L’appât

Dans notre société, vivent des monstres dont le plaisir est de tuer lentement en faisant souffrir atrocement leurs victimes avec des méthodes inimaginables. Un psychologue a découvert que chacun de nous ne vit qu'à travers son « psynome », c'est à dire l'expression mathématique de son plaisir. Il forme donc des appâts qui aiment souffrir atrocement, mais qui grâce à leur entraînement deviennent des proies aussi dangereuses que leurs prédateurs. Et c'est une lutte à mort entre le prédateur et sa proie. Ce roman de science-fiction – à ne pas mettre sous les yeux de n'importe quel lecteur – nous fait froid dans le dos. La logique de l'auteur, la construction des événements et les recherches historiques contribuent à rendre crédible ce récit. Un chef-d'oeuvre magistral dans l'horreur ! M.B.

J' ai adoré l' originalité de ce polard et ses mises en abîme littéraires. Instinct, sexualité et Shakespeare sont au rendez-vous. La puissance psychologique reste indemne jusqu' au bout. L' appât porte très bien son titre.
A dévorer de toute urgence

Dans un futur proche, la police, toujours dépassée par les dernières trouvailles technologiques des criminels, s'appuie désormais sur Shakespeare et la sublimation de son théâtre, pour appréhender les tueurs en série.
Voilà enfin un roman qui renouvelle le genre si éculé du serial killer. Il vous prend dès les premières pages au dépourvu, vous intrigue par son atmosphère étrange, ce futur indéterminé, ces nouvelles méthodes policières, mais surtout il vous accroche autant qu'un appât avec ses masques, et cela jusqu'à la toute dernière page. C'est à la fois brillant, angoissant, parfois déstabilisant mais toujours palpitant.
Attention, les lectures suivantes risquent de vous paraître bien fades…

Thriller psychologique d'anticipation

Diana Blanco, 25 ans, travaille au sein du département de psychologie criminelle de Madrid. Elle a été formée depuis l'âge de 14 ans pour être un « appât » destiné à neutraliser des tueurs en série. Elle est la meilleure et elle est mise sur la piste du « Séducteur », assassin et tortionnaire de prostituées. Elle doit identifier la « philia » du suspect, c'est-à-dire sa nature du désir le plus profond, pour le manipuler et le posséder grâce à des « masques ». Dans une superbe mise et scène et une intrigue implacable, Somoza nous livre un roman subversif, troublant, inventif, ingénieux : subtil dosage de fantastique, d'anticipation, de psychologie et de machiavélisme. Encore heureux qu'il ne s'agisse d'ailleurs que de fiction parce qu'il a de quoi faire peur! Tout est savamment orchestré : le suspens, la tension et les rebondissements ne cessent qu'à la dernière page ! Surprenant et captivant !

Lien : http://leoalu2.blogspot.com