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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un récit inspiré d'une histoire vraie. Celle de Florence Billet écrite par Isabelle Spaak.

Dans ce roman, Florence s'appelle Emmanuelle. Alors qu'elle prévoit de rejoindre une amie pour des vacances en Colombie, elle perd son passeport et se voit contrainte de fournir un acte de naissance. Ce document, qu'elle n'a jamais vu, reprend le nom de sa mère. Commence alors une quête vers ses origines.
Enfant adoptée à l'âge de 18 mois, elle a grandit dans une famille où l'amour, l'éducation et les bonnes manières ne manquent pas. Et pourtant, depuis qu'elle a découvert le nom de sa mère biologique, elle ressent cette irrépressible envie de rencontrer sa génitrice. Son voyage en Colombie se transforme en chasse aux indices. Il lui faudra 3 ans pour découvrir enfin la vérité.

Raconter cette histoire en un peu plus de 100 pages? Oui, Isabelle Spaak l'a fait. Dans une écriture douce et pleine de sensibilité, elle mène le lecteur droit à l'essentiel. Elle touche aux sentiments les plus profonds que sont nos origines, nos points d'ancrage au monde.

J'ai passé un très agréable moment de lecture, souhaitant à chaque instant que cette femme puisse découvrir d'où elle vient et compléter cette part inconnue d'elle-même. Son histoire, je l'ai également perçue comme un témoignage d'amour envers sa famille adoptive car comment partir à la recherche de cette MÈRE qui l'a abandonnée, sans blesser l'amour propre de sa MAMAN?
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Emmanuelle, adoptée bébé, se lance avec frénésie à la recherche de sa vraie mère colombienne à l'âge de 30 ans. Pendant 3 ans elle ne pense plus qu'à cela, y laissant toutes ses économies. Elle se cherche et se perd entre ses sentiments pour sa famille adoptive et sa vraie mère, seule dans sa quête. Un roman très agréable à lire, une belle histoire sur le besoin de savoir d'où l'on vient, de chercher ses racines.
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D'une plume subtile, Isabelle Spaak peint un monde de contrastes tissés de violence et d'amour.
Emmanuelle est fille de bonne famille. Ses cousins s'appellent Hugues, Gontran, Maximilien. Elle connaît les bonnes manières, s'habille en bleu marine, a des parents aimants. Mais ses cheveux sont noir corbeau et sa peau mate. Emmanuelle a été adoptée. le temps passe, et elle ressent le besoin profond de retrouver son autre mère, tiraillée entre deux identités, deux continents. Alors, elle décide de faire le voyage jusqu'en Colombie avec le grand projet de retrouver celle qui lui a donné la vie. J'ai découvert ce roman au format poche exposé à la pile dans une librairie de la Teste où je dédicaçais mes livres jeunesse. Il m'a happée. Je l'ai acheté, dévoré et beaucoup aimé. On y sent une voix et le chaotique des émotions vécues par l'héroïne. Etrange attelage, cette auteure belge de la haute (Isabelle Spaak) et cette adoptée colombienne (Florence Bataille) toutes deux "blessées de la mère" ont transformé leurs drames et douleurs en un récit chatoyant, pas classique, touchant fort et juste... Chaude reco. de garde.
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une mère, etc.
Isabelle Spaak
et Florence Billet
C'est avec ce poème :
“j'aime ceux qui paniquent
ceux qui sont pas logiques
enfin pas comme il faut
ceux qui, avec leurs chaînes,
pour pas que ça nous gêne
font un bruit de grelot (...)” d' A. Sylvestre dans “les gens qui doutent”
que ce roman commence....
comme j'ai bien fait d'emporter cette pépite avec moi!
Recommandé par @oliviadelamberterie et acheté en février, je le gardais pour un moment calme & propice ☺️
“l'héroïne” s'appelle Emmanuelle comme moi alors cela me fait bizarre quand sa mère l'appelle....
enfin, sa mère d'adoption, oui et c'est là toute l'histoire de ce roman.
Cela n'a jamais été un problème jusqu'à ce qu'elle perde son passeport et demande son extrait de naissance à ses parents... avec le nom de sa mère biologique consigné dessus.... j'en suis au moment où elle part en Colombie en vacances rejoindre une amie comme prévu (tiens tiens... heureux hasard? 😉)
extrait que j'aime :
“Nom du père : X
Nom de la mère :
Blanca Nohora Granados.
(...) Une mère qui m'aurait abandonnée mais laissée son identité, ce beau patronyme de fruits et de lumière.
(...) Ce nom me plait terriblement.”
p 33 “d'après son compte Facebook (...) une photo s'affiche. Trop moche.
Je voudrais ma mère belle comme le jour.”
...
voilà vous avez le ton du livre, délectable non?
rejoignez-moi dans cette lecture et parlons-en!
bonne journée!!!!
@ed_iconoclaste 🔝🙏🏼👏🏼
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