AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Découvrez les meilleures listes de livres


Collection Soul Fiction, le meilleur de la Littérature Urbaine
Liste créée par Pecosa le 13/02/2024
18 livres. Thèmes et genres : littérature américaine , littérature urbaine , afro-américains , états-unis , éditions

Aux Editions de l'Olivier



1. Apportez-moi la tête de Lennie Jack
Vern E. Smith
3.00★ (7)

Willis McDaniel est un des hommes les plus dangereux de Detroit. Il a le monopole du trafic d'héroïne et les moyens de le conserver. Pour oser s'attaquer à lui, il faut une grande inconscience, un plan minutieusement préparé et des appuis solides. C'est le cas de Lennie Jack, un petit dealer de vingt-six ans, vétéran du Vietnam et bien décidé à prendre la place de McDaniel. Première phase : détourner une importante livraison d'héroïne sans trop de pertes. Deuxième phase : s'emparer du territoire ennemi. C'est là que les choses se compliquent. Poursuivi à la fois par les hommes de McDaniel et par des flics corrompus, Lennie Jack comprend que sa vie ne vaut plus grand-chose. Le massacre commence. C'est en se passionnant pour le marché de l'héroïne que Vern E. Smith a eu l'idée de ce roman, parce qu'il avait " découvert toute une microsociété, à la fois effrayante et fascinante - des vies tout simplement extraordinaires ". Avec leurs vestes en vison blanc, leurs bottines rouges et leurs costumes bleu lavande, les voyous décrits par Smith font penser aux gangsters juifs immortalisés par Isaac Babel.
2. Bienvenue en enfer
Clarence Levi Cooper
3.37★ (55)

« Tombé pour détention et trafic de drogue, John est incarcéré à la "Ferme" : Détenus, matons et psychiatres s'y affrontent avec d'autant plus de brutalité que tous partagent la même défiance envers un système absurde où les remèdes sont bien pires que le mal. Bienvenue en enfer est la chronique d'un monde vertigineux, mais aussi la métaphore d'un enfermement plus essentiel. Cette prison intérieure dans laquelle se débat le héros, celle d'une irrémédiable lucidité. Sur le piège de sa condition. Et sur la condition de l'homme en général. Le roman prend alors toute sa dimension, celle d'une tragédie universelle, magnifiquement exprimée. » Michel Abescat (Le Monde)
3. Blanc comme neige
George P. Pelecanos
3.97★ (284)

Washington (D.C.). Leona Wilson veut laver la réputation de son fils, policier noir tué à la suite d'une bavure, et faire graver son nom sur le mur du mémorial de la police de la ville. Elle fait appel à Derek Strange, un ancien flic noir d'une cinquantaine d'années, aujourd'hui détective privé, pour connaître la vérité. L'affaire, qui a fait l'objet d'une enquête pointilleuse, s'est déroulée une nuit durant laquelle Wilson, qui n'était pas en uniforme, a été surpris par deux collègues alors qu'il braquait son arme sur un homme. Jugeant cette attitude menaçante, l'un des policiers, Terry Quinn, un Blanc, a abattu Wilson. Depuis, il a démissionné de la police pour devenir vendeur de livres et de disques d'occasion. Pour mener sa contre-enquête, Derek Strange décide de le rencontrer et, convaincu de sa bonne foi, lui propose de l'assister dans ses recherches au cours desquelles les deux hommes vont visiter une partie des bas-fonds de la ville, côtoyer flics ripoux, junkies et exclus du système. Derek Strange est un nouveau personnage tout aussi attachant que le privé Nick Stefanos, qui, comme lui, officie à Washington. Ses origines ethniques et sa fine connaissance du terrain en font l'homme idéal pour témoigner à propos du racisme car, au-delà du fait-divers, cette question constitue le sujet central de ce roman noir plein de suspense.--Claude Mesplède
4. Corner boy
Herbert Simmons
2.50★ (8)

