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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je suis une dévoreuse de livres, de tous genres. le titre "Prête-moi ta vie" m'a interpellée, je ne connaissais pas du tout l'auteur.
J'ai été déroutée par le prologue étrange, par l'emploi du pronom "nous" au début. Un peu de mal à démarrer la lecture, à cadrer l'histoire, les chapitres se succédant en alternant des périodes différentes de la vie d'une jeune fille, à ses quatorze ans et à ses dix huit ans, sans être tout à fait certaine qu'il s'agissait d'une seule et même personne.
Cela démarre fort en humour, décapant, un peu "salé" même puis s'oriente vers une histoire d'amour assez hardie... A plus de la moitié du livre, je me suis dit: on n'est pas dans un thriller là ! L'histoire étant bien enlevée, Intriguée, je continue... Et là, on bascule dans le noir, dans la folie, dans l'horreur, dans l'épouvante même, avec des détails sordides et insensés, dérangeants... La fin est inattendue. Suit un épilogue qui dévoile le secret de l'intrigue mais je ne crois pas à l'au-delà et à la survivance des âmes et j'ai terminé ma lecture sur une note mitigée et dérangeante... Ou alors, je n'ai pas tout compris....
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Prête-moi ta mort est tombé entre mes mains un peu par hasard en flânant sur les réseaux sociaux. le pitch d'une descente aux enfers à cause de la résurgence d'un passé honteux avait de quoi m'intriguer.

Le prologue était déroutant. La narratrice s'insurge sur la vision que les gens ont de la maladie d'Alzheimer, car son état est dans l'exact opposé : un corps inerte avec un esprit sain. On veut savoir direct ce qui l'a provoqué. C'est une accroche efficace, bien que troublante avec l'utilisation soudaine du « nous » pour raconter sa vie en prenant un ton cynique digne des caricatures du XIXe siècle. Étant donné que je suis une lectrice active, j'ai de suite élaboré des théories en rapport avec les choix de la narration. Des suppositions qui ne sont pas révélées correctes. Je ne suis pas fan de la fin même si celle-ci n'est pas illogique. Elle trouve ses bases dans le prologue, mais uniquement dans celui-ci en fait. Ainsi, ça m'a fait l'effet du magicien qui sort un pauvre lapin en peluche de son haut-de-forme au lieu de m'émerveiller. Et ce n'est pas le seul élément qui m'a déplu dans cette lecture.

Nous suivons deux lignes temporelles : l'époque de l'adolescence et de l'adulte. Célia a fui sa région natale et ses parents pour monter les échelons à Paris en commençant par le plus bas de l'échelle vu qu'elle devient Madame Pipi. Pleine d'optimistes et d'entrain, on a un véritable décalage entre son image passée et actuelle. J'ai adoré la subtilité avec laquelle l'auteur nous manipule. On perçoit une différence, cependant je n'ai pas réussi à mettre le doigt sur l'origine de ce décalage. Une maîtrise de la psychologie que j'aurai apprécié voir chez les autres personnages.

Le temps de l'indépendance nous sculpte une ambiance entre feel good et romance en projetant Célia dans les bras de Calix. Un moment qui dure plus de 200 pages et qui m'a lassée, car je le rappelle le genre annoncé est celui du Thriller. Aucun élément croustillant ne vient risquer le bonheur de Célia (18 ans) pendant des chapitres et des chapitres. Les ombres restent bien tapies dans les recoins au lieu d'être menaçantes. le temps de l'adolescence apporte un peu de malaise.

Calix est bien trop parfait, galant et bourré d'humour. Il a bien quelques sautes d'humeur, mais rien qui peut entraîner la méfiance. Seul un épisode nous amène à douter de sa bienveillance, mais c'est tellement gros qu'on sent que cette scène a été élaborée pour montrer un défaut, un côté obscur chez le monsieur. Comme dit plus haut, j'aurais préféré quelque chose de plus subtile, quelque chose qui relève plus de l'anecdotique, mais qui une fois l'intrigue bien avancée m'aurait surprise en m'en souvenant.

