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Citations sur La faille (41)

Je trouvais étonnant que les gens laissent des mots avant de se suicider, et que personne ne donne jamais d’explication au fait de rester en vie.
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On imagine toujours que les adultes envient les enfants, comme si l’enfance était un âge d’or. Combien les enfants envient les adultes, ça, personne n’ose l’imaginer.
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Ce n’est pas les démons des autres que nous voyons. Ce sont les nôtres. C’est pour ça qu’on se trompe toujours sur les gens.
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Comme la terre glaise croit le potier, voilà comment elle l'avait cru. Même si le potier ne veut qu'une chose, déformer ce qu'il tient entre ses mains, elle l'avait cru.
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" Les contraires s'embrassent, se regardent dans les yeux et se confondent l'un avec l'autre .
Ils reconnaissent leur unité en une jouissance pleine de tourments...."
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Lui qui ne désirait que les filles fragiles et ne respectait que les femmes fortes, ce qui lui donnait l’impression de se faire avoir chaque fois qu’il tombait amoureux, voilà qu’il goûtait aux miracles de l’équilibre : Lucie était à la fois têtue et écorchée vive, ce dosage unique entre deux pôles opposés s’emboitait à son désir comme une pièce de puzzle.
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Le vrai problème du mensonge n’est pas d’être immoral, c’est qu’il imprime dans la mémoire une trace moins forte que la vérité.
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Il y a bien des raisons pour lesquelles les romanciers sont jaloux des poètes. La première est que la poésie va vite, les images se déplacent à la vitesse de la lumière, trois cents millions de mètres à la seconde, elles apparaissent comme des étoiles avant de s’évanouir. En faire toute une histoire, cela prend plus de temps.
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Comme [il] aurait été heureux, si ses parents l'avaient laissé étudier la philosophie, la sociologie, l'anthropologie, ces sciences humaines réservées aux garçons de bonne famille parce que rien ne les pressait, si la porte des humanités lui avait été ouverte, s'il avait pu contempler ces choses qu'il sentait remuer en lui, au lieu de faire une école de commerce avec prépa intégrée, pour gagner sa vie le plus vite possible en travaillant chez Peugeot.
(p. 230)
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[...] oui, à seize ans, je me demandais chaque jour pourquoi nous, c'est-à-dire moi, en particulier, étions sur cette terre. Je trouvais étonnant que des gens laissent des mots avant de se suicider, et que personne ne donne jamais d'explication au fait de rester en vie.
(p. 18)
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