Saint Louis, fin des années 40. Jake Adams a dix-huit ans. Sapé comme un prince, il roule en Buick Dynaflow et séduit toutes les filles. Et fonce dans un rêve américain qui n'est pas destiné aux jeunes Noirs. Il a mis la main sur le seul filon exploitable pour un garçon comme lui – le nouvel or blanc qui commence à couler à flots dans les rues de son ghetto. Jake est un dealer, et ce nouvel emploi lui apporte tout ce qu'un homme peut désirer argent, amis, femmes, gloire et reconnaissance. Car dans son quartier, Jake n'est pas un criminel, mais un héros. Mieux, un modèle. Mais il est des frontières qui ne doivent pas être franchies. Lorsqu'il est arrêté par la police locale en compagnie d'une femme blanche, sa vie bascule subitement. Vendre de la coke est une chose, toucher à une femme blanche en est une autre. Bâti à toute allure, l'empire de Jake s'écroulera d'autant plus vite. La force de ce livre ne tient pas seulement à son écriture. C'est aussi un roman social, très réaliste, qui porte un regard impitoyable sur la vie dans la rue et la société noire de l'époque, dont il dénonce l'injustice.
5. Funky Guns
George P. Pelecanos
3.89★ (155)

Washington DC, juillet 1995. Roman Otis et les frères Frank et Richard Farrow, qui se sont connus au pénitencier, attaquent une pizzeria de la ville. Ils ont été bien renseignés car la boutique sert de relais dans un circuit compliqué d'argent à blanchir ; ils mettent la main sur un petit magot. Le patron de la pizzeria qui tentait de riposter est abattu. Ses employés, témoins du meurtre, subissent le même sort. Le policier William Jonas surprend les truands. Il réussit à abattre Richard mais les deux rescapés le blessent grièvement avant de s'enfuir en voiture en écrasant Jimmy, le bambin de Dimitri Karras, qui se promenait dans la rue. Trois ans plus tard, la tuerie n'a pas été élucidée par la police, et comme ils en ont pris l'habitude, les proches des victimes se réunissent une fois par semaine en séance de soutien. Karras se voit proposer un petit boulot dans une gargote où travaille déjà Nick Stefanos qu'il a connu dans sa jeunesse. Cette activité régulière va lui permettre de reprendre goût à la vie, mais il garde toujours la haine chevillée au corps pour venger la mort de son enfant. Il apprend que les tueurs ont adressé une lettre de menace à Jonas, le flic blessé dans le hold-up qui vit depuis dans un fauteuil roulant. Après King Suckerman et Suave comme l'éternité, ce roman clôt la trilogie du ghetto de Washington durant les années soixante-dix à quatre-vingt-dix. Il sert aussi de lien à une autre série consacrée aux enquêtes de Nick Stephanos, barman du Spot et détective intermittent. Une nouvelle chronique de Pelecanos, aussi réussie que Un nommé Peter Karras, Grand Prix du roman noir 2001 de Cognac. --Claude Mesplède
6. King suckerman
George P. Pelecanos
3.98★ (267)

D'origine grecque, Dimitri Karras est revendeur "d'herbe" dans un quartier pauvre de Washington. Accompagné de son ami, le Noir Marcus Clay, il passe se ravitailler chez un petit caïd italien, Eddie Marchetti. Celui-ci est en pleine transaction avec un quatuor de tueurs venus de Caroline pour acheter de la cocaïne. L'entretien tourne mal. Quelques coups sont échangés avec les sudistes et en représailles, Clay empoche le paquet de dollars qu'ils avaient versés à l'Italien. Les deux parties vont désormais s'affronter et tous les coups seront permis. Sur cette trame de vengeance et de guerre mortelle (qui s'achève le 4 juillet, alors que la population fête joyeusement le bicentenaire de l'indépendance), Pelecanos reconstitue de façon efficace l'atmosphère d'un quartier de Washington avec moult détails sur la vie quotidienne des Noirs. Si les petits matchs de basket, la fumette et la soul music occupent une place importante dans leur existence, le cinéma est aussi très présent, plus particulièrement ce qu'on a appelé la "blaxploitation", cette série de films violents avec des "héros" noirs, qui débuta en 1971 avec Sweet Sweetback Baadass Song, écrit, réalisé et produit par Melvin Van Peebles. Premier volet d'une chronique sur la ville de Washington durant les années soixante-dix, King Suckerman est une reconstitution historique chaleureuse, écrite de façon béhavioriste, et qui permet de découvrir un milieu jusqu'alors bien négligé par le roman noir. On retrouve le héros du roman dans Un nommé Peter Karras, prix Cognac 2001 du roman noir étranger. --Claude Mesplède
7. Mama black widow
Iceberg Slim
4.31★ (203)

