J'ai lu ce livre durant l'adolescence. Cela n'était pas une lecture prescrite dans le cadre scolaire. J'avais simplement beaucoup entendu parler de ce livre. Au lieu de m'alarmer sur un phénomène réel chez les adolescents : l'expérience de la drogue ; ce livre m'a rebuté. Je n'ai pas pris au sérieux cette histoire sordide. Il m'apparaissait difficile, en voyant des jeunes ados, de voir une telle dégradation. J'ai trouvé que ce roman ne pointait pas la banalisation des drogues douces en allant trop rapidement vers le risque et l'addiction provoqué par les drogues dures. La découverte de la supercherie ou plutôt rupture du pacte de vérité obligatoire dans tous témoignages/autobiographies a achevé mon incrédulité face à ce ramassis de misère humaine. Je ne conseillerai pas ce roman. Il existe d'autres romans moins moralisateurs et plus véritables.
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Puerile.
J'ai lu ce livre, en me rappelant de son existence.
Ma soeur, très mainstream, m'avait conseillée plus jeune de le lire car elle avait “adoré”.
Ce livre, sous forme de journal intime d'une gamine de 15 ans qui écrit et s'exprime comme une enfant de 8 ans, nous dévoile sa “vie” de petite adolescente (age mentale 6ans) privilégiée.
Déjà la nana se fait droguee à son insu, pas cool les copains. Surtout pour foutre un toncar dans un verre, sans prévenir l'autre pas cool pour les bad trips.
De plus, la nana qui n'a jamais essayé de drogues auparavant, nous dévoile qu'elle surkiff les effets du L, avec des stéréotypes bien moisies sur les effets. Breffff,
Deux jours plus tard la meuf s'injecte du speed.
Déjà, wtf??? Qui s'injecte du speed. de plus nous raconte, qu'elle s'est ensuite endormie après son “trip”, encore un gros soucis. Beatrice, mormone qui nous a pondu cette fiction, n'est pas déjà très bien renseignée sur les drogues, les voies d'administrations, leurs effets... et leurs taux d'addictions.
Bref la meuf démarre par la suite avec une sorte d'escalade de drogues, en diabolisant la weed.
Passons... par la suite la nana qui ne touche pas spécialement d'autres substances, se voit développer une “addiction” en réclamant sa “dose”.
Très grotesque, surtout, pour réclamer une dose de LSD
Et enchaîner les prises, sachant que tu restes éveillé pendant mega longtemps après une prise, quand dort elle la petite!
Et surtout, ton cerveau doit être en miette.
Bref passons encore....
Le bouquin nous raconte une histoire sur réelle de cette gamine qui s'enfuie ouvrir une boutique avec une copine, avec la naïveté d'une enfant de 8 ans toujours.
Se fait violer, et pourtant, jamais celle ci nous reparlera de ce trauma qui pourtant devrait perdurer dans sa vie de jeune fille.
Bref,
Ce livre est problématique.
Pourquoi?
Parce que les gens qui prennent de la drogues, surtout les jeunes, sont décris comme des camés.
Or, c'est très préjudiciable et réducteur. En aucun cas, les facteurs familiaux, environnementaux et sociaux ne sont pris en compte pour expliquer une telle consommation.
De plus, cette Béatrice, nous raconte comment ses “camés” l harcèlent pour revenir taper un carton.
Déjà, de base, c'est peu illustratif du milieu. En effet, si Béatrice traînait avec des gens qui tapent du L, elle se rendrait compte, qu en générale le concept de consentement est applicable, et qu'une personne qui refuse de prendre de la drogue est légitime.
Bref passons, encore. C'est fatigant.
La nana après nous bassine avec dieu, comme quoi cette petite voudrait devenir la bonne épouse, faire l
Amour après le mariage, apprendre à cuisinier....
Elle ose même, c'est quand même incroyable, faire de la propagande en soumettant l idée que deux adultes qui se disputent, sont en procédure de divorce, peuvent finalement rester ensemble et oublier tout leur problèmes ( en gros grossièrement, diaboliser le divorce- propagande sur le mariage a fond)
Sinon, grosse homophobie,
Avec des termes de salle gouine ou bien, la vue de poils sous les bras d'une femme est suffisant pour rendre un homme “pederaste”. J'ai eut mal en lisant ce livre. Mal, car il devrait être interdit.
Elle insulte non pas que la population lgbtq+
Mais aussi les personnes souffrantes de maladie mentale, en les traitants de “cinglees”
Sans encore une fois, prendre en compte l'anamese des jeunes dans ces établissements.