Un second ressort qui m'a chiffonnée est le développement de la relation entre Célia et ses parents. Mis à part les propos de l'adolescente qui expose un problème avec eux, nous n'avons aucune scène à nous mettre sous la dent pour témoigner de l'importance de la situation décrite comme monstrueuse. Alors, quand Joeffrey Sinet balaye le noeud en un clin d'oeil pour amener ce beau monde là où il doit être dans son intrigue, j'ai trouvé ça incohérent. La fille fuit ses parents, on perçoit une tension relationnelle extrême qui dépasse la simple rébellion d'une adolescente et c'est mis sur le côté avec des sourires grâce à un mot magique ? Je n'ai pas été convaincue par ces choix. D'autant plus, que je pense à différents sentiers pour arriver au résultat qu'il souhaitait.

Vous vous demandez après cet étalage majoritairement négatif pourquoi ai-je continué ma lecture ? Déjà pour la plume. Célia parle avec poésie, métaphore et une franchise crue dans la narration. On ressent la désillusion teintée son optimisme lorsqu'elle débarque à Paris pour rebondir. Son cynisme dresse le portrait peu amène de la société. On dirait presque du Zola dans ses descriptions, même quand elle utilise les excréments pour dépeindre les humains. Vous ne verrez plus votre intimité dans les toilettes publiques de la manière par la suite. J

La deuxième raison pour laquelle j'ai poursuivi ma lecture tient de mon côté morbide. Je voulais savoir si la violence allait la submerger enfin et surtout avoir les réponses aux questions que je m'étais posées à la lecture du prologue. J'aime les puzzles et même si l'ombre a mis une éternité à arriver, j'avais pêché trop de curieux poissons pour lâcher le filet et bien dormir sans voir de mes propres yeux le requin abominable.

Après le calme, la tempête gronde. Les douces couleurs crépusculaires de la couverture disparaissent sous les nuages obscurs qui crachent leur tumulte sur les personnages. Je ne peux citer les aspects qui sont exposés dans ce roman sans divulgâcher, mais si vous avez des difficultés avec les ignominies perpétrées par le genre humain, évitez de lire Prête-moi ta mort. Evitez cette torture qui nous montre jusqu'où l'amour et son inverse, son absence, peut mener. Les obsessions que ce concept peut développer au-delà du simple mal être.

En bref, Prête-moi ta mort est un roman déséquilibré. Présenté comme un thriller, il a une la partie solaire bien trop importante par rapport à la descente aux enfers promise dans le résumé. Si les indices pour aiguiller vers la révélation majeure ont été parsemés de manière subtile et judicieuse, il n'en est malheureusement pas de même pour le traitement des personnages qui gravitent autour de Célia, cette âme marquée par le manque affectif, dont on ressent le regard désabusé sur le monde alors qu'elle tentait de se reconstruire une autre vie.
Lien : https://uneloupiotedanslanui..
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C'est à la lecture de la chronique d'une bookstagrameuse, que j'ai eu envie de découvrir ce livre. Je l'ai commandé sur Amazon, et oui, énorme entorse à mes principes, mais le livre étant une auto-édition Amazon, il ne se trouve pas en librairie.

C'est l'histoire d'une jeune femme rattrapée par ses actions passées et les lourds secrets de sa famille.

Le style est un peu dur, le mot qui m'est venu à l'esprit en lisant est : cru, dans le sens où je trouve le style très parlé pas très fin. J'ai bien aimé la construction de l'histoire, dans la première partie du livre, qu'on pourrai qualifier de feel-good, on suit l'héroïne entre présent et passé, c'est fluide, on passe facilement de l'un à l'autre sans se poser de question, on identifie tout de suite les personnes et/ou l'époque. Pour ceux qui ont lu ma chronique : Comme un enchantement de Nathalie Hug, vous savez à quel point c'est important dans ma lecture 🙂
Pour la seconde partie, on peut dire que le présent a rattrapé le passé, (oui, oui, dans ce sens là). Cette seconde partie du livre est, elle, totalement au présent, et là on part dans une toute autre atmosphère et ça devient même carrément très très dur! Je ne peux pas en dire plus au risque de spoiler l'histoire. Enfin on arrive à une conclusion qui n'est pas décevante, et ça, c'est pas toujours gagné!

