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4,11

sur 1273 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
190 pages qui me parurent 1000 tant j'ai trouvé ce roman interminable.
Je ne conteste pas la valeur historique du roman mais je n'ai pas appris grand chose sur les conditions de vie dans ces camps de travail. Je n'ai pas ressenti non plus d'empathie envers Ivan Denissovitch mais, comme lui, j'ai ressenti un immense ennui. Une énorme déception.


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Alexandre Soljenitsyne (1918-2008) est un écrivain russe qui a passé de nombreuses années au goulag pour avoir critiqué Staline. Dans "une journée d'Ivan Denissovitch", l'écrivain raconte la vie quotidienne d'un prisonnier au goulag.

Ivan Denissovitch est un homme simple mais débrouillard, qui garde le moral quoi qu'il advient. Nous le suivons du lever au coucher, une journée durant. Ivan se réjouit des petits moments de bonheur (comme celui de déguster un croûton de pain) et accepte avec une certaine résignation le froid, la faim et l'absurdité de la loi du goulag. Ivan tente de trouver un intérêt aux travaux effectués (de la maçonnerie). Il laisse aussi son esprit vagabonder, pense à sa vie d'avant et observe ses camarades. Son tempérament optimiste lui permet de surmonter toutes les épreuves.

Le récit est bien écrit et le personnage principal est attachant mais cela n'a pas suffit à rendre mon écoute captivante. le récit de cette journée est tristement prévisible. Chacun peut imaginer ce que peut être une journée dans un camp de travail. Il n'y a pas d'intrigue pour tenir le lecteur en haleine, pas vraiment d'histoire.

Je n'ai pas été vraiment emballée par cette première (dernière ?) lecture de Soljénitsyne mais la version audio n'est pas en cause, je n'ai rien a reprocher au lecteur.
Lien : http://www.sylire.com/2019/0..
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Voici un livre, sorte de récit fictif tirant sur le documentaire, qui fut publié en U.R.S.S. sous Khrouchtchev, au prix de quelques petites tournures modifiées.

Il relate une journée, qui semble une semaine, de souffrance du lever dans un camp de travail dans le Nord-Kazakhstan, jusqu'au coucher. La pénurie ignoble de nourriture est l'obsession de chaque prisonnier, juste avant le froid qui démembre et tue. On est dans l'anecdote minimaliste, mais, régulièrement, le narrateur prend du recul et insère la séquence dans un tout dont on voit la portée polémique. On apprend peu à peu, au détour d'une remarque, les raisons pour lesquelles quelques personnages se sont retrouvés là. Les privations, la peur, les gardiens qui rackettent, la quasi-certitude qu'on sera incarcéré à vie finissent par animaliser ces hommes, qui retrouvent par instants cependant des sentiments généreux pour les plus brisés d'entre eux. Mais les priorités changent, les mots "passé" et "avenir" cessent d'avoir du sens, tant la seule survie dans le présent est une nécessité.

Sans être insoutenable - Soljenitsyne ne cherche pas le sensationnalisme, cela reste une lecture éprouvante dont je prends congé avec satisfaction.
Lien : http://aufildesimages.canalb..
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Lecture en classe de 3ème, m'a laissé un souvenir ambigu. Repris plus tard, j'ai été passionnée et j'ai enfin compris que son écriture était celle qu'il fallait pour décrire le goulag. Je le mettrais en lien avec Primo Levi, une écriture épurée pour dire l'indicible.
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