Ma Xiao Jun évoque son adolescence. Une période de rupture, de cambriolages, de fantasmes sur les filles, de parades et de violence. Il évoque tout cela sur fond de révolution culturelle (mais on ne la sent pas très présente cette révolution), mais on découvre enfin qu'il réécrit des choses et des événements. S'est-il bagarré avec Gao Pu à en sortir son couteau? A-t-il fréquenté Mi Lan avant qu'elle ne sorte avec Gao Pu? A-t-il violé Yu Beibei? Rien n'est plus évident.
Pourquoi Xiao Jun éprouve-t-il le besoin de mentir? Et comment réagiront les camarades autour de lui? Entendent-ils même l'évocation de ses souvenirs? On ne le saura pas. Et c'est dommage. Lancer un pavé de mythomanie au terme de 400 pages sans développer ni élaborer, c'est un peu court, jeune homme..., dirait l'autre.
C'est très décousu dans le scénario, certes, mais le dessin est bien plus abouti (jusqu'aux dernières pages qui se délitent un peu...) que dans le tome 1.
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