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Dans le style d'un Zola ou d'un Steinbeck, ce roman, désormais classique nous plonge dans la machine broyeuse qu'est la pauvreté. En l'espèce, celle des travailleurs immigrés du secteur de la viande à Chicago dans les années 1900. C'est certes maintenant de l'histoire, et heureusement, nous n'en sommes plus là. Pourtant ces débuts du capitalisme sont instructifs. Les questions ne se posent aujourd'hui, dans nos pays occidentaux, plus de façon vitale, mais l'importance de l'éducation, de la connaissance des droits, des rapports de pouvoir et la dureté de la loi du marché sont toujours d'actualité. Si ce livre montre le chemin parcouru, il interroge aussi sur celui qui reste à parcourir et demeure de ce point de vue toujours actuel, même si la réponse socialiste collectiviste qui termine le livre a un peu vieilli. Pratiquement, le style est clair, l'histoire prenante et la lecture agréable.
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Ils quittent la Lituanie à 12. Six adultes et six enfants de la même famille s'embarquent pour les Etats-Unis où ils vont rejoindre un ami qui possède un restaurant dans le quartier des abattoirs à Chicago. Ils vont se briser contre leur rêve Américain en dépit des efforts de Jurgis Rudkus le héros du roman, un homme fort, courageux, travailleur, qui ne pas pas être préparé à l'Amérique de l'époque et que ses qualités desserviront. Tout le Chicago du début du XX ème siècle et sa misère est dans ce livre, les abattoirs d'abord ou les hommes et les animaux mélangent leurs tragiques destins au profit du lobby de la viande, où les hommes meurt les pieds rongés par l'acide et les enfants dévorés par les rats, les syndicats ensuite et leurs arrangements avec les différents partis pour truquer ou acheter les élections. le travail des enfants, les marchands de sommeil, la prostitution, les réseaux sous terrains clandestins de Chicago pour approvisionner les différentes usines aux nez et à la barbe du syndicat des camionneurs. Il n'y a pas grand chose à sauver dans le Chicago de 1907 tant l'égoïsme, l'opportunisme, la malhonnêteté sont la sainte trinité, tous coupable. Petite lueur d'espoir les références faites à ces socialistes incorruptible qui tentent de gagner du terrain et que Jack London décrivit si bien dans ses écrits socialiste.
L'incroyable histoire de ce livre et de son auteur c'est qu'ils vont transformer l'industrie de la viande aux Etats-Unis. La misère sociale, l'esclavage moderne tout le monde s'en fout, mais manger des saucisses relevées de sciures ou de mort au rat, ça c'est proprement inacceptable.
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« On utilise tout dans le cochon, sauf son cri » : telle est la devise capitaliste chez Brown and Company. En racontant ce qui se passe à Packingtown, ce vaste quartier de Chicago comprenant les parcs à bestiaux, les abattoirs et les logements des ouvriers, Upton Sinclair va connaître son premier grand succès littéraire. L'auteur, qui rendra fous de colère les cartels, mais que son envie de réforme porte au combat, sera même reçu par Roosevelt à la Maison-Blanche.

La Jungle s'ouvre sur le mariage d'Ona et de Jurgis : on s'amuse, on danse, on mange… Mais la fête a coûté d'importants sacrifices et la liesse cache quelque chose de douloureux et de misérable.

Dans cette scène inaugurale, antithèse de ce que sera la vie des personnages, l'auteur annonce la tragédie d'une famille lituanienne qui se débattra pour ne pas sombrer dans le malheur total. Comme dans un roman naturaliste, Upton Sinclair nous narre l'histoire de Lituaniens, qui vendent tout ce qu'ils possèdent pour partir, espérant sortir de la misère et vivre le rêve américain. Ils sont douze à prendre le bateau pour cette nouvelle terre : Jurgis, Antanas (son père), Ona (sa fiancée) Elzbieta (belle-mère d'Ona), Jonas (frère d'Elzbieta) et les six enfants de celle-ci. Ils quittent leur pays natal le coeur rempli d'un espoir qui sera long à s'éteindre. Dès leur arrivée, ils sont freinés par la barrière de la langue. Heureusement, ils trouvent sur place des compatriotes qui les aident autant qu'ils le peuvent, leur donnent de quoi dormir et manger en attendant d'obtenir du travail.

À Chicago, à la fin du XIXème siècle, l'industrie de la viande est en pleine expansion : des abattoirs à perte de vue, des conserveries, une machine à tuer des milliers de bêtes par jour ! Lorsqu'on entre dans l'usine, on croirait lire la description de ce qui se déroule de nos jours dans les élevages industriels et les abattages à la chaîne, tels qu'on en a vu récemment grâce aux vidéos de L214, avec des ouvriers qui considèrent les animaux comme de la marchandise. Chacun est assigné à sa tâche : il y a celui qui assomme, celui qui écorche, celui qui balaie les boyaux, etc. La première fois que Jurgis et sa famille pénètrent au coeur des abattoirs pour une simple visite, ce ne sont que stupeur et dégoût.

