Les Contreforts

Je risque d'être à contre courant avec ma critique si je la compare au nombre d'avis positifs déjà postés.
J'ai voulu découvrir cet auteur au vocabulaire si ciselé mais chez moi la flamme n'a pas pris, c'est bien dommage mais déjà, dès l'acte 1, je me suis posée la question où l'auteur voulait en venir et franchement quand je commence à soupirer lors de ma lecture eh bien ce n'est pas bon signe pour que je rentre dedans.
J'avoue avoir été hermétique à cette écriture, aucun ressenti, ni bon ni mauvais... rien de ce que certains y auront trouvé de merveilleux ou extra.
Je ne m'eternise pas dans un avis qui restera insipide et aussi peu élaboré, je laisse la place à d'autres qui pourront apprécier cette lecture qui n'est pas dans mes cordes.

Le Château de Montrafet dans les Corbières, est en piteux état, et ses propriétaires ont bien du mal à enrayer sa décrépitude. le lieu étant inscrit au patrimoine National, la famille est menacée d'expulsion si elle ne parvient pas à le sauvegarder. Les occupants du lieu, Diane, Jean, Clémence et Pierre mettent en oeuvre toute leur volonté et leur savoir faire pour protéger leur bien des convoitises de promoteurs locaux. La narration se présente sous la forme d'une tragédie en cinq actes dans un cadre de nature sauvage ou les chevreuils pullulent et représentent un danger pour la population. Bon roman procurant un réel plaisir de lecture, mais qui n'a pas la puissance « d'avant la longue flamme rouge » qui a valu à l'auteur le prix orange des lecteurs en 2020.

Nous sommes dans les Corbières en compagnie d'une famille un peu décalée qui vit dans le château de ses ancêtres, sans avoir les moyens de l'entretenir. Les parents s'accrochent à leur propriété, insufflant à leurs enfants l'amour de la terre de leurs ancêtres. Ce qui paraît être une bonne idée de prime abord ne l'est pas forcément en réalité mais avant d'arriver (éventuellement) à ce constat, nous suivons le quotidien de la famille, qui vit en marge des habitants du village. le père, Léon, est épuisé par une lutte incessante pour garder ses terres. Sa femme le soutient du mieux qu'elle peut, tout comme leurs enfants-adolescents, qui sont très attachés à leur terrain de jeux.

Voilà un ouvrage pour lequel j'ai bien du mal à donner un avis. J'ai eu l'impression durant les trois premiers quarts du roman de lire un roman d'aventures pour la jeunesse avant que l'histoire ne prenne une dimension dramatique qui donne au roman une tonalité différente. La narration est assez classique. L'auteur suit l'ordre chronologique des évènements. Je dois avouer que j'ai eu quelques petits coups de mou durant ma lecture. J'ai préféré le dernier quart du roman, qui ménage plus de suspens.

Si je ne suis pas totalement emballée par ce roman, je lui reconnais toutefois des qualités. J'ai été touchée par le destin des deux enfants de l'histoire, victimes à la fois de l'entêtement de leurs parents et de la cupidité de certains habitants du village. Nous sortons de cette lecture soulagés de ne pas avoir hérités à titre personnel d'une telle propriété, qui représente un véritable fardeau pour les descendants.

Comme vous pouvez le constater, je suis assez partagée sur ce livre. Mais il semblerait que je sois un cas isolé car ce roman a de très bonnes critiques sur Babelio
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Tout ça pour ça...
J'ai ressenti un gros décalage entre le style flamboyant et l'intrigue soit invraisemblable, soit plate : les chevreuils enflammés qui mettent le feu au château, la fille qui devient revendeuse de pièces détachées de camion.
Montagne tarabiscotée qui accouche d'une souris

Pour moi cela a été difficile, à lire, à comprendre, surtout au début c est assez long à démarrer.
J.ai quand même passer un bon moment au milieu de cette belle région.
L histoire est romanesque, on comprends bien les propriétaires du château, qui, de générations en générations essaient de conserver leurs biens au détriment de jaloux, des chasseurs, des promeneur, des gendarmes, les plaintes, de la famille… ils sont 4 Léon et diane, jean et clémence plus son petit copain à se battre pour ce château.
Cela les emmènera quand même à une bataille avec armes jusqu'a la mort et la perte de ce château magnifique, que je ne manquerai pas d'aller voir les restes lorsque je serai dans les alentours.
On apprend ce qu est vraiment un château féodal avec tous ces mâchicoulis et autres, une description de la nature locale des corbières très précise, nous sommes des spectateurs.
La France ne possède plus guère de ces gens-la, frondeurs, résistants, combatifs et combattants pour garder leur patrimoine, car il est évident qu'avoir un château de nos jours et l'entretenir, le restaurer, sans aide, fait parti du miracle surtout si les générations antérieures n'ont pas fait le nécessaire, il en faut du courage, du travail, et je suis très admiratrice de ces gens.

Ce roman se lit facilement car il est très bien écrit et on reconnaît le style de l'auteur.
J'ai adoré « la longue flamme rouge » qui est un roman très complet. Dans « les contreforts «  je ne retrouve pas le niveau émotionnel et la richesse des descriptions de l'environnement de l'histoire malgré des personnages à forte personnalité et qui sont très attachés à leur château, chacun à leur manière.
C'est un roman dynamique dont on attend une fin dramatique inéluctable et qui met un certain temps à arriver. Nous sommes tenus en haleine par le style de l'auteur jusqu'à la fin.
J'attends le prochain roman avec impatience !

Un Guépard moderne & qui se réforme trop tard.
Fable cruelle qui mêle réel & conte. La dure vie des châtelains des temps modernes qui ne veulent pas accepter les changements de la société, le nouveau monde sans scrupule & inhabitué à vivre avec le château..