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sur 3241 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
L'herbe bleue, ou le journal d'une jeune fille de 15 ans, tombée dans la drogue dans les années 70.
Ce roman écrit sous forme de journal tente de nous plonger dans plusieurs univers : l'adolescence et la drogue.

Est-ce que c'est parce qu'il a été écrit dans les années 70 ou parce qu'on sent bien le côté "faux journal" ?

En tous cas, je n'ai réussi à me plonger dans aucun des 2 univers.
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Je connaissais la réputation de ce livre lorsque j'étais adolescente, mais étonnement je n'ai jamais eu l'occasion de le lire alors que l'envie était bien présente. Quinze ans plus tard, alors que je suis adulte et travaille dans la recherche sur les addictions, j'ai finalement trouvé ce livre au hasard d'un bouquiniste. Il m'a rappelé Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée... il s'agit d'un témoignage, un peu daté, d'une adolescente comme les autres, sombrant progressivement dans la drogue et recontant au fur et à mesure les mille détails sordides de sa descente aux enfers. J'ai été cependant très surprise d'apprendre qu'il ne s'agissait pas d'une histoire vraie (ni même d'une autofiction) mais d'un roman totalement fictif écrit par une autrice mormone. Cela a tout changé dans mon approche du roman, que j'ai trouvé très moralisateur et à contre courant. Même si ce livre a marqué une génération, il n'est clairement plus à mettre entre les mains des jeunes adolescents se posant des questions sur la dogues et les transgressions, je pense qu'on pourra trouver facilement des supports plus actuels, moins caricaturaux et plus percutants pour les générations d'aujourd'hui.
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"L'herbe bleue", ou "Go Ask Alice" en anglais – en référence aux paroles de la chanson "White Rabbit", de Jefferson Airplane, et par le fait même à "Alice au Pays des Merveilles" – est le témoignage d'une jeune fille tombée par inadvertance dans le terrier du lapin blanc. le journal intime d'une adolescente ordinaire qui sombre dans l'enfer de la drogue au début des années 70... Ou, du moins, c'est ce que je croyais au moment où j'ai acheté le livre, tout comme les milliers de lecteurs qui ont contribué à en faire un classique moderne de la littérature américaine.

Juste avant d'entreprendre ma lecture, j'ai tristement découvert que c'était une arnaque. Une simple fiction qui aurait été écrite par une certaine Béatrice Sparks dans le but de faire peur aux lecteurs et ainsi préserver la jeunesse américaine des affres de l'idéologie hippie! C'est très décevant et, avant même de l'avoir commencé, le livre avait perdu pas mal de son intérêt. J'ai décidé de le lire quand même, par curiosité.

Le roman a le mérite de briser beaucoup de tabous, pour l'époque. Je comprends que ça ait été un phénomène en 1971. Ce que je ne comprends pas, en revanche, c'est que ça ait pris plus de 25 ans avant qu'on se rende compte que c'est un fake! Aujourd'hui encore, certains lecteurs ne semblent pas réaliser que c'est un témoignage fabriqué. Pourtant, l'agenda n'est pas très subtile, et certains éléments manquent vraiment de crédibilité. J'ai eu quelques bons moments de lecture, mais certains passages m'ont carrément fait rouler des yeux!