S'ensuit une description de la roue à laquelle les animaux sont pendus avant d'être saignés. Mais, comme tous les autres, les spectateurs s'habituent, ravalent leur peur, passent leur chemin. Malgré des pages très fortes et brutales sur le sort réservé aux bêtes, le roman d'Upton Sinclair n'est pas réellement engagé sur cette question. En tant qu'écrivain-journaliste, s'il dénonce ces horreurs, c'est pour mieux mettre en lumière les rudes conditions de travail des hommes, exploités par des patrons sans foi ni loi et cupides. La cruauté envers les animaux n'est qu'une métaphore de l'existence pitoyable des travailleurs. En 1906, la conscience de ce que leur fait subir l'être humain n'a pas éclos. Upton s'intéresse à la condition de l'homme, à la grosse mécanique qui le happe et le broie : qu'il patauge dans le sang ou respire les phosphates des usines à engrais, c'est son malheur qui est mis en valeur, comme le fait qu'il puisse, déjà à cette époque, manger n'importe quoi.

(...)
La suite sur le Salon littéraire.

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Upton Sinclair (1878-1968) était un journaliste et écrivain américain socialiste. La jungle est parue en 1906. Ce roman raconte l'histoire d'une famille de migrants lituaniens venue chercher fortune à Chicago. le personnage principal est Jurgis Rudkus, un jeune homme grand et fort, courageux, enthousiaste et naïf. Il est prêt à travailler toujours plus pour améliorer le sort de ses proches. Il va s'apercevoir assez vite que l'honnêteté ne fait pas le poids face au capitalisme sauvage et aux corruptions de tous genres.



Les membres de la familles trouvent à s'embaucher dans différentes entreprises liées de près ou de loin aux abattoirs de Chicago : abattage des animaux, découpe de la viande, fabrication de saucisses, conserverie, fabrication d'engrais... C'est l'occasion pour l'auteur de dénoncer de nombreux scandales :



Le scandale des conditions de travail et de vie des ouvriers : aux abattoirs, les conditions de travail sont extrêmement pénibles (efforts physiques, bruit, odeurs, longues journées) et dangereuses vu les machines utilisées et les cadences infernales. Les emplois sont précaires, les ateliers ferment de façon saisonnière, souvent l'hiver et de nombreux travailleurs se retrouvent alors à la rue dans le froid et la neige. Dans l'espoir de garder son logement, la famille Rudkus est obligée de mettre au travail vieillards et enfants. L'auteur dépeint tous les abus dont sont victimes les travailleurs pauvres : marchands de sommeil, prostitution, insalubrité, pollution, manque de soins... Les Etats-Unis étaient alors un pays émergent, on pourrait lire quasiment la même chose sur des ouvriers chinois aujourd'hui.




Le scandale de l'abattage des animaux : Les cochons, notamment, sont présentés comme des individus distincts : "Chacun d'entre eux était un être à part entière. Il y en avait des blancs, des noirs, des bruns, des tacheté, des vieux et des jeunes. Certains étaient efflanqués, d'autres monstrueusement gros. Mais ils jouissaient tous d'une individualité, d'une volonté propre ; tous portaient un espoir, un désir dans le coeur. Ils étaient sûrs d'eux-mêmes et de leur importance. Ils étaient pleins de dignité. Ils avaient foi en eux-mêmes, ils s'étaient acquittés de leur devoir durant toute leur vie, sans se douter qu'une ombre noire planait au-dessus de leur tête et que, sur leur route, les attendait un terrible Destin."

Le parallèle est fait entre le sort des bêtes et celui des hommes : "Jurgis se rappelait combien il avait été frappé, à son arrivée à Packingtown, par la cruauté sauvage qui présidait à l'abattage des cochons, et comme il s'était félicité de ne pas faire partie du troupeau. Son nouvel ami lui prouva qu'en fait il n'avait été qu'un des innombrables porcs passés entre les mains des patrons des conserveries. Ces gens-là ne s'intéressaient à ces animaux que pour les profits qu'ils pouvaient en tirer. Eh bien, leur attitude envers les travailleurs et la population était la même. Ce que la bête pensait ou ce qu'elle endurait n'entrait pas en ligne de compte, et ils faisaient preuve de la même indifférence vis à vis de la main d'oeuvre et des consommateurs de viande."



