa vie d'avant la capitaine Noémie Sanchez et deux autres flics va voir ses effectifs grossir avec l'arrivée une psy détachée à cette enquête qui semble prendre un air de jeu de piste sanglant, particulièrement sordide voire mystique… Heureusement la jeune gendarme chargées de l'affaire sur place est investie, méticuleuse et brillante… Et elle va parfaitement collaborer avec la le groupe de OCRVP.
On va suivre pas à pas les investigations de nos différents flics, on va suivre leur réflexions. On va peu à peu entrer dans la tête des différents protagonistes. On va découvrir la vie passée des victimes. Et on va voire se dessiner peu à peu l'ampleur des drames vécus, des vie brisées, des souffrances engendrées.
Il faut dire que le style de notre auteurs est très visuel, très cinématographique. Elle élabore un scénario tordu à souhait. Et bien sûr notre deux histoire vont se relier. ça on s'en douter mais on ne pouvait pas deviner comment elles allaient s'imbriquer.
Une nouvelle fois Anouk Shutterberg met en scène un imaginaire très noir. Elle explore la nature humaine dans ce quelle a de plus sombre. Elle donne vie à ce qui pourrait-être nos pires cauchemars… Elle a ce don de nous plonger en enfer…
Nous, mais aussi ses personnages a qui elle donne vie. Et on a l'impression de les connaitre, d'en être proche. En chacun d'eux on peut puiser un de nos traits de caractère. Elle les a façonné avec tant de vigueur quelle doit vraiment les aimé et qu'elle leur a insufflé une vie propre. Et comme elle, on me peut que s'attacher à eux. Car, comme nous, ils sont cabossés et savent que la vie, si elle vaut la peine d'être vécue n'est pas pour autant de tout repos, qu'elle sait nous donner des coûts. Et qu'il faut toute notre détermination pour nous relever, nous reconstruire et de vivre enfin pleinement.
Car, si vous ne le savez pas encore, croyez en mon expérience, l'humain n'a d'humanité que ce qu'on veut bien lui prêter !
Et ça, je pense que notre autrice l'a bien compris elle aussi !
Bref, j'ai lu en apnée ce thriller psychologique noir qui met en évidence toute la perversion, les blessures vécues, toutes les failles et les faiblesses qui nous animent et nous montre la complexité de la vie et celle de rester digne et debout !
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Tout démarre avec la découverte de 5 squelettes qui datent des années 1970. C'est avec plaisir que j'ai retrouvé l'inspecteur Jourdain, qui est devenu l'ombre de lui-même depuis le décès de sa fille, décès dont il se sent responsable. Il est toujours accompagné dans ses enquêtes par Noémie. Ils sont mis à dure épreuve, c'est un roman très noir.

Nous y faisons connaissance d'un couple sadique mais aussi d'une jeune femme Elise qui pense retrouver sa soeur que son père a perdu de vue. C'est un roman addictif qui m'a tenue en haleine jusqu'à la dernière page. J'aime beaucoup la plume de l'auteure. Elle est fluide avec des chapitres courts et le climat de ce roman est glacial. J'ai adoré du début jusqu'à la fin. Je vous recommande vivement de lire ce livre ainsi que les 2 autres romans précédents de l'auteure. 
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J'ai eu la chance d'avoir La nuit des fous en avant-première ce week-end, à Bruxelles. Ayant adoré Jeu de peaux et Bestial, je me suis plongée dans ce troisième opus ce matin et l'ai terminé à l'instant.
J'ai toujours du mal à parler du contenu d'un livre, préférant parler de mes ressentis. Je ne dérogerai pas à la règle, cette fois encore.
J'ai été heureuse de retrouver le commandant Jourdain qui avait été si malmené dans Bestial. Ses blessures, toujours vives, ne l'empêchent pas de se donner à 100% dans cette enquête particulière et deviennent, au contraire, son moteur.
C'est un roman qui puise sa source dans l'histoire personnelle de l'autrice et cela le rend d'autant plus intense. le style d'Anouk Shutterberg est prenant incisif et très cinématographique. Un vrai page-turner très différent des deux premiers romans de l'autrice qui a su, cette fois encore, se renouveler.
Si vous ne connaissez pas encore Anouk Shutterberg, commencez par Jeu de peau, puis Bestial. Si c'est déjà fait, plongez-vous dans La nuit des fous.
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Mais quelle histoire !!
J'avais déjà lu "Bestial" d'Anouk Shutterberg et j'avais déjà été prise dans l'histoire, mais là, c'est à un niveau supérieur !
Je l'ai dévoré car j'avais l'impression d'être un personnage de cette histoire et que je me tire de là, ou que j'aide quelqu'un à se tirer de là ! Quel stress, quelle histoire qui tient en haleine, quelle imagination (ou presque !).

En plus que le Jura n'est pas si loin de chez moi, que je suis allée à Dole quelques fois, alors je me revois vite dans ces rues, près de la Collégiale, mais dans d'autres circonstances ! Ça me fait froid dans le dos !

Ami(e)s des histoires stressantes, je recommande !!

Livre qui sort le 2 novembre 2023
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