Faux témoin

J'avais adoré "Son vrai visage" de Karin Slaughter donc j'ai voulu la découvrir avec un autre titre.

"Faux témoin" nous promet un thriller juridique, mais en vérité, on ne suit qu'une préparation de procès un peu particulière...

Le roman s'ouvre sur un flash-back : celui qui relie Leigh et sa soeur Callie à un meurtre. Elles ont effacé toutes les traces de ce meurtre et ont fait croire que leur victime s'est enfuie on ne sait où. Il n'y a jamais eu aucun soupçon. 30 ans plus tard, le fils de leur victime, Andrew, demande à Leigh de le défendre parce qu'il est accusé de viol. Andrew semble tout savoir sur le meurtre d'il y a 30 ans, mais comment est-ce possible puisque personne n'en a jamais rien su ?

Ce thriller m'a semblé long à démarrer. Il ne s'y passe pas grand-chose d'intéressant... Ce qui m'a poussé à continuer, c'est l'envie de savoir : comment Andrew a-t-il appris pour le meurtre de son père ? Comment Leigh va-t-elle s'en sortir ? Parce qu'Andrew veut la faire chanter, la faire payer. de plus, Karin Slaughter ajoute le contexte du COVID à cette histoire, ce qui rend l'ambiance encore un peu plus pesante.

C'est donc l'ambiance du roman qui m'a principalement plu, ainsi que la relation entre Leigh et Callie. Étant grande soeur, je me suis pas mal identifiée à Leigh qui s'occupe de sa soeur depuis toujours.

Je pense continuer à découvrir les thrillers de cette autrice, mais ce titre-ci ne m'a pas particulièrement charmée.
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Karin Slaughter a l'art et la manière de tenir son lecteur en haleine. Dans ce thriller, deux histoires sont explorées en parallèle. L'une se passe lors de la jeunesse des deux soeurs et de Trevor, la seconde à l'époque du COVID, ce qui met encore plus de réalisme dans l'histoire. Les thèmes de la maltraitance, du viol, de la culpabilité et de la manipulation sont les piliers principaux du récit. Les comportements des êtres humains sont décortiqués. Les personnages sont aussi attachants que détestables. L'ambiance est noire et malaisante, parsemée de violences physiques et psychologique. Un thriller sombre.

Karin Slaughter est en train devenir une de mes autrices américaines préférées !!

Alors cette fois, on est sur une histoire solo, un one shot.

Ce que je préfère avec elle, ceux sont ses personnages féminins, ils sont tellement riches, développées, complexes, ni bons , ni méchants…juste terriblement humains.

8 jours, c'est ce dont disposent Leight et Callie pour sauver leurs vies.

Tout a basculé pour elles, il y a 20 ans, depuis elles ont survécu, chacune à leur façon, de manière diamétralement opposées . Mais quand le petit Trevor réapparait sous sa nouvelle identité et en plus accusé de plusieurs viols…tout bascule pour nos deux soeurs ! Il sait ce qu'il s'est passé…et il compte bien en tirer profit.

Ce qu'il s'est passé ? Vous allez très vite l'apprendre, dans le chapitre d'introduction…qui est…incroyable…incroyablement glaçant…L'autrice amène cette histoire de façon tellement percutante que lorsque vous avez fini ce premier chapitre vous n'avez pas le choix que de finir ce livre.Mais attention, ce chapitre laisse un petit goût aigre en arrière de la gorge.

C'est un livre qui aborde beaucoup de sujets difficiles( maltraitance, viols, pédophilie, toxicomanie…) la vie de ces deux soeurs est loin d'être un comte de fée. Mais c'est toujours abordé avec beaucoup de recherche sur la thématique,beaucoup de sensibilité et d'intelligence .

Petite précision, l'histoire se déroule en 2021, en pleine épidémie de Covid. Karin Slaugther explique qu'elle n'a pas voulu l'effacer car elle souhaite que ses romans s'intègrent dans l'actualité.Il est bon aussi de rappeler que les américains n'ont pas vécu l'épidémie de la même façon que nous, ils n'ont pas été protégé comme nous et qu'ils ont bien plus souffert que nous. Et j'ai pu le constater lors de mon dernier séjour là bas.

