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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
(Critique pour le roman complet, donc le tome 1 et 2 de l'édition française)

La Chute d'Hyperion est un bon roman, sans arriver au niveau du chef d'oeuvre qu'était Hypérion.

On reprend exactement là où Hypérion nous avait laissé. Avec une guerre interstellaire qui débute et un nos pèlerins arrivés à destination.

Ici, on plonge beaucoup plus en profondeur dans l'intrigue politique, la Présidente Gladstone étant l'un des personnage principal. L'histoire est satisfaisante et la conclusion logique.

Sauf que, le worldbuiding ayant été fait dans le livre précédent, nous n'en avons pas vraiment de celui-ci. C'est dommage parce que c'est vraiment la force de Dan Simmons.

Résultat : j'ai eu l'impression de lire un livre qui aurait pu (et dû) être plus court de moitié. La plupart des sections du livre terminent sans que nous ayons de nouvelles informations, sans que le statu quo change, sans que les personnes progresse.

L'exemple le plus flagrant : le combat entre Kassad et le Gritche dure pendant tout le livre. Et chaque fois que l'on y revient, c'est la même chose. Ils se battent, Kassad est blessé, son armure le soigne, il suit le Gritche dans un portail, et on recommence.

Bref, le ton donne et un peu cette impression d'écouter un reality show où l'on a l'impression qu'il va se passe quelque chose... Après la pause, peut-être.

(Je me plains mais, je répète, c'est un bon livre. C'est juste décevant après Hypérion.)
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J'ai trouvé la chute d'Hypérion moins bien que le(s) premier(s) tome(s) d'Hypérion. Les apparitions du Gritche ont fini par me lasser et je n'arrive toujours pas à comprendre la présence et l'utilité de Kassad dans ce pèlerinage. de plus, la plupart des évènements dans l'histoire sont prévisibles. En revanche, le récit possède une certaine force, car avec un peu de patience on arrive à se "distransporter" dans la galaxie de Dan Simmons. Il a su créer un univers solide, assez complexe et crédible; le problème c'est la lourdeur de quelques descriptions et de certaines situations. Je lui aurais mis une meilleur note si l'auteur n'avait pas "gâché " son oeuvre avec des personnages comme le Gritche ou Kassad....
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Inspirant et poétique, ce quatrième tome propose un récit bien ficelé qui conclut le cycle en beauté.

Il s'est pourtant révélé moins intense que les précédents et certaines explications m'ont semblé un peu faciles, voire inexistantes, comme si Dan Simmons se débarrassait sans scrupule des questions auxquelles il ne souhaitait pas répondre.

Je reste bien sur comblée par cette incroyable saga à découvrir absolument.
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Cette saga est découpée en 4 livres qui sont pour moi indissociables. L'histoire est assez simple: les deux premiers tomes relatent le voyage de pèlerins et la seconde partie nous amène à bon port avec le dénouement.
Autant j'ai vraiment apprécié cette première partie qui nous expose l'histoire de chaque protagoniste: d'où il vient, pourquoi il fait partie de l'aventure, autant les deux derniers opus sont moins digestes. C'est de la hard SF et on a du mal à garder le file de l'histoire. Cette nécessité de concentration est vraiment pénalisante.

Je vous recommande d'ailleurs Endymion qui est pour moi beaucoup plus récréatif.
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La guerre fait rage non seulement sur Hypérion mais aussi dans tout le Retz. L'Hégémonie est mise à mal qui se heurte aux Extros. La Présidente Gladstone fait tout pour maintenir la cohésion et la survie de ses troupes. Mais un à un les vaisseaux sont décimés par les redoutables Extros. La survie de l'humanité viendra-t-elle de Joseph Severn, « une reconstitution cybride du poète John Keats », capable de suivre en rêve la progression des pèlerins sur Hypérion alors que les Tombeaux du Temps se sont ouverts ? Mais le destin de Keats rattrape Severn : atteint de phtisie, il semble condamné à s'éteindre. Parviendra-t-il à incarner Celui qui Précède ?

J'ai lu avec plaisir ce second tome de « La chute d'Hypérion », avec autant de plaisir que le premier, mais toutefois un peu moins que les deux tomes précédents intitulés « Hypérion ».