Otis Wilson hésite entre la femme qui le désire et la femme qu’il désire être. Il lutte contre son homosexualité et sa féminité, contre ces pulsions qui le poussent à se travestir et qui lui valent d’être rejeté, méprisé, violé. Il se remémore aussi le destin tragique de sa famille, qui quitta les plantations du Sud pour chercher fortune au Nord mais n’y trouva que la violence et la misère du ghetto. Recueillant ce témoignage, Iceberg Slim nous livre une biographie d’un réalisme tragique.
8. Mumbo jumbo
Ishmael Reed
3.61★ (37)

"S'il est un livre auquel s'applique le terme de « carnavalesque », c'est bien celui-ci. Car le personnage principal de ce polar délirant est l'âme de la danse/musique noire américaine. Née au début du siècle à La Nouvelle Orléans, changeant de nom selon les époques – ragtime, blues, jazz, boogie, soul, funk, hip-hop –, elle s'incarne ici sous les traits d'un homme nommée PaPa LaBas. À la fois sorcier et détective, militant et grand initié, agitateur et héritier des traditions magiques de l'Afrique animiste, PaPa LaBas engage la lutte contre les extrémistes blancs de l'Ordre de la Fleur de muraille et les grands maîtres de la Voie atoniste qui voient dans la musique noire une menace pour la civilisation. Mêlant constamment réel et surréel, action et érudition, accumulant les digressions – sur Malcolm X, le vaudou ou le culte d'Osiris dans l'Égypte pharaonique –, Mumbo Jumbo est un roman étourdissant où la « rage de vivre » éclate à chaque page."
9. Pimp : Mémoires d'un maquereau
Iceberg Slim
4.16★ (603)

Robert Beck, jeune vaurien de Milwaukee, n’a qu’un rêve : devenir le plus grand mac des États-Unis. De 1940 à 1960, il est Iceberg Slim, patron d’un harem et maître du pavé de Chicago. Impitoyable et accro à la cocaïne, il est toujours à la recherche d’une proie à envoyer sur le trottoir. Plein de sueur, de sexe et de violence, ce document sur les bas-fonds de l’Amérique, est un livre culte.
10. Trick baby
Iceberg Slim
4.26★ (163)

Chicago, octobre 1960, histoire d'arnaqueurs. "White Folks" dit aussi "Trick Baby" (fils de passe) a beau avoir les cheveux clairs, les yeux bleus et la peau blanche, il est rejeton de métisse et noir en dedans. Avec son complice Old Blue, il forme le tandem de petits entourloupeurs de rues le plus efficace de la ville. Mais il est rejeté à la fois par la communauté noire et par la communauté blanche. En redoutable menteur, il mène néanmoins très bien sa petite barque de latruande, plumant les pigeons qui se présentent ça et là. Sauf qu'un vilain jour, comble de malchance, il s'attaque à un vieil homme qui s'avère être parent avec le parrain de la mafia Nino Parelli. C'est comme ça qu'on s'attire de gros ennuis. Les pressions, chantages et terribles menaces vont se multiplier...Terrible, parfois drôle, toujours passionnant et souvent cruel, voilà un très grand roman de Robert Beck alias Iceberg Slim, l'écrivain noir américain qui, de son propre aveu, a consacré vingt ans de sa vie à devenir "le plus grand mac de tous les temps" avant de se consacrer à l'écriture. Dans son autre roman-cultePimp, Iceberg Slim livrait un texte autobiographique. Ici, il présente l'histoire comme l'évocation de la vie d'un de ses codétenus. Mais au-delà du tourbillon d'aléas de l'intrigue et des dialogues savoureux des personnages, au-delà de l'aspect "roman d'aventures", c'est dans la description sans concession d'une société rongée par le racisme et la ségrégation que le livre donne toute sa saveur. Un grand, grand roman. --Bruno Ménard
11. Portrait d'un jeune homme qui se noie
Charles Perry
3.86★ (23)

