La chambre de lactation

Trop morbide et glauque
Un roman d'horreur plus qu'un thriller je n'ai pas du tous accroché. Très mal écrit beaucoup trop de narrations avec des fautes de ponctuations. Dans ce roman seul le langage assez cru est supportable et quelques pointes d'humour noir. Une histoire beaucoup trop violente a la limite du supportable que je déconseille surtout au moins de 18 ans

Je ne sais même plus pourquoi j'avais ajouté ce bouquin dans ma PAL mais ça devait certainement être un mauvais jour.
Ce livre n'est qu'une succession de perversités à la sauce gore. Et pour couronner le tout, l'écriture est vulgaire. L'auteur essaie bien de parsemer son texte d'un peu de vocabulaire enrichi mais cela ne fait que souligner le niveau général qui reste très bas.
Le seul avantage que j'ai trouvé dans ce livre, c'est la rapidité de la lecture. En 1 heure et demi, c'est plié. Et c'est tant mieux.

Un récit d'une vulgarité sans nom contre-balancé par un vocabulaire m'as-tu-vu, qui dénote une haute estime de l'auteur pour lui-même mais ne saurait faire oublier la facilité de l'intrigue à sombrer dans le glauque gratuit.

Tout ça pour ça...

Ce bouquin m'avait été chaudement conseillé à plusieurs reprises, et n'ayant rien contre un trhiller horrifique, je me suis décidée à le lire. Malheureusement, à peine commencer que je regrette déjà ! L'auteur mélange style pompeux et vulgaire sans que ça n'ait de sens, comme s'il s'amusait à enfiler des perles sur un collier sans chercher à s'assurer d'un résultat. Si les dialogues de Luigi avaient été vulgaires et ceux de la femme (dont j'ai totalement oublié le nom tant cette novella m'a lassée) avait été plus précieux, le résultat aurait pu être intéressant. Cliché, mais intéressant. Mais non, ici c'est tout le texte qui oscille entre vulgarités et tournures ampoulées, ce qui lasse autant que c'est incohérent vu que la novella se place du point de vue d'un Luigi qui ne connait pas la moitié des mots utilisés !

Au-delà de cette forme bancale, le fond ne vaut clairement pas mieux. Les personnages sont caricaturaux (lorsqu'ils ne sont pas tout bonnement stupides, comme la voisine par exemple), ils ne tiennent pas debout, et ils n'ont provoqué aucune empathie en moi. Les sévices s'égrainent comme si l'auteur avait dressé une check-list trouvé sur wikipédia, à tel point que certains trucs en deviennent prévisibles (les lasagnes). Pire, il n'a manifestement aucune notion d'anatomie et de médecine, ce qui rend certaines tortures totalement ubuesque (un pouce ne se sectionne pas si facilement, la douleur d'un membre amputé ne disparait pas en quelques heures, et il n'est pas possible de marcher comme ça sur des moignons frais), sans parler des séances de musculation de Luigi qui récupère en quelques jours tout ce qu'il a perdu en six ans.

Et que dire de cette fin facile, si vue et revue...

Au final, ce texte ne semble exister que pour choquer à peu de frais. IL ne m'a ni retournée ni choquée, j'ai juste eu hâte de le terminer pour en finir. Je ne suis pourtant pas insensible, et Misery de Stephen King m'avait bien remuée pour sa part, de même que certains textes de Clive Barker qui n'hésite pas à jouer dans ce registre. Mais cette chambre des lactations m'a fait l'effet d'un bouquin permettant de préparer un CAP boucherie/charcuterie tant il est plat.