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Dans ma critique précédente, je vous avais parlé de la petite soeur de Sherlock et Mycroft Holmes : Enola, 14 ans. Comment ça "vous ne voyez pas de qui je parle ?". Pour les retardataires, allez lire la critique du tome 1 et suivez !

Le tome 2 m'attendait et c'est avec plaisir que j'ai ouvert cette suite des aventures d'Enola Holmes, la soeur cadette imaginaire des frères Holmes et que j'ai plongé dans cette aventure, avant de plonger dans la piscine…

Les livres n'étant pas épais et se lisant vite, ils sont parfaitement adaptés aux vacances.

L'auteur avait planté son décor et ses personnages dans le tome 1 "Double disparition" et je suis familiarisée avec l'univers d'Enola, jeune fille indépendante, courageuse et débrouillarde.

Oui, la petite a de la suite dans les idées, un cerveau, et elle sait s'en servir, n'étant pas la soeur cadette de Sherlock pour rien.

Là, elle compte bien enquêter sur la mystérieuse disparition de sa mère, tout en montant un cabinet de "Spécialiste en recherche" car son pécule n'est pas infini.

Pas facile de mener ses enquêtes à Londres sans se faire remarquer de ses frères. Surtout que son premier client n'est autre que le docteur Watson en personne !

Enola, déguisée et se faisant passer pour la secrétaire du Dr Ragostin, Ivy Meshle, a eu chaud.

Niveau fausses identités multiples, elle en ferait pâlir de jalousie certains parce qu'elle en use et en abuse, alternant les rôles comme au théâtre.

Mieux, ayant découvert la pauvreté de Londres, elle se déguise en bonne soeur et vient en aide aux plus démunis. Or un soir, elle est victime d'un étrangleur, qui la laisse presque morte sur le trottoir.

Oulà, et si on rajoute la disparition d'une jeune lady, on a du pain sur la planche.

"The game is afoot !" comme le dit si bien Sherlock.

Ce deuxième tome nous plonge très vite dans l'ambiance sombre de Londres, alternant entre les beaux quartiers et les plus sordides.

Sans bouger du bord de la piscine ou de votre fauteuil, vous vous retrouvez dans le Londres du XIXème siècle : ses quartiers coupe-gorge, sa pauvreté, ses revendications sociales, ses suffragettes, sa misère, ses crèves la faim,…

Outre que l'ambiance londonienne est bien recrée, avec son fog et tout ce qui fait le charme de la ville à cette époque (puanteur comprise dans le prix), il y a aussi le fait qu'on nous parle des tenues vestimentaires…

Une fois de plus je remercie l'auteur de nous en apprendre plus sur les différents costumes de cette époque, là où d'autre ne s'en sont pas donné la peine.

L'habit FAIT le moine parce que la façon de s'habiller définit la classe sociale à laquelle vous appartenez. Enola, tout en enquêtant ou en se déguisant, nous en apprend un peu plus sur ses fringues, sans que cela soit ennuyant.

Bien ficelé, prenant, ce roman se lit rapidement, agréablement, sans se prendre la tête.

Ok, si on pousse la réflexion à fond, l'intrigue policière ne casse pas trois pattes à un unijambiste, mais j'ai pris plaisir à lire les messages codés qu'Enola faisait passer dans les journaux, tentant d'avoir des nouvelles de sa maman tout en évitant de se faire repérer par Sherlock qui, tel un chien de chasse, est sur sa piste.

Sans être transcendantales, les différentes intrigues s'imbriquent parfaitement, pas de découvertes parachutées dont on ne sait où, pas d'évènements incongrus, tout est parfaitement agencé.

L'auteur connait son canon holmésien, s'en inspire, tout en s'en détachant. Enola n'est pas que la digne héritière du célèbre détective mais elle a un p'tit truc en plus : l'intuition féminine.

Plaisant à lire, distrayant, le livre parfait pour les vacances ou pour un moment de calme.

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Un second tome qui se laisse écouter comme le premier. Les ficelles sont grosses, d'autant plus au vu de l'âge d'Enola. L'audio est court, il passe vite et je l'ai vite oublié aussi. L'enquête de ce tome concerne la disparation étrange d'une jeune lady. Enola la retrouve à force de déductions grâce à l'éducation informelle de sa mère. Et comme le précédent, elle laisse son enquête en plan dès qu'elle croise son frère Sherlock. Je n'accroche pas plus que ça à cette histoire et au personnage. Elle est trop adulte dans certaines de ces réflexions et trop enfant pour d'autres. Pour une gamine de 12 ans, elle arrive quand même à se faire passer pour des adultes en étant grimée et tout le monde s'y laisse prendre. Ça paraît un peu gros quand même. Par ailleurs, le style de l'auteure n'est pas toujours en adéquation avec l'âge de son personnage. Pour quelqu'un éduquée sans précepteur et dans la nature, elle est aussi à l'aise avec les hommes et les femmes de la haute société… Étrange quand même… Plus la propension à se répéter alors que ce n'est que le second tome et qu'ils sont très courts…

