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4,16

sur 245 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
L'auteur Robert Lee Maupin ou plus joliment auto-nommé Iceberg Slim et Chester Himes ont en commun d'avoir fait de la prison, l'un épisodiquement, l'autre de manière plus soutenue et d'être contemporains le style diffère : l'un rapporte sa vie et en fait un business au thème porteur, l'autre un objet militant pour la cause des noirs

Quel crédit peut on porter sur la véracité de cette narration présentée comme autobiographique ?
Elle semble très bien romancée et documentée mais limités dans la diversité on rabâche !. le préambule est plutôt précautionneux . Un prétexte pour ce qui suit !
Évidemment quand on a été projeté, par son père, contre un mur en bas âge ça traumatise de même que d'être convié à un coït féminin sans l'avoir demandé et au même âge...Et donc les circonstances atténuantes… Ça excuse !

Et puis une fin larmoyante au sujet de maman du bandito contrit


Avec le QI élevé 175 dont il dit être doté il est étonnant qu'il ait suivi ce parcours car d'autre au QI plus modestes ne sont pas tomber dans ce banditisme sordide d'égout . Pour un petit mac à chaussures à 500 dollars combien de millions de besogneux : noirs , petits blancs, petits asiatiques et autres?
Donc si on considère cela, la fierté, vantardise , la satisfaction évidente de s ‘épandre sur les sévices infligés, alternés de repentance et brèves interrogations dignes de St François d'Assise, on constate un savant mélange de genre et donc Maupin avec sa verve , peut-être, crue, vulgaire à bon escient ainsi que policée lorsqu'il le faut nous raconte des histoires mais des histoires merdeuses


Ce livre n'est même pas un livre social qui explicite la condition des noirs car toute la malfaisance montrée s'exerce par des noirs sur des noirs Il y a des bons noirs comme le père nourricier, travailleur, bon père de substitution, aimant sincèrement sa conjointe mais il est broyé par le mal idem pour la mère repentante mais qui a bien contribué à la future déchéance de son fils encore que…

La logorrhée incessante des « putes » , « négresses », « pétasse », « négro », « salopes » d'une part montre la limitation du vocabulaire de ce soi-disant écrivain au QI 175 et d'autre part sa satisfaction non dissimulée à se vautrer dans la fange. le vocabulaire, encore, ou parfois ce scribouilleur hésite : femme ou pétasse, noire ou négresse, michetons ou macs, petits blancs ou homme Blanc, soit avec minuscules soit majuscules idem sans parler de « maman » ( à son âge!) pour les noirs montre une recherche du sensationnel il ne sait plus comment rendre son texte encore plus avilissant ! de la surenchère

La satisfaction aussi de rabaisser ses « employées » en leur donnant le QI d'une huître malgré quelques raisonnements très sensés. Etrange !

La satisfaction de s'interroger philosophiquement sur lui-même assez prétentieuse.
Une tchatche toute négroïde assumée et une autolâtrie insupportable
La satisfaction de prendre Le Blanc pour une pourriture finie, un dégénéré en comparaison du noir à haut idéal : le Mac !

Une narration complaisante sur la prostitution : manne financière certaine


Livre assez désagréable car il ne peut être tenu pour une oeuvre littéraire proprement dite avec un style exécrable
Il ne peut pas être tenu pour un livre social et donc un acte militant car l'auteur ne semble pas savoir ce qu'est l'humanité et chie autant sur les noirs que sur les blancs Son seul soucis étant la propreté de ses godasses blanches à maquereau à bouts noirs et fleuris et ses costards
Et comme biographe, Robert Beck ne vaut pas tripette : ses souvenirs magnifiés sonnent très faux, il restera toujours le petit vaurien sans envergure qu'il a été  !
On retrouve la même complaisance que dans « American psycho » de Ellis la qualité et l'imagination en moins
Un torchon au niveau du caniveau qui pourtant se laisse lire
Le fait est que ce genre d'ouvrage est nettement en dessous de la vérité la vie réelle dépasse très souvent la fiction et de loin mais ce qui est déplorable c'est que ce gratte-papier se refasse du fric avec ses méfaits passés
Ses « employées » doublement exploitées Terrifiant !
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