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Docteur Radar tome 1 sur 3
EAN : 9782723490788
64 pages
Glénat (15/01/2014)
3.52/5   41 notes
Résumé :
Prends garde à toi, docteur Radar !

Paris, gare de l’Est, 1920. Gontran Saint-Clair, savant reconnu, est retrouvé mort empoisonné au curare dans un train de la ligne Paris-Berlin. Ce meurtre survient peu après le décès suspect de deux autres savants : Aristide Vernon et Bruno Vaillant. Plus tard, c’est le professeur Émile Lenoir qui succombe d’une piqûre de scorpion, en plein Paris…

Or ces savants avaient un point commun : ils travaill... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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♫Un jour, j'irai sur la lune, un jour, j'irai
Et si j'disais que j'en étais sûr, j'te mentirais
Et je sais qu'elle me voit
Parce que je la vois aussi
Alors je la montre du doigt
Et ça devient possible
Un jour, je serai fou
J'aurai fait le tour de la Terre
J'aurai rayé chaque ligne de la grande liste de mes rêves♫
-BigFlo et Oli - 2018 -
---♪---♫---🌓---🧐---🌗---♫---♪---

1920-Conquérir l'espace-La grande Idée ou balivernes !?
Quelques exaltés croient aux délires de Jules Verne.
"Le premier à marcher sur la lune, ce sera moi ! Docteur Radar !! Et de là-haut, je bombarderai la Terre ! Je détruirai les villes et les pays jusqu'à ce qu'on me nomme 𝓓𝓲𝓬𝓽𝓪𝓽𝓮𝓾𝓻 𝓤𝓷𝓲𝓿𝓮𝓻𝓼𝓮𝓵 !!"
Milord, tu m'aimes parce que je suis belle !?
Nan, t'as le cul rare, t'es la plus cruelle !
Bande de rastaquouères vs Grand Seigneur
Le patron ne fait jamais d'erreur
Crimes rocambolesques, scorpion chez Maxim's,
S'envoyer des dry, au Gordon et des Pimm's
Number one, horribeul , accent anglophone
Simsolo s'applique quand Bézian griffonne
Je cherche en qui croire
J'arrive, j'arrive, une suite pour le Docteur Radar ...
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Des savants se font assasiner et cela interpelle un gentleman détective qui décide de mener l'enquete.. le tout dans les bas fonds parisiens des années 20.

L'histoire en elle même n'est déjà pas très originale, mais elle n'est pas non plus égayée par des graphismes fantastiques loin de là. Mais il faut avouer que même si le coup de crayon est assez simplisite il correspond bien a l'athmophère de cette BD.
Je m'attendais franchement a quelque chose de plus passionnant mais l'intrigue se tient quand même tout au long de la lecture.
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Le docteur Radar fait partie de ces personnages fictifs de génie du mal dont il faut aller chercher l'inspiration dans ces personnages d'un romantisme du début du XXe siècle. le docteur Radar se déguise, on ne connaît pas son visage, c'est une sorte de Fantômas, de tueur sans âme, de calculateur machiavélique et un peu savant fou par-dessus le marché.
Le trait de Bézain est sec, agressif, anguleux et vigoureux, les couleurs sont posées en aplats, avec une gamme primaire brute, des bleus, des jaunes, des rouges, des verts, en aplats géométriques posés à la manière d'un Mondrian énervé, cette artificialité brute des couleurs contraste avec la vivacité des mouvements, des postures. Les personnages ne sont pas toujours facile à reconnaître, mais cela apporte une ambiance inquiétante, toujours sous tension. Personnellement, j'aime beaucoup le style de Bézian, il confère une ambiance si particulière à ses histoires.
Ferdinand Straub, gentleman détective, est à la lutte contre ce Docteur Radar qu'il pourchasse inlassablement. le style du récit est dans le ton des aventures de Fantômas et autres personnages du même genre, travestissement, cannes épées, flics à chapeaux melons et grandes moustaches, les hommes de mains du méchant jouent du couteau et fréquentent les faubourgs malfamés, tous les ingrédients du récit de genre sont là, le charme rétro opère, le tout dans un rythme soutenu et un suspense intense.
Je lirai certainement la suite.
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L'histoire du Docteur Radar avait pourtant bien commencé. Dans l'ambiance schizophrène des années 1920, entre le glauque des bas-fonds parisiens et le luxe du restaurant Maxim's, Ferdinand Straub se lance à la poursuite d'un mystérieux tueur… Sa caractéristique : n'éliminer que les gros cerveaux, et plus particulièrement lorsqu'ils travaillent à la conquête spatiale.


A quoi ressemble un tueur de savants ? On aimerait qu'il soit aussi virtuose de la criminalité que ses proies maîtrisent l'art scientifique. On aimerait aussi que l'intrigue soit aussi innovante que la mise au point d'un astronef performant –car il semblerait que cette perspective soit à la source des crimes commis par le Docteur Radar. Malheureusement, en fait de virtuosité, les déguisements suffiront, et l'originalité de la composition est à peine graphique, absolument pas scénaristique. La science ne serait-elle que répétition ?
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1920. Paris. Gare de l'est.
Le professeur Gontran Saint-Clair s'apprête à partir en voyage pour rencontrer l'un de ses homologues, Ludwig Lang, afin de partager le fruit de leurs recherches respectives. Mais son voyage tourne mal et il ne verra jamais l'Allemagne.
Les journaux relatent la mort de l'éminent personnage qui travaillait sur la grande idée de la conquête spatiale. Mais pas un ne mentionne les étranges disparitions de deux autres savants, Aristide Vernon et Bruno Vaillant. Pas un, pas même les inspecteurs de police, ne fait la corrélation entre ces événements tragiques... à l'exception de Ferdinand Straub, as de l'aviation française de réputation et gentleman détective à ses heures...