Le scandale de l'industrie agro-alimentaire : tous les déchets de viande les plus infâmes sont utilisés dans la fabrication du jambon et des saucisses. La description en a choqué les consommateurs américains, ce qui a entraîné la mise en place de contrôles sanitaires les abattoirs. Upton Sinclair déplorait d'avoir été plus entendu sur ce point que sur la condition ouvrière : "J'ai visé le coeur du public et par accident je l'ai touché à l'estomac".



L'ouvrage se termine par une présentation de la solution à tous ces maux : c'est le socialisme. J'apprécie particulièrement la description par un militant enthousiaste à un public émerveillé de ce que sera l'agriculture de demain, mélange de science et de collectivisation : "Ayant grandi dans une ferme, je sais l'épouvantable monotonie du travail des champs et j'aime à me représenter ce qu'il deviendra après la révolution. Je vois déjà l'énorme machine à planter les pommes de terre, tirée par quatre chevaux ou mue à l'électricité, qui creusera les sillons où elle enterrera à intervalles réguliers les tubercules qu'elle aura au préalable découpés, le tout à raison de vingt arpents par jour ! Je vois aussi le superbe engin à ramasser les pommes de terre, fonctionnant à l'électricité peut-être, qui parcourra un champ de mille arpents, soulèvera la terre pour en extraire les tubercules et les entasser dans des sacs ! (...) J'imagine déjà les moissons futures : des millions d'hommes et de femmes qui se réjouiront de venir passer l'été au grand air, transportés par trains spéciaux, libérés de la crainte du chômage puisque la quantité de bras nécessaires aura été calculée à l'avance". Mais c'est l'URSS de Staline, ma parole ! L'enfer est pavé de bonnes intentions.



J'ai apprécié cet excellent ouvrage que j'ai trouvé passionnant, bien documenté manifestement. C'est un récit coup de poing, pas toujours agréable à lire car Jurgis descend aux Enfers mais j'en ai dévoré les 500 pages en trois jours. C'est instructif sans être ennuyeux ou fastidieux. La fin est un peu moins réussie à mon avis mais je reviendrai sans doute prochainement vers Upton Sinclair.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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j'ai relu ce livre ce weekend. J'avais aimé à l'époque, mais depuis j'ai lu le roman d'Upton Sinclair.
Finalement, le principal intérêt de cette adaptation est de m'avoir fait découvrir l'oeuvre d'Upton Sinclair. de la construction dramatique du roman de Sinclair, de l'ineluctabilité de la tragédie (plutôt de la succession de tragédies qui frappent Jurgis), il ne reste qu'un empilement de péripéties à peine évoquée et pas toujours d'une grande clarté. le style de Kuper fait diversion, mais j'ai presque l'impression d'un compte-rendu de lecture illustré. Au moins Kuper ne tombe pas dans le misérabilisme larmoyant, mais en si peu de pages, il ne peut pas exprimer grand chose de construit ou d'intéressant formellement.
Au moins, grâce à Peter Kuper, j'ai découvert Upton Sinclair. C'est déjà ça.
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De romanesque, il n'y a rien dans ce roman. C'est plutôt une longue enquête minutieuse des conditions de vie de la classe ouvrière du quartier des abattoirs à Chicago au début du XXe siècle. Upton Sinclair a fait paraître ce texte sous forme de reportage dans les journaux à ses débuts et ce faisant, a créé le scandale autour de ses révélations. Avec raison car tout dans ce récit est révoltant : l'exploitation éhontée des immigrants européens par les trusts de la viande, leur parcage dans des taudis insalubres, l'environnement malsain dans les usines d'abattage, le mépris avec lequel les industriels traitaient leurs employés (enfants y compris). Pas surprenant que, dans ce contexte de capitalisme pur et dur, le socialisme ait pu opérer une percée fugace dans la politique américaine du moment. C'est une charge vibrante contre l'exploitation de l'homme par l'homme et force est de constater qu'il en est encore de même aujourd'hui sur cette planète.
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Pour ne pas ajouter ma critique qui n'apporterait rien de plus que les précédentes , à l'instar de stcyr04 qui nous donne celle de Jack London , voici celle d'Howard Zinn : En 1906 , le roman d'Upton Sinclair " La jungle ", qui décrivait les conditions de travail dans les abattoirs de Chicago , provoqua la réaction indignée de tout le pays et entraîna un mouvement en faveur d'une réglementation de l'industrie alimentaire . A travers l'histoire d'un travailleur immigré nommé Julius Rudkus , Sinclair évoquait également le socialisme et la possibilité d'une vie meilleure qui nécessitait que le peuple puisse travailler , posséder et partager les richesses de la terre . D'abord publié dans le journal socialiste " Appeal to Reason " , la jungle fut plus tard traduit en 17 langues et lu par des millions de lecteurs .
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Description dantesque d'un enfer vécu par des milliers d'immigrés, polonais, slovaques ou lituaniens comme notre "héros", La Jungle est un récit romanesque quasi journalistique. Digne de Germinal ou de la case de l'oncle Tom, le livre d'Upton Sinclair ne peux laisser indifférent.
Il n'aura d'ailleurs pas laissé indifférent le président Roosevelt, qui à la suite de sa parution, diligentera une enquête dont émanera la Pure Food and Drug Act.
Récit poignant, dans un style direct et puissant, la lecture laisse le lecteur KO et pantois.
On voit que les débuts du capitalisme ont été grandioses. Un siècle plus tard peu de choses ont changés.
Désolant et révoltant...
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Un roman paru en 1906. La jungle. La condition ouvrière dans les abattoirs de Chicago, la misère…