Dans ce Portrait d'un jeune homme qui se noie, écrit par un Noir, tous les personnages sont des Blancs. Tous sauf un, qui se fait enterrer vivant. « À travers ce récit oedipien mélancolique ; Perry raconte l'ascension d'un jeune voyou blanc que perdra l'amour dévorant qu'il porte à sa mère. Le titre est une référence transparente au Portrait de l'artiste en jeune homme de James Joyce. C'est une indication ces auteurs se vivaient d'abord comme des écrivains, et pas uniquement comme des auteurs de polars. Le genre étant à leurs yeux le moyen idéal de rendre compte d'une partie - la plus tragique - de l'expérience noire en Amérique. » Bernard Loupias (Le Nouvel Observateur)
12. La Rue
Nathan Heard
4.00★ (2)

Dans le ghetto de Newark (New Jersey), Howard Street est une rue où se livrent à leurs petits trafics, prostituées, dealers, voyous, flics ripoux. Nathan Heard raconte l'histoire de Hip, ancien champion de boxe et de Gypsy Pearl, les rois de l'arnaque, celle de Franchot, le frère de Hip, qui inspire à Gypsy une folle passion, celle de Lillie, le travesti et de son amant portoricain...
13. Soul Circus
George P. Pelecanos
3.82★ (224)

Caïd de la drogue et meurtrier avéré, Granville Oliver attend son exécution dans le couloir de la mort. Ses avocats chargent le détective Derek Strange de retrouver une fille dont le témoignage pourrait tout changer. Son enquête le plonge dans les plus sordides quartiers de Washington D.C., véritables zones de non-droit, soumises à l’ultra-violence, aux trafics les plus infâmes et à la loi des gangs...
14. Suave comme l'éternité
George P. Pelecanos
3.93★ (190)

Milieu des années quatre-vingt, quartier noir de Washington, l'ambiance est chaude, violente même. En plein coeur du ghetto, un petit monde survit entre défonce, affaires louches ou légales, jolies filles et longues journées d'ennui. C'est là que Marcus Clay, grand costaud noir, ancien du Vietnam, a installé sa boutique de disques. Son meilleur ami, Dimitri Karras a laissé tomber l'enseignement et s'accroche de plus en plus à la coke. Tous deux s'en sortent comme ils peuvent, jusqu'au jour où un dealer fracasse la voiture de Dimitri devant la boutique de Marcus. Dans le véhicule en flammes, un témoin téméraire s'empare d'un gros paquet de billets. Un simple accident se transforme alors en cataclysme social et poursuites meurtrières. Le roman de Pelecanos restitue à merveille l'atmosphère des quartiers noirs de l'époque : soul music, drogue, sexe et violence. Là où l'auteur a grandi et puisé ses personnages et ses histoires. Après King Suckerman, Suave comme l'éternité est le second volet qu'il consacre au ghetto et aux laissés-pour-compte de l'Amérique. Construit sur un rythme effréné, truffé de références musicales, c'est enfin un bel hommage aux films de la Blaxploitation. --Stellio Paris
15. Tout se paye
George P. Pelecanos
3.58★ (152)

