Sôseki est un classique japonais du début XX eme, ai-je découvert en entamant cette lecture... Je n'en ai pas été grandement touchée. J'ai peu à en dire, au-delà de la quatrième de couverture. Un jeune artiste qui se retire dans la montagne loin du tumulte des cités pour trouver l'impassibilité qui doit lui permettre de peindre, rencontre une mystérieuse femme, est troublé par le souvenir d'un autre jeune femme suicidée et le souvenir d'un tableau de John Millais "Ophélie". Au final, il écrit des poèmes. L'auteur nous entraine dans ses méditations sur l'art, la poésie, le rôle de l'artiste. L'originalité réside dans le mélange de récit et d'essai sur la condition de l'artiste. L'originalité était probablement encore plus marquée à l'époque de sa publication en 1906. L'édition Picquier poche est très agréablement illustrée de reproduction de tableaux qui dialoguent joliment avec le récit.
Commenter  J’apprécie         00