Ç'aurait été une lecture intéressante si ç'avait été un vrai récit, une incursion dans la contre-culture d'une autre époque. Mais en tant que roman fictionnel, ce n'est pas très réussi. L'histoire est plutôt banale, et l'écriture n'est pas assez convaincante pour qu'on y croit. En plus, la traduction a mal vieilli. Mais, surtout, le flou volontaire entourant la publication de ce "témoignage" est malhonnête et très décevant.
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J'ai lu ce livre durant l'adolescence. Cela n'était pas une lecture prescrite dans le cadre scolaire. J'avais simplement beaucoup entendu parler de ce livre. Au lieu de m'alarmer sur un phénomène réel chez les adolescents : l'expérience de la drogue ; ce livre m'a rebuté. Je n'ai pas pris au sérieux cette histoire sordide. Il m'apparaissait difficile, en voyant des jeunes ados, de voir une telle dégradation. J'ai trouvé que ce roman ne pointait pas la banalisation des drogues douces en allant trop rapidement vers le risque et l'addiction provoqué par les drogues dures. La découverte de la supercherie ou plutôt rupture du pacte de vérité obligatoire dans tous témoignages/autobiographies a achevé mon incrédulité face à ce ramassis de misère humaine. Je ne conseillerai pas ce roman. Il existe d'autres romans moins moralisateurs et plus véritables.
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Journal intime d'une adolescente de 15 ans, peu sûre d'elle et un peu perdue malgré une famille présente et aimante qui tombe profondément dans la drogue.
C'est un livre que j'ai lu quand j'étais adolescente et je dois avouer qu'il m'avait laissé un souvenir terrifiant. J'avais sûrement déjà peur du milieu de la drogue, mais après la lecture, elle est montée d'un cran.
À la relecture, j'ai tout de suite senti (je ne suis plus une ado) que quelque chose sonnait faux. Au-delà du style maladroit qui peut coller avec l'idée d'un journal intime. Après vérification sur internet, il s'agit en réalité d'un roman de Beatrice Sparks, vraisemblablement psychologue, qui a utilisé en partie le journal intime d'une de ses patientes (on passe sur l'aspect très douteux de la déontologie de la dame) et a rajouté des évènements fictifs.
Cela m'a mise très en colère car c'est la deuxième fois que je découvre ce type de supercherie pour un livre que j'ai lu plus jeune (le précédent était Des cornichons au chocolat, prétendument écrit par une adolescente et qui est en réalité l'oeuvre de Philippe Labro). Cette manipulation m'est insupportable. Même si ce livre m'a effectivement effrayé sur le monde de la drogue, je trouve le procédé profondément malhonnête.
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Puerile.

J'ai lu ce livre, en me rappelant de son existence.
Ma soeur, très mainstream, m'avait conseillée plus jeune de le lire car elle avait “adoré”.

Ce livre, sous forme de journal intime d'une gamine de 15 ans qui écrit et s'exprime comme une enfant de 8 ans, nous dévoile sa “vie” de petite adolescente (age mentale 6ans) privilégiée.

Déjà la nana se fait droguee à son insu, pas cool les copains. Surtout pour foutre un toncar dans un verre, sans prévenir l'autre pas cool pour les bad trips.
De plus, la nana qui n'a jamais essayé de drogues auparavant, nous dévoile qu'elle surkiff les effets du L, avec des stéréotypes bien moisies sur les effets. Breffff,
Deux jours plus tard la meuf s'injecte du speed.

Déjà, wtf??? Qui s'injecte du speed. de plus nous raconte, qu'elle s'est ensuite endormie après son “trip”, encore un gros soucis. Beatrice, mormone qui nous a pondu cette fiction, n'est pas déjà très bien renseignée sur les drogues, les voies d'administrations, leurs effets... et leurs taux d'addictions.
Bref la meuf démarre par la suite avec une sorte d'escalade de drogues, en diabolisant la weed.
Passons... par la suite la nana qui ne touche pas spécialement d'autres substances, se voit développer une “addiction” en réclamant sa “dose”.
Très grotesque, surtout, pour réclamer une dose de LSD
Et enchaîner les prises, sachant que tu restes éveillé pendant mega longtemps après une prise, quand dort elle la petite!
Et surtout, ton cerveau doit être en miette.
Bref passons encore....

Le bouquin nous raconte une histoire sur réelle de cette gamine qui s'enfuie ouvrir une boutique avec une copine, avec la naïveté d'une enfant de 8 ans toujours.
Se fait violer, et pourtant, jamais celle ci nous reparlera de ce trauma qui pourtant devrait perdurer dans sa vie de jeune fille.
Bref,
Ce livre est problématique.
Pourquoi?
Parce que les gens qui prennent de la drogues, surtout les jeunes, sont décris comme des camés.
Or, c'est très préjudiciable et réducteur. En aucun cas, les facteurs familiaux, environnementaux et sociaux ne sont pris en compte pour expliquer une telle consommation.