Comme vous l'aurez compris, ce 2nd tome a été une bonne lecture mais je ne continuerais pas l'écoute de cette série. Peut-être trop pour les enfants pour le coup et ils seront sans doute moins regardant que moi sur les ficelles des aventures d'Enola Holmes. Pour ma part, je vais rester sur son grand frère. Je vous conseille néanmoins de découvrir cette série pour vous en faire votre propre avis.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Ah qu'elle est attachante, cette jeune Enola Holmes et qu'elle est astucieuse dans son désir ‘être indépendante. A quatorze ans et demi, elle s'est installée, sous le nom d'Ivy Meshle, comme secrétaire du pseudo Dr Ragostin « Enquêtes en tous genres – Toutes disparitions », et elle a le génie du déguisement pour sortir incognito dans les rues de Londres, que ce soit pour aider (un tant soit peu) les miséreux de l'East End ou pour glaner des informations sur Lady Cecily Alistair, portée disparue depuis plusieurs jours. Et devinez qui lui a apporté cette affaire sur un plateau ? le Dr Watson en personne, soucieux, lui, de retrouver la jeune Enola Holmes, afin de rasséréner son ami Sherlock Holmes (lequel, trop conscient de son immense intelligence, a dédaigneusement rejeté les parents de Lady Cecily, au motif que cette disparition était trop banale pour lui…)

Enola-Ivy-La soeur des rues va risquer gros et se triturer les méninges pour savoir ce qui est arrivé à la jeune lady (fugue ? enlèvement ?), elle va découvrir les anarchistes et les hypnotiseurs de l'époque, elle va devoir aussi échapper à la vigilance de Sherlock, qui semble avoir percé un de ses secrets. Et cette partie de l'affaire est délicate pour Enola qui porte mieux que jamais son prénom (rappelez-vous, à l'envers, Enola se lit « alone », « seule ») : malgré son immense débrouillardise et son dégoût d'une vie féminine bien rangée, elle aimerait tant pouvoir se confier à une amie, au moins parler à sa mère évaporée dans la nature ou cultiver l'amour et l'admiration qu'elle porte à son cher frère aîné. Mais l'indépendance est décidément plus forte que tout et j'ai hâte de découvrir comment la jeune demoiselle Holmes va résoudre ses aspirations un peu contradictoires. C'est cela qui la rend si touchante.
Lien : http://desmotsetdesnotes.wor..
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Deuxième épisode des aventures d'Enola Holmes, petite soeur du célèbre Sherlock.
Enola s'est désormais installée à Londres, où elle a ouvert un cabinet de "spécialiste en recherches",évidemment sous couvert d'un pseudonyme masculin, les femmes, et encore moins les jeunes filles de 14 ans, n'ayant pas beaucoup de marges de manoeuvre à cette époque...
Elle va donc enquêter sur la disparition d'une jeune fille de bonne famille, lady Cecily, tout en restant vigilante sur les agissements de son grand frère qui la recherche et en essayant de communiquer par messages codées avec sa maman fugueuse...
Le personnage d'Enola est attachant : elle est futée la petite et on prend plaisir à découvrir tous ses stratagèmes de déguisements (merci au Corset Idéal), ainsi que sa soif de liberté et d'indépendance !
Une enquête plutôt bien menée, pleine de rebondissements, de fausses pistes et de dangers en tous genres, même si j'ai trouvé la fin un peu brouillonne.
Un bon moment de lecture sous le signe de la détente.
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La disparition d'Enola est une faute que les deux frères Holmes ne se pardonne pas.
Enola à quatorze ans, se retrouve seule après que sa mère ait fugué. Pour fuir le destin que ses frères Mycroft et Sherlock avaient conclu pour elle, à savoir la pension pour jeunes filles, elle s'est échappée à Londres avec la petite fortune léguée par sa mère.

Dans la capitale, elle a trouvé un logement et inventé une nouvelle identité, Miss Ivy Meshle. Elle est désormais la secrétaire dévouée et très efficace du Dr. Leslie T. Ragostin, un être qui peuple l'imaginaire débordant de la demoiselle. Mais, il fallait bien trouver un digne responsable, pour accréditer la respectabilité et le sérieux de son cabinet spécialisé en "recherches" !

Un jour, l'honorable et célèbre Dr. Watson se présente... Il souhaiterait que le Dr. Ragostin se charge d'enquêter, en toute discrétion, sur la disparition de la soeur de son ami Sherlock Holmes. La demande est singulière, mais le grand détective est profondément abattu depuis le départ de sa jeune soeur...
Surprise !!! Mais gardons la grave apparence de l'assistante soigneuse et réfléchie... Cher Dr. Watson, Miss Meshle est toute sollicitude et professionnalisme... elle vous écoute au nom du Dr. Ragostin.
Après avoir dressé le portrait, peu flatteur, de la fugueuse et juste avant les salutations de départ, le Dr. Watson s'épanche sur ces jeunes filles qui s'évadent de leur condition et qui font le désespoir de leur famille. La veille, sir Eustace Alistair et son épouse étaient effondrés de la disparition de leur fille Cecily. La thèse de la fugue serait privilégiée, provoquant un scandale que l'on aimerait étouffer.
Oh ! il y aurait matière à investiguer...

