Quand on veut on peut, quand on peut on doit.
Tout Paris m'acclame et me reçoit, sauf ma femme.
Soldats ! Vous êtes venus dans ces contrées pour les arracher à la barbarie, porter la civilisation dans l'orient, et soustraire cette belle partie du monde au joug de l'Angleterre. Nous allons combattre. Songez que du haut de ces pyramides, quarante siècles vous contemplent !
Moi, Augustin Robespierre dit "Le Jeune", au nom du Comité de Salut Public que nous représentons tous trois, je te nomme général de brigade et t'affecte à Nice en tant que commandant de l'artillerie de l'armée d'Italie. Je parlerai de ta grande bravoure à mon frère Maximilien.
J'ignore s'il a des ambitions de souverain. Pour l'instant, il fonde des républiques, pas des royaumes.
Cette nuit, il pleuvra. De l'eau, des boulets et du feu.
...La Patrie reconnaissante vous devra sa postérité : et si, vainqueurs de Toulon, vous présageâtes l’immortelle campagne de 1794, vos victoires actuelles en présagent une plus belle encore...
[les auteurs] La bande dessinée n'est pas la photographie ni un croquis scientifique destiné à illustrer une thèse de doctorat. Elle entend d'abord faire rêver sur l'une des plus grandes épopées du XIXe siècle.
[Alexandrie, 6 juillet.]
- Je travaille à une nouvelle tactique de combat. Nous l’expérimenterons.
- Les mamelouks sont des cavaliers courageux. Mais j’ai appris qu’ils étaient lourds sur leur monture, car ils portent leurs richesses dans leurs vêtements pour payer leur rançon en cas de capture. Je les chargerai donc avec un avantage.
- Non, Murat, nos chevaux seront en réserve. Car nos divisions seront réunies par échelons en carrés, avec les pièces d’artillerie dans les coins et les non-combattants au centre. Les mamelouks se heurteront à un mur de plomb ne les attaquant. Maintenant, en route pour le Nil.
[Chebreiss, 13 juillet 1798.]
- Les mamelouks attaquent, environ quatre mille.
- Formons les carrés.
- Allez ! Les ânes et les savants au centre !
- S’ils savent plaisanter, ils sauront se battre.