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3,54

sur 297 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Très belle découverte que ce livre et cette auteure grâce à un cadeau.
J'ai été transportée dans cette péninsule bretonne que j'aime tant: les couleurs, les parfums, les gens aussi
J'ai été touchée par l'histoire, intime, de cette lignée, de cette maison.
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"Nous étions ici, bien sûr, dans cette maison. Toutes les choses importantes se sont toujours passées l'été, pendant les vacances, dans cette maison. La maison de Bretagne, comme nous disions."

Une maison, une famille, des souvenirs d'enfance, des blessures enfouies. Claire en est à présent l'unique propriétaire depuis le décès de sa mère six ans auparavant et le refus de l'héritage par sa soeur avec laquelle les liens sont rompus. Elle n'y va plus, un agent immobilier se charge de la louer pendant les vacances. Les locataires se plaignent de l'inconfort et Claire se décide à vendre, s'en débarrasser une bonne fois pour toute de cette maison qu'elle n'aime pas. Une semaine de congés hors saison, et ce sera réglé pense-t-elle. Mais ce qu'elle découvre en arrivant l'amène à jeter un tout autre regard sur son séjour, sur cette maison et les non-dits qu'elle renferme.

Ce que nous conte Marie Sizun c'est une histoire de renaissance, de réveil, de réconciliation. Une tristesse pourtant bien accrochée chassée peu à peu par les embruns et le souffle de l'océan. Claire est une femme solitaire, empêchée par la colère, les regrets, l'incompréhension et le ressentiment ; plongée dans une situation qui agit comme un twist l'obligeant à changer de point de vue elle va redécouvrir son environnement, ses proches et jusqu'à ses propres aspirations. Pour enfin s'autoriser à vivre apaisée. Mais ce roman est aussi un décor, celui du Finistère en octobre, de l'Ile Tudy entre deux eaux un peu comme Claire, des ciels changeants déployant toute une gamme de gris et de bleus sur lesquels ressort le blanc des maisons. Un décor qui agit sur Claire, lave le poids des drames anciens, réveille son âme d'artiste trop longtemps brimée. Une libération.

Un roman peint comme une aquarelle qui vient souligner la légèreté du beau, invite à respirer, à s'ouvrir, s'alléger et se pardonner.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Une maison de famille dans laquelle la narratrice venue pour la vendre va découvrir un cadavre enfin plutôt plusieurs cadavres. Un vrai celui d'un jeune homme mais également les cadavres qui traînent dans ses souvenirs : son père disparu en Argentine, sa grand-mère Berthe, sa soeur Armelle et surtout celui de sa mère, Anne-Marie et surtout tout ce qu'elle ignore,.
Il y a des questions sans réponse, des pourquoi jamais résolus mais une maison familiale est également un lieu de transmission et c'est le cas ici.
Comme dans tous les romans de Marie Sizun il y a une atmosphère douce, enveloppante, un charme, une délicatesse même si on obtient pas de réponses car l'important n'est pas là. Non, il s'agit d'une ambiance qui vous touche, qui vous entraîne dans son histoire, une histoire simple ou pas et tout cela tient à une écriture fine, vraie, au plus près des sentiments.
Jamais déçue quand je retrouve cette auteure.
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Claire n'en peut plus de cette maison de Bretagne, dont elle a héritée, où depuis l'enfance elle y passe ses vacances. Elle n'en peut plus des souvenirs qu'elle contient. Cette maison maudite que son père a quittée quand elle avait dix ans, et qui n'est jamais revenu ni là, ni dans leur appartement de Paris. Elle n'en veut pas des souvenirs de sa soeur qu'elle déteste et qu'elle n'a pas revue depuis si longtemps. Et elle n'en peut plus de cette maison dans laquelle sa mère a glissé des jours longs et tristes.
C'est décidé, elle va la vendre ! Mais quand elle arrive sur place, impossible de mettre en branle tout le dispositif : la maison contient un cadavre et une enquête est ouverte.
Obligée de rester sur place, ces jours forcés vont l'obliger à remonter dans ses souvenirs, à analyser et replacer les situations vécues, à comprendre les liens qui l'unissaient aux autres membres de sa famille et à renouer avec son histoire, sa vie.