Je n'ai pas trouvé l'histoire si alambiquée ou extraordinaire. J'ai capté les indices mis en place et donc je n'ai pas eu de révélation éclatante à la fin. Mais ça reste une lecture agréable.
Lien : https://deslivresetmaude.wor..
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J'aime le mélange des genres dans les romans, ces livres que l'on peut difficilement classer et faire entrer dans une case bien précise. J'aime l'originalité, être surprise et déstabilisée durant ma lecture. Ce roman remplit tous ces critères et pourtant ça sera hélas une lecture en demi-teinte pour moi. Je suis bien embêtée pour vous en faire la chronique parce que j'ai tout de même l'intention de vous donner envie de le lire, tout en restant honnête en vous livrant mon ressenti sincère comme toujours.

Ca commence comme un feel-good plutôt cocasse, dixit la quatrième de couverture. Cette partie, beaucoup trop longue à mon goût, ne m'a pas du tout passionnée. Une sorte de romance qui traîne en longueur. Je suis plutôt bon public mais l'humour et les situations dites cocasses ne m'ont pas faire rire une seconde. Voilà, c'est comme ça. C'est personnel, cet humour ne me correspond apparemment pas mais saura faire rire d'autres lecteurs.
Les chapitres alternent les aventures de Célia et le récit de ses plus jeunes années où elle se découvre une passion pour l'écriture. Ces chapitres-là ont été agréable à lire et ont fait que j'ai n'ai pas abandonné ma lecture.

Et puis il y a la plume de l'auteur, fluide, entraînante, que j'ai beaucoup appréciée. Travaillée, un vocabulaire riche, de l'humour, même si ça n'a pas matché avec moi, un je ne sais quoi qui m'a plu d'emblée. Quelques petites redondances qui m'ont un peu agacée mais sinon très agréable à lire. Et ça c'est à découvrir !

L'histoire va prendre un tournant à 180 degrés et le lecteur va se voir plonger dans un vrai cauchemar. Fini de rigoler, qu'on apprécie l'humour ou pas, les choses vont tourner à l'horreur. Fini le feel-good et la romance faites place au thriller. Changement de rythme, d'atmosphère, une ambiance très malaisante s'installe. Un changement brutal qui va vous remuer. Si j'ai vu venir certaines scènes et deviné certaines choses, j'avoue que j'ai été tout de même bien surprise.

Un livre qui pourra plaire aux lecteurs occasionnels de thrillers même si il faut avoir le coeur bien accroché parfois. Un pari risqué que je salue malgré le fait que ça ne l'ai pas fait avec moi. J'aime quand la tension monte, le mystère plane, le suspense. Là pour moi c'est trop brutal.
Je suis néanmoins ravie d'avoir découvert cet auteur.

Une mention particulière pour la couverture, sublime, à qui ma liseuse en noir et blanc ne rend malheureusement pas justice.

Un roman atypique que je vous recommande car même si je suis mitigée, je suis persuadée qu'il pourrait vous plaire et comme je vous le dis chaque fois, c'est toujours mieux de se faire son propre avis. J'espère que j'ai tout de même réussi à titiller un tant soi peu votre curiosité. À lire pour l'originalité et surtout la plume.

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L'intrigue met en haleine au départ...je n'arrivais pas à lâcher le livre,toujours envie de savoir la suite...puis à un moment,ca devient glauque, tiré par les cheveux,malsain,genant(et pourtant j'adore Giebel!)et j'ai moins aimé...déçue par cette seconde patrie ,le dénouement de cette histoire...
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