La dernière conquête du major Pettigrew

L'intrigue se déroule à Edgecombe St Mary dans le Sussex anglais. le major Ernest Pettigrew vient de perdre son frère cadet Bertie. Bouleversé, il oublie de régler son abonnement hebdomadaire au journal, ce que vient lui rappeler Mme Ali, l'épicière du village. Autour d'une tasse de thé, il se confie à elle. Ils sont tous les deux veufs. Ils se comprennent malgré leurs différences – elle est pakistanaise, lui est né en Inde mais est un pur produit britannique – et vont être réunis notamment par leur passion commune pour la littérature. Mais leur histoire naissante est soumise à la mesquinerie et aux préjugés de leurs voisins et amis…

J'ai franchement eu du mal à entrer dans ce roman. Pourtant, tout était là pour me séduire : la campagne anglaise, un parfait gentlemen, un début de romance un peu compliqué… Mais j'ai trouvé l'histoire très longue à se mettre en place, d'autant plus qu'on rencontre toute une panoplie de personnages dans les premiers chapitres qu'on recroisera plus ou moins souvent par la suite et qu'il convient de situer par rapport aux personnages principaux.
Si j'ai pensé abandonné ce roman un moment, je ne regrette pas d'avoir persévéré. J'ai adoré l'ambiance qui se dégage de cette histoire et la galerie de personnages qui la composent. J'ai également été touché par les questions qui sont soulevés ici : a-t-on le droit à une deuxième vie après le décès de sa moitié, les difficultés que peuvent rencontrer deux personnes qui s'aiment mais de culture différente.

Si au début je trouvais le major Ernest Pettigrew un peu trop guindé, j'ai fini par m'attacher à ce personnage qui a tout du vrai gentlemen anglais. Il a su me toucher plus d'une fois et j'ai adoré son histoire avec Mme Ali, qui peut sembler un peu distante mais qui m'a beaucoup plu également.
J'ai trouvé les autres personnages un peu trop caricaturaux à mon goût, comme Roger, le fils du major, ou les femmes du club de golf. Par contre, j'ai aimé Sandy, la petite-amie de Roger, qui se dévoile au gré des pages ou le neveu de Mme Ali.

Malgré un début laborieux, j'ai finalement apprécié ma lecture de la dernière conquête du Major Pettrigrew. Je me laisserai même peut-être tenter par son nouveau roman L'été avant la guerre.
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Ernest Pettigrew... oups, le major Ernest Pettigrew, soixante-huit ans, veuf depuis quatre ans, vit une retraite paisible à Edgecombe St Mary, un petit village anglais. A la mort de son frère, il ne rêve plus que d'une seule chose : réunir les deux Churchill (fusils de chasse) dont chaque frère avait hérité à la mort de leur père. Mais les aspirations de son fils Roger et surtout quelques rencontres avec Mme Jasmina Ali, une voisine d'origine pakistanaise veuve tout comme lui, vont lui faire revoir ses priorités : peu à peu, le major va se rappeler que l'amitié, l'amour, la compassion et le don de soi sont des valeurs beaucoup plus sures que deux fusils !

La dernière conquête du major Pettigrew est un roman très agréable à lire, léger, dont le ton moqueur et l'ambiance rappelle l'univers des romans de Jane Austen (désolée pour les puristes, je n'ai encore que très peu de références en la matière mais c'est vraiment l'impression que cela m'a donné ;-) ). Dès les premières pages, on se doute de la chute mais ce n'est pas ce qui nous empêche de tourner les pages et d'apprécier cette lecture 'so britsh' jusqu'aux points des phrases ;-).
Et nous voilà surpris à rêver d'une bonne tasse de thé bien chaude qui résout tous les maux dans un de ces cottages typiquement anglais, à sourire lors des interventions des femmes de la paroisse qui régissent toute la vie de cette petite commune, à se rappeler qu'il faut montrer patte blanche et avoir de solides références pour avoir l'insigne honneur de faire partie du club de golf très select du coin, à s'étonner (et bouillir intérieurement) du snobisme des gentlemen anglais qui ne se sentent plus d'avoir le privilège de participer au massacre d'animaux qui ne leur ont rien demandé lors de parties de chasse branchées, à s'énerver contre ces gens bien pensant qui clament haut et fort qu'ils accueillent toujours à bras ouverts les étrangers dès lors qu'ils restent dans leur pays, à s'amuser des clichés sur les américains tapageurs, à sortir nos crocs lorsque les requins de la finance de Londres lorgnent sur les belles campagnes anglaises... bref, à vivre pleinement le récit en s'amusant ! Et ce ne sont pas les quelques longueurs que l'on ressent parfois qui nous gâchent le plaisir de lecture !
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Ils ont tous les deux perdu l'être aimé. Ils n'imaginaient pas, à nouveau, pouvoir faire battre leur coeur plus fort.