Derek Strange est un détective privé quinquagénaire à Washington. Un de ses amis lui demande d’enquêter sur la moralité d’un homme d’affaires qui veut épouser sa fille. Un dossier relativement facile par rapport à l’assassinat d’un adolescent membre de l’équipe de football américain que Strange entraîne durant ses loisirs. Il lui faut identifier les tueurs sans commettre la moindre erreur. Ami et équipier intermittent du détective, l’ancien flic Terry Quinn doit retrouver et ramener chez ses parents une jeune fugueuse qui a sombré dans la prostitution. Les deux hommes vont s’entraider mais ces deux affaires délicates leur poseront quelques problèmes de conscience. L’œuvre de Pelecanos constitue une passionnante chronique sociale de Washington et de ses quartiers populaires. Dans cette ville, la communauté noire, bien que majoritaire, détient peu de pouvoirs et la plupart de ses membres vivent dans une pauvreté génératrice de violence et de mort. Car une issue pour réussir reste le crime et la drogue. C’est cet univers désespérant qu’explore ce second volet de la trilogie consacrée à Strange et Quinn. À travers chacun d’eux, Pelecanos jette un regard incisif sur la société américaine. Il dénonce le racisme, condamne la vente libre des armes, confirmant ainsi la conscience politique qu’il manifestait dans ses précédents ouvrages. --Claude Mesplède
16. Le vautour
Gil Scott-Heron
3.89★ (154)

John Lee est mort un jour de juillet, à New York. On a retrouvé son corps dans la 17è Rue, entre la 9è et la 10è Avenue. Il avait dix-huit ans. C'était un petit dealer, toujours à l'affût d'un coup, qui "travaillait" après l'école. Alors, qui a tué John Lee ? Quatre hommes possèdent un fragment de la vérité : Spade, Junio Jones, frère Tommy Hall et Q.I. Quatre destins qui incarnent la violence, la ruse, mais aussi l'espoir d'une rédemption, dans un quartier voué à la misère et à la drogue. Ce "polar" est aussi un roman politique sur l'Amérique urbaine de la fin des années 60, qui allait bientôt basculer dans la violence raciale.
17. Yardie
Victor Headley
3.64★ (23)

D. est un jeune voyou de Kingston, un « yardie ». Dès son arrivée à Londres, il doit effectuer une importante livraison de cocaïne pour le compte des Spicers - la mafia jamaïquaine. Mais la dope n’arrivera jamais à destination : D. se l’approprie et décide de monter son propre réseau de distribution. C’est le début d’une guerre sanglante entre les deux clans, et dont l’enjeu est le monopole de la cocaïne. Audacieux, rusé, brutal, D. ne recule devant rien pour réaliser ses ambitions. Son énergie et son appétit de pouvoir semblent sans limite. Et sa bonne étoile le protège. Mais nul n’est à l’abri d’une erreur... Yardie et Yush constituent un témoignage unique sur Brixton, le ghetto jamaïquain de Londres, gangrené par la drogue et le crime organisé, sur sa vie nocturne, violente et colorée, avec ses concours de sound systems et ses rixes parfois mortelles. Mais ce sont surtout des romans portés par une écriture énergique et un formidable sens du récit.
18. Yush
Victor Headley
4.50★ (7)

Des gangsters d'un nouveau genre se battent pour le monopole de la cocaïne à Londres : « les Yardies ». Ils sont jamaïquains, et ont à leur tête un certain D. Ils sont prêts à tout. Lorsque son bras droit se fait descendre, D. se lance dans une guerre sans merci contre la bande rivale. Mais Il Ignore encore l'Identité véritable de celui qui la dirige Des rues de Kingston à celles de Brlxton, le quartier Jamaïquain de Londres, c'est la même violence qui se déchaîne, sur fond de reggae Yush décrit avec minutie la mainmise de la pègre sur les trafics de stupéfiants dans toute la Grande-Bretagne, et le processus qui conduit la Jamaïque à sombrer dans un bain de sang. À la fois documentariste et romancier, Victor Headley nous donne un livre très « quotidien » Il s'efface derrière ses personnages, sans les juger mais il sait admirablement les faire bouger et parler, à la manière d'un cinéaste.
Commenter  J’apprécie          4111

{* *}