[...]

Et le petit plaisir de Ferdinand Straub l'amène tout droit sur les traces d'un dangereux criminel : le Docteur Radar !


Le rythme comme locomotive

En plaçant l'incident déclencheur en tout début d'album (la mort d'un savant : la goutte de trop), les auteurs ont d'emblée inscrit leur récit dans le feu de l'action. Dès lors Ferdinand Straub, en qui on voit un héros des temps modernes, insouciant et réfléchi à la fois, ne cesse d'avancer de péripétie en péripétie et se confronte immanquablement au même écueil nommé Radar. le « docteur » aux multiples visages ne manque pas d'atouts et d'acolytes pour mettre à mal toutes les ruses de Straub, gardant toujours un temps d'avance sur ses poursuivants. Mon esprit me met ainsi sur la voie d'un Fantômas, ennemi retors par excellence, à qui le Docteur Radar n'a rien à envier, et surtout par l'Art du déguisement ! Un parallèle qui peut être poussé jusque dans l'écriture, quasi-automatique, qui emprunte celle des romans éponymes du début du 20ème siècle.

Cette narration à rebondissements ne s'essouffle jamais et, quand bien même les événements sont prévisibles, là n'est pas l'essentiel. Certes, les pistes menant à la résolution de l'enquête sont naturelles. Certes, l'identité du Docteur Radar tombe au bout de quelques pages (ou du moins une identité). Certes on sait comment une scène va se terminer avant même qu'elle ne commence. Ce n'est pas important : ce qui compte avant tout est le rythme qui, lui, ne connaît pas de ralentissement. Tout va à 200 à l'heure, le train file droit et ne saurait être entravé par une quelconque hésitation.
Pour aller dans le sens de ce cap à maintenir, un personnage comme Pascin est inestimable : artiste bulgare aussi talentueux qu'il est débauché, il répond toujours présent lorsqu'il est question de recadrer l'enquête, de remettre son ami Straub sur les bons rails. Et pour ce faire il n'hésite pas à utiliser son immense (et insoupçonné) réseau de connaissances... sinon crapuleuses, disons plutôt nocturnes.


Service réciproque

Autant on pourrait dire que le dessin sert à merveille le scénario, annoncer le contraire serait tout aussi justifié.
Le trait de Frédéric Bézian est explosif et nerveux. Un graphisme aux antipodes d'une ligne structurée : les perspectives sont déformées et les personnages semblent croqués sur le vif. Un travail qui va dans le sens du rythme imposé par le récit et qui renforce cette impression de vitesse.

[...]


La chronique intégrale à lire sur BenDis... !
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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critiques presse (8)
BulledEncre
24 avril 2015
L’univers est bien dépeint, les personnages jouent tous bien leur rôle. On dévore cette enquête avec grand plaisir.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
LeDevoir
02 janvier 2015
Étrange objet littéraire avec ses visages zombiesques, ses perspectives éclatées, ses cases donnant cette impression d’être en mouvement, le tout dans une grammaire lumineuse et colorée savamment établie.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
BoDoi
17 mars 2014
Son trépidant polar est sublimé par la mise en images de Frédéric Bézian (Aller-retour). L’artiste livre un époustouflant exercice de style.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Telerama
19 février 2014
Le scénario de Noël Simsolo a la saveur goûteuse de ce vrai-faux premier degré camouflé sous la référence et le rebondissement épatants.
Lire la critique sur le site : Telerama
BDSelection
06 février 2014
L'année ne fait que débuter, mais cet album est certainement l'un des plus impressionnants et enthousiasmants qu'il nous sera donné de lire en 2014.
Lire la critique sur le site : BDSelection
BDGest
04 février 2014
En définitive, Docteur Radar souffle le chaud et le froid. Virtuose pour ce qui est du dessin et de la couleur, il rentre sans doute dans le rang au niveau de l’intrigue, ce qui témoigne d'un certain manque d'adéquation entre fond et forme.
Lire la critique sur le site : BDGest
Auracan
27 janvier 2014
Un must dans le genre et on se met à rêver d'une suite aux atmosphères à la Rouletabille, Belphégor et autres Fantômas...
Lire la critique sur le site : Auracan
Sceneario
08 janvier 2014
Je reconnais que le scénario a aussi tendance à s'enfermer dans son hommage assez appuyé à tout un genre, les pulps, les romans de gare etc. Mais je trouve que c'est sa grande force aussi, cet adroit mélange de codes, de plaisir de raconter [...] qui donnent un album fascinant et très enthousiasmant...
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Ne méprisez pas Jules Verne, Eloi ! Plusieurs de ses « délires » ont été réalisés. Votre grand-père n’imaginait pas que nous aurions l’automobile, l’électricité, le téléphone…
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J'ai beaucoup de fortune et trop de loisirs, comme vous, mais au lieu de spéculer en bourse et d'entretenir des actrices, moi, je lutte contre le mal ! C'est mon plaisir !
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- Vous verrez, professeur, on ne résiste pas au charme de chez Maxim’s.
- A 78 ans, il n’y a plus que la science qui me charme, freluquet !
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Je me suis installé ici, en rentrant à Paris après six ans d'absence. Montons dans mon atelier boire un verre...
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- Bon alors, voilà : je suis là parce que votre invention m'intéresse, professeur Fuller...
- Mes plans ne sont pas ici. Et si vous me tuez, vous ne les aurez jamais !
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