Un beau sujet, une jolie histoire, un charmant premier roman. Un village anglais où les habitants ne se promènent pas sans leur sachet de thé. Un endroit qui semble perdu dans le temps, agréablement suranné, parfois lourdement dépassé.

En tournant les pages, on entend le tic tac de l'horloge, on visualise à la perfection le Major Pettigrew se promenant dans sa maison en portant la robe de chambre de sa femme, on franchi la porte de l'épicerie de Mme Ali, on aimerait pouvoir rester avec eux deux, prendre le thé, bavarder...

Malgré toutes ces qualités, je suis restée en dehors.Si j'ai été touchée par leur histoire, j'y ai trouvé de nombreuses longueurs qui m'ont à chaque fois fait décrocher. Il me n'en restera pas un souvenir impérissable mais un plaisant moment tout de même. C'est déjà pas si mal.
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Ce roman est une charmante histoire qui nous plonge dans la campagne anglaise. J'ai apprécié cette rencontré avec un major de l'armée anglaise à la retraite et sa rencontre avec l'amour.
Intéressant, charmant et distrayant mais je n'ai pas été complètement emporté par cette histoire pourtant bien écrite.

Une belle lecture ! Ce roman est une véritable poésie. Il nous plonge dans l'univers bourgeois anglais où les titres de noblesse ont encore une vraie signification. Ce major Pettigrew est si attendrissant. Il illustre parfaitement le flegme britannique par ses réparties pince-sans-rire et ses agissements réfléchis tout en retenu. Les règles de la bienséance sont exposées. Ce livre nous montre également l'importance de respecter les valeurs dictées par la société pour ne pas être source de rumeurs et devenir persona non grata dans ce village typique anglais.

Ce roman nous montre également qu'un gentleman peut dévoiler ses sentiments à une dame tout en étant dans la retenue et le non-dit. le major Pettigrew fait preuve d'un comportement chevaleresque. de plus, il ressort de cette histoire que l'amour peut nous pousser à agir contre nos propres principes. le véritable amour ne recule devant aucune limite.

une histoire anglaise avec tout le flegme britannique. L'histoire ne m'a pas emballée, je n'ai pas trouvée cela extraordinaire et j'ai eu beaucoup de mal à lire le livre.

Racisme et préjugés sont ici décortiqués dans la société anglaise pétrie de codes.

Les auteurs anglais sont toujours trop lents et pointilleux à mon goût. Je crois que je ne m'y risquerai plus.

A Edgecombe Saint Mary, le Major Ernest Pettigrew, la soixantaine, veuf, perd brutalement son frère. le chagrin lui ouvre la porte sur Mme Ali, l'adorable et bienveillante épicière du village. Elle devient vite un rayon de soleil dans le quotidien du Major entre la douleur du deuil, un fils distant, prétentieux et égoïste, un problème d'héritage familial qui lui tient tant à coeur et une solitude dont il n'avait plus conscience. Véritable amie, elle le rappelle au bonheur et à l'importance de la compagnie des autres mais, d'origine pakistanaise, les préjugés forment comme une barrière invisible entre elle et le Major si fier de son titre et si respectueux des convenances. de l'amitié à l'amour, de la solitude morose au véritable bonheur, notre Major Pettigrew va devoir s'élever contre sa fierté et les médisances s'il ne veut pas perdre celle qui a subtilement volé son coeur, d'autant plus que Mme Ali a aussi ses soucis…

La délicieuse plume d'Helen Simonson nous emporte dans la vie de l'attachant, sarcastique mais plein de sagesse et de respect, Major Pettigrew et de son aventureuse conquête au-delà des traditions et des préjugés. le charme et la légèreté de cette romance anglaise permettent d'aborder ce thème à la fois avec délicatesse et sévérité et malgré certaines longueurs et le fait que les évènements des trois derniers chapitres m'ont déstabilisé, c'est touchée par l'ambiance et toute la morale pleine de vérité, d'enseignements, de valeurs et de sentiments de ce roman, que j'ai refermé cette histoire.

A Edgecombe St Mary, le Major Pettigrew voit s'égrener lentement et tristement les jours depuis la mort de épouse. Il se lie d'amitié avec Mme Ali, veuve elle aussi et épicière du village. Leur entente va faire jaser et choquer le village.
Un roman GB sympa. Pas très bien écrit. Pas très bien traduit. Hors du temps, qui joue avec les clichés thé, chasse,, cottages et club de golf. C'est délicieux, tendre, amusant. Parfait pour lire sous la couette par jour triste d'hiver; Rien de plus, rien de moins.

Une belle histoire d'amour, de l'humour, des personnages attachants, je me suis régalée. Dommage que j'ai déjà terminé.

Un livre simple à lire, agréable mais peu profond, même si les valeurs de tolérance sont présentes.
Les personnages sont attachants mais les émotions ne sont pas suffisamment perceptibles à mon sens...So British, on boit du thé pratiquement à toutes les pages !
J'ai aimé, mais sans plus....