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EAN : 9782367910444
121 pages
Ipagination éditions (07/08/2015)
5/5   2 notes
Résumé :
Comme si l’œil se glissait dans un kaléidoscope de mots, ce recueil, composé de deux parties, plonge le lecteur dans un univers de sables mouvants qui enlisent les sens. L’expression poétique est stricte. C’est celle du sonnet classique obéissant aux rigides lois de la composition. Chaque souffle est mesuré, chaque syllabe pesée, chaque image choisie. Et pourtant, sous cette maille d’acier, se révèle instantanément la puissance esthétique d’un art poétique dont la s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
"Par touches de velours les mots pèsent le sang
qui coule d'une plaie où se noie un instant".

Recueil de poésies contemporaines !

Un labyrinthe de miroirs avec des couleurs éblouissantes
kaléidoscopiques.

" Chaque souffle mesuré, chaque syllabe pesée, chaque image choisie ..."

Vitraux de songes -

Par les allées de l'illusion, mon âme vagabonde d'un vitrail à l'autre entre les mauves, les roses et les violines et je me tisse une toile des lumières avec les mots de
Francis E. Sicard Lundquist.

Etrange, sublime, merveilleux !

Se laisser porter dans son monde créatif comme un vitrail
serti délicatement au plomb .
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Paru il y a quelques jours, ce recueil de sonnet dont je suis l'auteur est à lire sans modération bien entendu !.

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Cordialement

FE Sicard Lundquist

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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Pirouettes de mots

En froissant le soleil sur un bout de carton
La fenêtre boit l'or dans un pli de dentelle
Que le souffle du ciel par besoin de voyelle
Repousse à l'infini dans un jeu de feston.

Les reflets colorés d'un morceau de laiton
Traînent sur le plancher à l'odeur de chandelle
Et percent le silence au cri d'une hirondelle
Apparue en velours sous son complet-veston.

L'ombre d'un vieux tilleul plongé dans un long rêve
Caresse de sa moire une espérance brève
Comme si le bonheur était un soubresaut.

Puis une rose pâle appuyée au chambranle
Entrebaîlle sa robe imitant l'artichaut
Effeuillé pour ce coeur que la beauté ébranle.
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Encre d'horloge

Un papillon de nuit posé sur un soupir
Vogue de l'océan aux bouches de l'aurore
Dont les lèvres de feu se poudrent de phosphore
Puis vient contre un baiser tendrement se tapir.

D'un cierge enrubanné sur le point de mourir
La lumière s'écoule et lentement colore
L'écorce d'un autel en bois de sycomore
Où les fleurs du silence ont fané sans s'ouvrir.

Des livres et des voix mêlent aux clefs de voûte
Des parfums de vanille et des ébats de joute
Qui traversent la pierre et le ciel étoilé.

Mais dès que tremble l'or au bout d'une flammèche
Un mur de solitude à peine dévoilé
S'effondre dans le sang sous le poids d'une brèche.
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Habile rêveur

Une feuille de songe à la pâte d'amande
Enroule son sommeil autour d'un vieux jardin
Où poussent des chardons au reflet smaragdin
Près d'un bassin de pierre à la langue gourmande.

Une fleur de jasmin que le soir réprimande
Virevolte d'un puits au rire incarnadin
D'une rose surprise au plaisir si badin
De jouer à la reine au coeur de la lavande.

Dans un ciel de vanille enrubannée de lin
Des étoiles de tulle au regard orphelin
Chuchotent en chemise au bord de la rivière.

Puis sur un mur de brique enclavant le soleil
Un papillon de nuit habillé de lumière
Traverse d'un frisson l'instant pur du réveil.
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Fanes d'orage

Sous la fourrure d'or d'une feuille en papier
Le soleil s'est caché pour jouer à l'automne
Et tacher de son sang les notes d'un trombone
Par toute la forêt qui ouvre son brasier.

Les pampres d'une vigne auprès d'un arbousier
Mêlent leurs baisers fous à des yeux de gorgone
Dont les cils d'araignée ourlent de la cretonne
Sur le ciel émaillé d'ombres de bénitier.

Un ruisseau paresseux se replie en vitesse
Entre les draps du soir qui d'un souffle caresse
Sa peau d'argent troublée à ce frisson de chair.

Puis la lune se glisse au museau d'une étoile
Recouvrant des trésors de son morceau de voile,
Et tisse l'horizon du long fil d'un éclair.
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Mystérieuse vision

J'ai fabriqué du temps comme du caramel
Et brode des serments sur des ronces d'Ivoire
Que des touches de vent ont couvertes de moire
En trempant un baiser dans un peu d'hydromel

Près du portail en fer d'un antique carmel
Des roches de corail dans un cuir d'écritoire
Ont encerclé mes mains offertes en ciboire
D'une lance de feu jaillissant du kummeL

C'est en suivant aussi les sentiers de ma vie
Que j'ai cueilli des mots dont la dure exuvie
Jonche les dunes d'or de mes pages en sang.

Et comme il est plus beau de parler de soi-même
Que d'écrire un sonnet en cristal de bohème,
J'ai puisé l'encre bleue au miroir d'un étang.
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