Un village transformé en ville industrielle en 50 ans. Un roman noir, comme la saleté et les vies brisées. Une investigation dans l'enfer des cartels, du capitalisme réellement existant, de la loi du plus fort…

Un banquet de mariage, « Chicago disparaît, avec ses bars et ses taudis ; surgissent des prairies verdoyantes, des rivières étincelantes sous le soleil, de majestueuses forêts et des collines enneigés ». le temps suspendu à l'archet déchainé d'un violon. Et de suite l'argent, cette face permanente de la misère…

Les migrant-e-s. La découverte d'un « nouveau monde ». Chicago, « une épaisse fumée, grasse et noire comme la nuit, en jaillissait », le bruit, les meuglements lointains de bovins, la masse noire des bâtiments, les cheminées, les taudis, l'entassement…

Les abattoirs, « le vacarme était effroyable, à vous déchirer les tympans », le travail, les couteaux, les carcasses, rien à jeter, « la division du travail poussée à l'extrême »…

Les trusts de la viande, les arnaques immobilières, les gangs et la pègre, la corruption et la police, la prostitution, la puanteur attachée à la peau, les chefs, l'alcool, les mises à la porte, les fermetures, les enfants mendiants, le froid, les dettes, le clientélisme, etc.

Les mort-e-s, les blessures, les abandons et quelques fois des lumières d'espoir….

Et une poignée d'ouvrier-e-s socialistes, comme un refus organisé, comme une attente au pays des rêves, de la démocratie frelatée, des violences policières et patronales…

Je ne fréquente que rarement cette littérature pouvant être qualifiée de naïve, « réaliste » ou moralisante. Je souligne, d'autant plus volontiers, la volonté de l'auteur de n'enjoliver ni les situations ni les personnes. Un monde de violence sociale donc aussi interpersonnelle. le souffle puissant de l'évocation.

Ce livre eut un retentissement international. Il nous parle encore et encore.
Lien : https://entreleslignesentrel..
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Jurgis, lithuanien, jeune homme plein de vitalité, de force et de courage s'exile avec sa future femme Ona et sa famille à Chicago pour sortir de la misère de son pays.
Ils se retrouvent tous près « des abattoirs », le plus grand « Trust de la viande » et là commence pour eux, une vie d'enfer.
Entre la recherche d'un travail, d'un logement, puis le maintien au poste de travail difficilement acquis, sans se faire écraser, blesser, frapper, escroquer par des contremaîtres, des chefs tout puissants et surtout qui ont tous les pouvoirs, ils ne s'en sortent pas. La maladie, le froid, la famine, la vermine sont leurs lots quotidiens.
Et puis un vrai malheur arrive dans cette famille, c'est la goutte d'eau qui décide Jurgis à fuir, tout laisser : la famille dans la misère, les enfants tout il quitte tout, il s'enfuit. Il ne veut plus s'occuper que de lui.
Va suivre pour lui une vie de malfrat, de voleur, de proxénète où il a enfin de l'argent, sale certes, mais de l'argent. Naif, il se fait encore et encore avoir, et il rechute. Il se retrouve clochard, dans la rue, mendiant grelottant de froid et de faim couvert de vermine. Et puis un soir il entre dans une salle où un tribun parle encore et encore très longuement. Les mots endorment Jurgis, il se fait sortir d'ailleurs. Mais i l y revient et là il prend conscience en écoutant des « camarades » que cette vie peut changer, il suffit de le vouloir tous…. Il est subjugué, il devient militant socialiste. : Un jour Chicago sera à eux…
Un récit passionnant, très dur où les détails ne sont pas écartés. On plonge dans la fange d'une société qui manipule les hommes et les animaux avec la même cruauté mais qui dispose de tous les pouvoirs et a mainmise sur toutes les instances.
Un livre à lire absolument. Il remet les pendules à l'heure et nous montre le chemin….
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