De plus, cette Béatrice, nous raconte comment ses “camés” l harcèlent pour revenir taper un carton.
Déjà, de base, c'est peu illustratif du milieu. En effet, si Béatrice traînait avec des gens qui tapent du L, elle se rendrait compte, qu en générale le concept de consentement est applicable, et qu'une personne qui refuse de prendre de la drogue est légitime.

Bref passons, encore. C'est fatigant.
La nana après nous bassine avec dieu, comme quoi cette petite voudrait devenir la bonne épouse, faire l
Amour après le mariage, apprendre à cuisinier....

Elle ose même, c'est quand même incroyable, faire de la propagande en soumettant l idée que deux adultes qui se disputent, sont en procédure de divorce, peuvent finalement rester ensemble et oublier tout leur problèmes ( en gros grossièrement, diaboliser le divorce- propagande sur le mariage a fond)

Sinon, grosse homophobie,
Avec des termes de salle gouine ou bien, la vue de poils sous les bras d'une femme est suffisant pour rendre un homme “pederaste”. J'ai eut mal en lisant ce livre. Mal, car il devrait être interdit.

Elle insulte non pas que la population lgbtq+
Mais aussi les personnes souffrantes de maladie mentale, en les traitants de “cinglees”
Sans encore une fois, prendre en compte l'anamese des jeunes dans ces établissements.
Très problématique, pour une auteure psychologue.
Malgré que le personnage est sensée avoir 15 ans, c'est quand même troublant ce creu intellectuelle.
Elle partage en dernier son rêve de devenir assistante sociale, etc.
Mal barré avec tout les préjugés dont elle illustre son “cher journal”.
Bref,
En claire , vous voulez éduquer vos enfants sur les drogues ?

Éduquez les, avec des vrai récits. Avec des vrais témoignages, pas avec de la propagande puérile d'une mormone de 50 piges.

Je trouve ce livre désastreux, infecte, creu, vide intellectuellement.

A lire,
Pour forger votre sens critique.

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Que dire de plus....
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J'ai lu ce livre quand j'étais collégienne il y a une bonne vingtaine d'années. A l'époque je pensais vraiment que c'était un journal intime et plutôt que de me dissuader d'essayer les drogues, au contraire il m'a follement donné envie de faire mon expérience.... Autant dire que le but de Béatrice Sparks, psychologue mormone américaine était loin d'atteindre son but sur ma personne... j'ai fais mon expérience depuis et j'ai toujours gardé ce livre dans un coin de ma tête, comme un livre qu'il faudrait que je relise un jour, une sorte de classique de la littérature adolescente. Récemment je suis retombée sur l'ouvrage dans une boite à livres et toute contente j'ai commencé à le lire. J'ignorais encore que c'était un faux journal, je ne me souvenais plus exactement du contenu en dehors du fait que c'était le journal d'une jeune fille qui plonge dans la drogue et très vite je me suis disque c'était vraiment surfait. Soit les drogues de l'époque étaient vraiment très puissantes soit c'était un fake... Tout y passe : prise de drogue à son insu, une prise est tu est fichue, dépucelage sous influence de la drogue, fugue, viol, clochardisation, prostitution... Quelle escalade en quelques mois à peine ! Surtout pour une jeune fille de bonne famille qui pouvait continuer tranquillement à se droguer dans sa chambre sans que ses parents s'en aperçoivent... Ils raconteront d'ailleurs avec fierté ses exploits lors d'un nouvel an entre amis, on croit rêver.... En deux minutes de recherche sur le livre, j'ai compris que c'était juste un livre de propagande, comme je me l'étais bien imaginé. J'en suis à la moitié du livre et j'oscille entre sourire et dépit tellement c'est gros... le livre à perdu tout de son intérêt (pas que j'avais envie de me délecter des malheurs d'une adolescente mais que je pensais lire une histoire vraie), c'est tellement agaçant de savoir que l'auteur a voulu faire croire à un vrai témoignage, comment peut-on tromper les gens de cette manière? Ce livre va vite retourner dans sa boite à livre, je ne suis même pas sure de le ire jusqu'au bout.
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À première vue, ce livre a tout pour me plaire.
Un témoignage / journal intime, histoire réelle, adolescente perdue, sujet traité : la drogue. Typiquement le genre de récit dramatique dans lequel je me plonge avec plaisir tant le sujet me "fascine" sinon m'intéresse fortement. Curiosité peut-être déplacée.