BREF…UNE VRAIE RÉUSSITE

Merci Harper Collins pour cette lecture
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Faux témoin de Karin Slaughter

Leigh Collier est une avocate divorcée qui vit avec sa petite fille. Son patron lui apprend qu'un client accusé de viol avec violences veut absolument qu'elle reprenne son dossier pour un procès devant jury à une semaine du passage au tribunal. A priori elle ne connaît pas ce nom mais dès la rencontre, elle va être projetée vers son passé qu'elle a tenté d'enterrer. Une nuit où tout a basculé pour sa soeur et elle. Elles pensaient avoir éliminé toutes les preuves de ce qu'elles avaient dû faire, qu'il n'y avait ni trace ni témoin…
En parallèle à la préparation du procès et à l'enquête sur les actes assez ignobles dont Andrew Tenant est accusé, Leigh remonte vers son passé, sa relation chaotique avec sa soeur Callie toxicomane, son divorce, son parcours jusqu'à sa rencontre avec Andrew.
J'ai aimé le processus des révélations très maîtrisées tout au long de l'histoire. On découvre petit à petit le drame qui lie Leigh et Andrew en mettant en parallèle le processus d'agression d'Andrew.
Un thriller juridique au début puis machiavélique, très efficace et addictif qui prend des tournures très surprenantes. Les personnages sont prêt à passer outre toutes les règles par instinct de survie et pour sauver les leurs.
L'autrice a ancré son histoire dans le contexte de la pandémie qui se rappelle subtilement.
Je découvre l'autrice avec ce titre et je suis ravie de cette découverte. Sa plume est fluide et la construction était bluffante !

L'autrice nous plonge dans une enquête criminelle complexe, où les secrets de famille et les traumatismes refoulés sont au coeur de l'intrigue.

Karin Slaughter maîtrise l'art de la manipulation nous mettant sur plusieurs pistes tout au long du thriller. Les protagonistes vont révéler leurs faiblesses et leurs sombres secrets et nous on remet tout en perspective.

L'autrice aborde également des sujets difficiles tels que les abus sexuels et les traumatismes, avec une grande sensibilité.

Cependant, j'ai ressenti des longueurs en lisant ce gros bébé de près de 650 pages.
J'aurais préféré que certains passages soient écourtés.

Je remercie Harpercollins pour l'envoie de ce livre.

DÉCEPTION

Ce roman est écrit pendant la période du COVID donc on a beaucoup de références. Dans l'ensemble, ce roman est long : les chapitres, le déroulement de l'action...

J'ai eu du mal à accrocher à l'histoire dès le départ. Il m'a manqué un petit quelque chose qui me donnait envie de tourner les pages davantage.
Ce roman traite cependant de plusieurs sujets : violence, drogue, pédophilie...

En résumé, la longueur de ce roman lui porte préjudice. On perd en suspense, en envie de découverte...

Harleigh et sa soeur n'ont jamais eu la belle vie. Dès leur plus jeune âge, elles ont dû commencer à travailler pour survivre. Acceptant un petit boulot de baby-sitter chez un de leur voisin, chacune leur tour, elles vivront l'enfer. Deux décennies plus tard, vivant tant bien que mal avec ces souvenirs douloureux, les deux soeurs se font rattraper par le passé qui n'a pas l'air de vouloir les lâcher...

Le tout commence sur les chapeaux de roues par une scène d'une rare violence : on sait dans quoi on met les pieds, ça c'est sur ! du coup quand j'ai commencé le roman je me suis dit « Waw je vais vers un coup de coeur là ! ». Malheureusement ce ne fut pas le cas même si je dois avouer qu'on l'a frôlé ! Pourquoi allez-vous me demander ? Et bien, pendant toute la première partie du roman le rythme est effréné, les informations savamment distillées pour qu'on cherche pas nous-même puis, arrivé au milieu, j'ai senti comme un gros creux, un gros ralentissement qui a essoufflé mon coup de coeur. Fort heureusement l'auteur parvient à relancer la machine et à offrir une fin exceptionnelle qui m'a ému aux larmes mais le mal était déjà fait et le coup de coeur envolé.