Très problématique, pour une auteure psychologue.
Malgré que le personnage est sensée avoir 15 ans, c'est quand même troublant ce creu intellectuelle.
Elle partage en dernier son rêve de devenir assistante sociale, etc.
Mal barré avec tout les préjugés dont elle illustre son “cher journal”.
Bref,
En claire , vous voulez éduquer vos enfants sur les drogues ?
Éduquez les, avec des vrai récits. Avec des vrais témoignages, pas avec de la propagande puérile d'une mormone de 50 piges.
Je trouve ce livre désastreux, infecte, creu, vide intellectuellement.
A lire,
Pour forger votre sens critique.
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À première vue, ce livre a tout pour me plaire.
Un témoignage / journal intime, histoire réelle, adolescente perdue, sujet traité : la drogue. Typiquement le genre de récit dramatique dans lequel je me plonge avec plaisir tant le sujet me "fascine" sinon m'intéresse fortement. Curiosité peut-être déplacée.
Malheureusement, en réalité, ce livre est tout ce que je déteste.
Écrit par une psychologue mormone (j'insiste sur ce point plus qu'important) ce livre n'est pas, dans les fait, le journal intime du personne ayant réellement existé, l'histoire propre d'une jeune fille qui aurait tout vécu.
Un fond de vérité, réalité arrachée à ses patient(e)s ? Peut-être, mais pas assez.
Personnage insupportable, écriture propagandiste, remarques déplacées (homophobie clairement marquée, on adore), le tout sur fond de mensonge qui vise à prendre le lecteur pour un con de bout en bout (du temps de mon édition, on ignorait que ce récit était fictif, il est donc présenté comme réel, pièce à conviction dans la déchéance adolescente).
Navrée, ce n'est pas pour moi, ce n'est pas ce que je voulait lire, ce n'est pas ce pour quoi j'ai signé, payé, en argent et en monnaie de temps.
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En farfouillant dans une foire aux livres, je suis tombée sur ce livret, lu il y a longtemps, à l'adolescence, que j'ai eu turbulente.
Je me rappelle que j'avais été impressionnée, à 13 ans, de lire ce soi-disant témoignage d'une jeune fille morte à cause de la drogue. En particulier la scène de l'acide avalé involontairement, à la fin, qui l'amène à l'hôpital psychiatrique...
En relisant ce livre, je me rends compte que j'ai mûri, bien évidemment. Je relis, consternée, ce récit cousu de fil blanc, cette image d'Épinal inversée.
Cette histoire, soi-disant recueil du journal intime d'une jeune fille américaine des années 60 qui tombe dans la drogue, semble tout droit sorti de la propagande anti-drogue, et plus précisément anti-marijuana, très en vogue à l'époque aux U.S.A., comme ces films "Assassin of Youth", "Devil's weed", qui visaient à terroriser la jeunesse américaine pour lui éviter de tomber dans l'affreux piège de la drogue.
On usait de tous les clichés pour diaboliser le cannabis, et on faisait des amalgames, inévitablement, si on touchait à l'herbe du diable, on tombait dans une spirale infernale : drogues douces, drogues dures, vols, mensonge, prostitution, violence, morts violentes.
Et il semble que ce livre, écrit par une plume anonyme, ne soit que le pendant littéraire de ce genre de films.
Hum… un peu manichéen et obsolète tout ça.
Déjà pendant ma première lecture, à 13 ans dans les années 80, j'avais du mal à comprendre son langage vieillot –Papa !- et comment on pouvait se repasser les cheveux… c'est resté un mystère pour moi pendant des années…
Les choses ont bien changé, n'en déplaise à certains, dans certains pays la consommation du cannabis est devenu légale, voire recommandé pour aider à lutter contre les effets désastreux des chimio, ou contre les terribles douleurs occasionnées par les scléroses en plaques. L'herbe n'est plus diabolique, elle est médicinale !
Alors ce récit d'un autre temps veut-il encore dire quelque chose de nos jours ? A-t-il encore une valeur ?
S'il en a une, c'est une valeur de mesure du temps passé et de l'évolution des mentalités. Mais pour l'aide à la lutte contre l'utilisation des drogues dures, il faudrait peut-être revoir le concept.
ps. j'évite de lire les autres critiques avant d'en écrire une sur un livre. je viens de lire quelques autres critiques maintenant que j'ai pondu la mienne, et je vois que ce livre est effectivement un "fake" ! :))) je le savais. :p
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