Malheureusement, en réalité, ce livre est tout ce que je déteste.

Écrit par une psychologue mormone (j'insiste sur ce point plus qu'important) ce livre n'est pas, dans les fait, le journal intime du personne ayant réellement existé, l'histoire propre d'une jeune fille qui aurait tout vécu.
Un fond de vérité, réalité arrachée à ses patient(e)s ? Peut-être, mais pas assez.
Personnage insupportable, écriture propagandiste, remarques déplacées (homophobie clairement marquée, on adore), le tout sur fond de mensonge qui vise à prendre le lecteur pour un con de bout en bout (du temps de mon édition, on ignorait que ce récit était fictif, il est donc présenté comme réel, pièce à conviction dans la déchéance adolescente).

Navrée, ce n'est pas pour moi, ce n'est pas ce que je voulait lire, ce n'est pas ce pour quoi j'ai signé, payé, en argent et en monnaie de temps.
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En farfouillant dans une foire aux livres, je suis tombée sur ce livret, lu il y a longtemps, à l'adolescence, que j'ai eu turbulente.
Je me rappelle que j'avais été impressionnée, à 13 ans, de lire ce soi-disant témoignage d'une jeune fille morte à cause de la drogue. En particulier la scène de l'acide avalé involontairement, à la fin, qui l'amène à l'hôpital psychiatrique...
En relisant ce livre, je me rends compte que j'ai mûri, bien évidemment. Je relis, consternée, ce récit cousu de fil blanc, cette image d'Épinal inversée.
Cette histoire, soi-disant recueil du journal intime d'une jeune fille américaine des années 60 qui tombe dans la drogue, semble tout droit sorti de la propagande anti-drogue, et plus précisément anti-marijuana, très en vogue à l'époque aux U.S.A., comme ces films "Assassin of Youth", "Devil's weed", qui visaient à terroriser la jeunesse américaine pour lui éviter de tomber dans l'affreux piège de la drogue.
On usait de tous les clichés pour diaboliser le cannabis, et on faisait des amalgames, inévitablement, si on touchait à l'herbe du diable, on tombait dans une spirale infernale : drogues douces, drogues dures, vols, mensonge, prostitution, violence, morts violentes.
Et il semble que ce livre, écrit par une plume anonyme, ne soit que le pendant littéraire de ce genre de films.
Hum… un peu manichéen et obsolète tout ça.
Déjà pendant ma première lecture, à 13 ans dans les années 80, j'avais du mal à comprendre son langage vieillot –Papa !- et comment on pouvait se repasser les cheveux… c'est resté un mystère pour moi pendant des années…
Les choses ont bien changé, n'en déplaise à certains, dans certains pays la consommation du cannabis est devenu légale, voire recommandé pour aider à lutter contre les effets désastreux des chimio, ou contre les terribles douleurs occasionnées par les scléroses en plaques. L'herbe n'est plus diabolique, elle est médicinale !
Alors ce récit d'un autre temps veut-il encore dire quelque chose de nos jours ? A-t-il encore une valeur ?
S'il en a une, c'est une valeur de mesure du temps passé et de l'évolution des mentalités. Mais pour l'aide à la lutte contre l'utilisation des drogues dures, il faudrait peut-être revoir le concept.

ps. j'évite de lire les autres critiques avant d'en écrire une sur un livre. je viens de lire quelques autres critiques maintenant que j'ai pondu la mienne, et je vois que ce livre est effectivement un "fake" ! :))) je le savais. :p
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