Le monde décrit par Dan Simmons est résolument apocalyptique et comprend toute une partie ultra-technologique, à travers le TechnoCentre. le livre s'inscrit donc dans le courant cyberpunk qui aime à décrire des sociétés de haute-technologie dominées par l'informatisation à outrance, la présence d'intelligences artificielles (complétées dans le présent tome par des IU ou intelligences ultimes), d'un vaste réseau virtuel appelé Infosphère, Infoplan, Mégasphère et même Métasphère sur lequel on peut se connecter grâce à une dérivation neurale. Cette surenchère de termes techniques et d'explications alambiquées peut décourager le lecteur néophyte. Dans le second tome d'« Hypérion », j'avais été un peu rebutée par le récit de Brawne Lamia qui portait en elle un jumeau de la personnalité du poète John Keats. Je n'ai pas cherché à tout comprendre au fil des pages, d'ailleurs est-ce possible ? Je me suis laissée plutôt transporter dans l'imaginaire qu'aime à déployer Dan Simmons. Nous apprenons quelques grandes vérités sur le TechnoCentre, notamment à travers des dialogues entre le cybride de John Keats et l'IA Ummon :

« Ainsi, le Centre est vulnérable. Où se trouve-t-il, Ummon ? le TechnoCentre ?
[Je te l'ai déjà dit.]
Répète-le-moi, Ummon.
[Nous habitons la
zone intersticielle/
où nous tissons les singularités
comme un treillis de cristal/
dans lequel nous stockons nos souvenirs et
créons l'illusion de nous-mêmes
à l'intention de nous-mêmes.] » (p. 215)

La typographie est originale et accentue l'artificialité de l'IA. Cette vérité quant à l'emplacement du TechnoCentre nous est révélée de manière codée et assez poétique. D'ailleurs la dimension cyberpunk du présent tome n'empêche pas l'auteur d'adopter un ton poétique, en témoigne l'extrait suivant :
« Lamia avait vu dans le Centre une biosphère active peuplée d'IA, plongeant ses racines dans l'intellect, ancrée dans un sol riche de données, baignée d'océans de connexions, de couches atmosphériques de conscience, et du bourdonnement incessant des échanges. » (p. 211)
Même si l'auteur décrit des technologies pointues qui pourraient sembler dépourvues d'affect, le ton reste assez poétique.

L'auteur cite souvent des poèmes de John Keats, l'écrivain central de toute son oeuvre :
« Je lui parle du poète John Keats, né en 1795, de sa brève existence, souvent malheureuse, de sa mort à la suite d'une « phtisie » en 1821 à Rome, loin de ses amis et de son unique amour. » (p. 176)

Voici un de ses poèmes repris par l'IA Ummon, ce qui donne donc lieu à une mise en forme particulière :
Me faudra-t-il quitter ce havre de repos/
Ce berceau de ma splendeur / ce climat/
Le luxe calme d'un bonheur de lumière/
Les pavillons cristallins / les temples purs/
De tout mon lumineux empire ?
Le voici désert et vide / inhabité de moi \\
Les flammes / la splendeur et la symétrie
Se dérobent à mes yeux /// Je ne vois que du noir / la mort / et puis du noir.] (p. 220)

Dans ce monde de haute-technologie que Dan Simmons se plaît à décrire de manière poétique, les émotions sont toujours proches, en témoigne l'extrait suivant :
« Brawne sentit la caresse de la brise tiède sur ses cheveux. Levant la tête vers le ciel, elle agita la main, sans plus essayer de cacher ses larmes ou de les essuyer. Ses deux bras s'agitèrent bientôt frénétiquement pour dire adieu au splendide vaisseau qui grimpait vers l'espace sur sa traîne bleutée, en les saluant d'un bang sonique qui, comme un cri lointain, se répercuta sur les dunes du désert et sur les lointains sommets. » (p. 345)

Une belle oeuvre, bien écrite, entre poésie et technologie, mais qui reste difficile d'accès et peut parfois rebuter. Je vais d'ailleurs arrêter ma lecture à ce tome, ne souhaitant pas poursuivre dans l'immédiat avec « Endymion ».
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Je termine ce quatrième tome sur un avis très mitigé.
J'ai aimé le foisonnement d'idées mais trop peu sont réellement exploitées. La sensation de perdre le fil du récit m'a plusieurs fois saisie tout au long de ces histoires entremêlées, de ces rebondissements, de ces voyages dans l'espace et le temps.
C'est long, très long, trop long.
Et pourtant, quelle chute ! Bon, on atterrit dans la forêt vierge car on ne comprend pas tout, mais quelle fin remarquable !
Elle mérite l'ascension, même s'il faut s'accrocher.



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