Une belle écriture délicate et douce, qui dépeint parfaitement l'ambiance automnale et les couleurs de la Bretagne, tout autant que les sentiments de Claire.
Un beau texte sur la résilience, sur une histoire d'amour entre une mère incapable d'aimer ses filles, de s'ouvrir à elles et d'être aimée en retour. Beaucoup de mélancolie et de tristesse jalonnent ces pages, en accord parfait avec ce mois d'octobre sûr l'île Tudy, gris et pluvieux.
« Et je comprenais qu'une maison, ce n'était pas seulement des murs, un toit et des souvenirs de famille, doux ou cruels, mais aussi le pays où elle a été plantée. La maison de Bretagne, c'était la Bretagne, sa lumière, ses couleurs, ses parfums ! »
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Claire vit à Paris mais possède, dans le Finistère, une maison qui a appartenu à sa Grand-mère et dans laquelle elle passait ses vacances.
Bien décidée à la mettre en vente, elle a pris une semaine de vacances pour s'en occuper... Las! une mauvaise surprise l'attend, qui va compromettre ses projets.
Claire alors revisite son enfance, son adolescence, le mal être de sa mère, l'abandon de son père, la gentillesse de sa grand-mère, le mystère entourant sa soeur.
C'est un roman plein de nostalgie, de belles images de la Bretagne, de souvenirs qui remontent et repartent comme la marée.
Une belle écriture, un roman plein de tendresse.
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Une nouvelle fois, me voilà conquise par un roman de Marie Sizun. J'ai aimé mettre le cap sur le Finistère sud avec Claire, la narratrice. Cette dernière a pris une semaine de congés pour se débarrasser de la maison Bretagne où elle passait ses vacances en famille. Famille majoritairement féminine puisque composée de sa mère Anne-Marie, de sa jeune soeur Armelle et de Berthe, sa grand-mère maternelle. Elle voue une adoration réciproque pour son père, artiste peintre. Obnubilé par ses toiles, il est peu présent auprès de ses filles puis les abandonne. Arrivée à l'Ile, elle trouve un jeune homme décédé dans le lit de sa grand-mère. S'en suit une enquête pour découvrir son identité et savoir comment il a bien pu entrer. Cet évènement autrement que prévu déclenche les souvenirs de Claire. Et l'on découvre de nombreux non-dits, des blessures à vif, de la solitude, des maladresses. Je trouve que Marie Sizun excelle dans la description des sentiments et des fragilités. Quant à la nature, la météo et ce coin de Bretagne, j'avais l'impression d'y être. Que du bonheur.
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Claire prend huit jours de congés pour se rendre en Bretagne, sur l'île Tudy. L'agent immobilier qui s'occupe de la location de la maison héritée de sa mère, l'appelle pour lui signaler un certain nombre de problèmes. Claire prend alors la route direction le Finistère. Lorsqu'elle arrive sur l'île de son enfance, une mauvaise surprise l'attend : elle découvre un corps gisant dans un des couloirs. La police arrive sur les lieux, une enquête est ouverte et, à côté de cela, ce sont tous ses souvenirs qui refont surface.

"La maison de Bretagne" est une histoire de femmes car c'est au travers du portrait de plusieurs d'entre elles que celui de Claire se dessine.

L'enquête policière qui se met en place dès les premières pages n'est pas le centre de l'histoire. Elle est d'ailleurs rapidement résolue. Mais, elle déclenche tout un tas d'émotions et fait surgir des souvenirs d'enfance.

L'achat de cette maison en Bretagne est d'abord l'idée et le projet de Berthe, la grand-mère, puis la continuité est assurée par Anne-Marie, la mère, avant que Claire et Armelle en héritent. C'est finalement Claire qui en devient propriétaire. Et cela fait maintenant six ans qu'elle est transformé en lieu de vacances.

Dans cette maison, toute la famille s'y rendait durant les congés scolaires, Claire y a vu le déchirement de ses parents, la descente en enfer de sa soeur et la fin de vie de sa mère. Il y a eu des silences, des questionnements, des moments de joie, de nostalgie et beaucoup de tristesse.

C'est un roman dans lequel Marie Sizun parle d'héritage, de famille, d'enfance, et d'art.

Un livre touchant, empreint de douceur et d'humanité.



Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Claire nous emmène en Bretagne dans l'intimité d'une maison, d'une famille.
Claire, c'est cette petite fille qui a passé toutes ses vacances chez sa grand-mère à l'île Tudy avec ses parents et cette soeur qu'elle n'a jamais vraiment compris.
Claire est maintenant adulte et décide de prendre une semaine de vacances pour se débarrasser de cette maison qui ne lui rappelle que de mauvais moments sauf que quand elle arrive, elle découvre un corps dans l'ancien lit de mamy. Petit détail qui va remettre en question le programme de sa semaine.
Est-on vraiment prêt à tirer un trait sur nos souvenirs ? Ils font parti de nous, de ce qui nous a façonné.
J'ai aimé l'atmosphère qui se dégage de ce livre, d'abord très sombre comme le temps breton peut l'être, dans la tête de Claire c'est la tempête et le brouillard, elle se souvient des années sombres, et puis l'espoir renaît, les souvenirs s'apaisent, ne dit-on pas qu'après la tempête vient le beau temps.
Je ne sais pas si vous avez déjà vu la Bretagne en hiver mais le nombre de maison aux volets fermés fait mal au coeur. Chaque maison a une âme, des souvenirs, c'est comme si on les mettait en pause pour qu'elles puissent taire les secrets de famille et puis les beaux jours reviennent et permettent aux âmes qui les habitent de se réveiller. Ce livre, c'est ça, avec une plume délicate, Marie Sizun nous fait rentrer dans l'intimité d'une de ces maisons, y découvrir son histoire, la faire revivre.
Une très belle lecture pour ma part
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Avec ce roman, l'autrice montre toute son affection à la région de Loctudy où elle vient depuis l'enfance et à son amour de la peinture. Un récit d'ambiance, un roman de l'intime où l'enquête policière, bien secondaire, plonge Claire dans ses souvenirs des temps heureux, lorsque Berthe sa grand-mère et Albert son père, étaient encore vivants.

Depuis leurs décès, la maison du roman a perdu ses attraits et ses âmes, elle est louée à des vacanciers et sa propriétaire, Claire, vient y passer une semaine afin de la vendre pour s'en débarrasser.

Elle y découvre un jeune et beau jeune homme passé à trépas, il ressemble à son père. Ce qui l'oblige à rester plus longtemps que prévu et ouvre la boite à souvenirs.

Les souvenirs affluent, les bons comme les mauvais, la maison qui sent le moisi et le salpêtre quand on y revient aux beaux jours, le bercement ou la fureur des vagues, les femmes qui ont vécu seules dans cette maison pour diverses raisons, sa soeur, mal aimée et sortie de sa vie, son père qu'elle a accompagné un matin à la gare et qui n'est jamais revenu, autant de sujets sur lesquels notre héroïne revient.

Claire va sonder les liens qui l'ont unie à son père trop tôt disparu, à sa mère, à sa soeur avec qui elle a perdu le contact. Les odeurs, les couleurs de l'océan et du ciel breton prennent une large place, plongeant le lecteur dans l'atmosphère douce et apaisée des émotions et des souvenirs de l'héroïne.

Quelques personnages secondaires concourent à reconstruire l'histoire de leur mère et à donner envie à Claire de poursuivre son chemin en Finistère. On retrouve le thème de la famille cher à Marie Sizun, et une atmosphère empreinte de calme et de douceur.

Un roman où il se passe finalement peu de choses mais bien plaisant à lire avec cette Bretagne en toile de fond, le vent, l'océan, la renaissance de Claire et les nouvelles amitiés qu'elle va tisser. La plume de l'autrice est belle et lumineuse et je n'ai fait qu'une bouchée de ce roman.

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Cette maison de Bretagne héritée de sa grand-mère, Claire, parisienne, ne l'aime pas. Trop de souvenirs. Elle se rend sur place une dernière fois pour la vendre. Mais une surprise désagréable l'attend à l'intérieur et l'oblige à reporter ses projets. Chaque jour de la semaine qu'elle passe sur place est l'occasion de revenir sur une partie des souvenirs associés à cette maison, ceux de sa grand-mère d'abord, de son père aussi, de sa jeune soeur perdue de vue et surtout de sa mère qu'elle ne peut ni comprendre ni aimer, à l'image de cette maison. Après l'orage et les grandes marées, la brume se dissipe et les souvenirs de Claire prennent une teinte nouvelle. Les zones d'ombre ne sont plus les mêmes, la nostalgie et le remords s'installent, accompagnés d'une nouvelle vision de l'avenir.
Dans ce roman en demi-teintes comme les aquarelles de Claire et les tableaux de son père, le temps qu'il fait est changeant comme le temps qui passe, les non-dits ont le poids de révélations, les portraits des femmes de la "maison des veuves" sont à l'image de cette île de Bretagne où se croisent le passé immuable et l'espoir d'une réconciliation.
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