Le style de l'auteur est très descriptif, oh que oui ! Tellement descriptif que j'avais l'impression d'être totalement dans le roman, de limite être un personnage moi-même, de tout voir de mes propres yeux, de tout ressentir à fond ! Quel plaisir ! Elle prend vraiment son temps pour les détails et on peut avoir l'impression que c'est totalement inutile mais quand tout finit par se recouper, on comprend que chaque détail avait son importance ! Énorme mention spéciale à l'ambiance ! Mais quelle ambiance ! Tellement lourde, tellement pesante ! Même après avoir refermé le livre j'ai eu du mal à en sortir tant j'en étais imprégnée !

Les personnages sont un des points forts du roman. Torturés mais n'abandonnant jamais, ils sont puissants et attachants ! L'amour qu'il y a entre eux m'a ému plus d'une fois tant l'auteur parvenait à me le faire ressentir !

En bref, ce fut une superbe lecture qui me donne envie de lire d'autres livres de cette auteure !

J'ai lu ce roman dans le cadre du prix Harper Collins Poche et je n'avais jamais lu cette autrice auparavant.
Malheureusement, je ne vais pas être très positive sur ce retour et je le regrette. J'ai trouvé le roman très long, trop long. Il faut dire que c'est un beau bébé de plus de 600 pages et que beaucoup de détails inutiles viennent alourdir le récit. Les chapitres sont également très longs et pour moi ça casse un peu le rythme du récit.
La plume de l'autrice était agréable et l'intrigue très intéressante mais je ne suis au départ pas très attirée par les polars « juridiques » et ce roman vient confirmer mon ressenti, on ne peut pas tout aimer (et heureusement). D'autre part, j'ai trouvé les thématiques de ce roman très violentes (pédophilie, violences faites aux femmes, addiction aux drogues) et je pense que la période n'était pas propice pour moi. Notons aussi la forte présence du Covid dans ce récit qui a été écrit durant cette funeste période et je pense que nous en avons tous suffisamment entendu parler.
J'ai vu d'excellents retours sur les réseaux et parmi mes « collègues » faisant partie du jury mais je pense que ce roman ne m'est tout simplement pas adressé. N'hésitez pas à vous faire votre propre avis et à revenir vers moi pour en parler.
Je pense avoir d'autres romans de l'autrice dans ma PAL et je retenterai peut-être un jour…

Je n'ai qu'un mot (plusieurs en l'occurrence) à dire : à lire absolument. L'histoire est très bien menée, le suspens est entier avec de nombreux rebondissements. On se demande comment cela va se terminer. En plus de cela, l'auteur aborde des thèmes sociétaux comme la pédophilie, les violences, la maltraitance..

Il m'aura fallu presque un mois pour venir à bout de ce "pavé" de 626 pages !! J'avais été tentée par le résumé et l'auteure qui ne m'était pas inconnue, ayant offert l'épouse silencieuse cette année à une amie, ayant dans ma grosse PAL Au fil du rasoir, et ayant déjà lu Broken. Cependant, j'ai traîné sur ce thriller à cause de nombreuses longueurs qui m'ont empêchée de rester concentrée sur l'histoire qui reste malgré tout riche en rebondissements, mais peut-être pas autant "choquants" que le sujet de départ aurait pu laisser imaginer. Il y a également des répétitions, ce qui arrive sur un livre aussi long.
Je n'ai pas forcément apprécié de me retrouver en parallèle avec le virus pendant ma lecture, surtout que ça n'apporte rien à l'histoire. Il me semble que l'actualité et les infos nous inondent encore avec ça, donc pour moi, la lecture est synonyme d'évasion et non de rappels de la vie actuelle.
J'ai apprécié le personnage de Callie, plus sensible que celui de sa soeur Leigh. Elle s'accroche malgré ses problèmes d'addiction, quand sa soeur, pourtant avocate, ne sait pas trop comment gérer son nouveau client, qui n'est autre que l'enfant que sa soeur et elle-même avaient gardé quand elles étaient de très jeunes adolescentes. Leigh m'a donc moins convaincue. L'histoire se lit mais pour moi, elle est bien trop longue et aurait méritée d'être plus cadrée.