Sous des habits de religieuse, Enola part à la recherche de Cecily mais bien vite, elle se retrouve être la cible d'un meurtrier et, de justesse, parvient à en échapper.
Diabolique dans sa supercherie, jouant le rôle d'une fille pas très futée, simple, d'origine modeste, très ordinaire, ou d'une religieuse pieuse et bénévole dans les bas fonds de Londres, Enola enquête et s'épanouit au-delà du danger.
Elle se révèle être une redoutable concurrente pour le détective Sherlock Holmes !


J'ai "dévoré" ce deuxième épisode, lu à la suite du premier. A dix ans, j'aurais adoré lire cette série.
Les incohérences de l'histoire que l'on pourrait regretter, ne m'ont pas chagrinée. Avec le recul, on peut sourciller sur certaines extravagances de l'intrigue, mais elles sont tellement bien amenées et enveloppées qu'elles se lisent avec intérêt et gourmandise. "Le méchant" a un rôle digne de Raspoutine dans sa période mystique et crapuleuse.
Dans ce tome, Enola arrive à contacter sa mère par le biais des petites annonces d'un journal. Les codes sont toujours aussi "fleuris" et les messages encourageants. Quant à ses relations avec ses frères, distendues voire inexistantes, elles prennent une dimension particulière vers la fin du livre, présageant des rencontres explosives par la suite... enfin, je l'espère !
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La seconde aventure d'Enola Holmes, soeur cadette de Sherlock et Mycroft, est aussi réussie que la première.
Cette fois-ci, on entre tout de suite dans le vif du sujet : la misère londonienne. Les pauvres pullulent dans les rues nauséabondes, les gens crèvent de faim et tout le monde s'en fout sauf Enola et une jeune fille issue de la haute société qui va payer cher son intérêt.

J'ai appris beaucoup de choses sur les différentes couches de la société londonienne et sur l'éducation réservée aux jeunes filles bien nées. Cette série est très instructive sans être rébarbative car c'est fort bien écrit. J'apprécie le vocabulaire recherché de ce livre jeunesse qui ne prend pas ses lecteurs pour des imbéciles.

L'enquête est très légère, les indices sont vraiment gros et Elona joue beaucoup du hasard mais peu importe ! Cette jeune fille est tellement charmante et l'atmosphère tellement bien retranscrite que cela n'a pas beaucoup d'importance.
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Et voilà le deuxième tome des enquêtes d'Enola Holmes, un livre extraordinaire ! J'ai adoré du début à la fin, l'histoire m'a tout de suis envouté. Une suite vraiment super ! Toujours aussi bien écrit, attachant on se prend vite à l'histoire.
J'adore l'écriture de Nancy Springer, c'est fluide et bien organisé. Un tome fabuleux qui me laisse sans voix ! A la fin, je ne voulais plu que lire les autres livre de la saga. C'est ma meilleure amie, qui ma parler de cette série, et elle a bien fait ! un vrai coup de coeur ! Enola fait plus mature que son âge, elle grandit, et se transforme en femme dans la société alors qu'elle est encore une adolescente. Elle est très intelligente, futé et se déguise sous toute forme de personnage. On se plait à suivre ces aventures toutes plus nombreuse les unes que les autres, elle est rigolote et débrouillarde. Mais ce qu'elle cherche le plus c'est la liberté, et elle fera tout pour la garder. Une jeune fille qui pourrait bien dépasser son frère en matière d'enquêtes...

Alors qu'Enola réussi à échapper à la poigne de ses frères Sherlock et Mycroft, elle crée un cabinet de Spécialiste en recherches-toutes disparitions. Seulement, son premier client se révèle être le docteur John Watson, qui vient quémander son aide. Il est à sa recherche ! La jeune fille va garder l'anonymat, de peur d'être envoyer en pension. Elle va mené sa première enquête, à la recherche de Lady Alistair une fille qui semble avoir fugué. Elle va braver tout les dangers mais se retrouve vite la proie d'un meurtrier. Pourra-t-elle survivre en arrivant à ces fins ?
Un livre très intéressant et plaisant à lire, un bon policier pour les jeunes amateurs.
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Notre jeune Enola, 14 ans, continue de vivre seule dans Londres et a ouvert un bureau de « Spécialiste en recherches – Toutes disparitions ». Quelle n'est pas sa surprise quand son premier client n'est autre que le Docteur Watson qui est à la recherche … d'elle-même ! Elle apprend ainsi que son frère Sherlock Holmes s'inquiète beaucoup de son absence. Malgré tout, elle décide de ne pas révéler son identité, sachant pertinemment qu'elle finirait dans une pension pour demoiselles de bonne famille. Mais cette visite lui permet d'obtenir sa première affaire quand Watson laisse échapper que la fille de Lord Alistair a disparu et qu'une fugue est envisagée.

Ce deuxième opus m'a davantage plu que le premier. Les personnages sont bien en place et ne doivent plus être présentés. L'auteur peut donc entrer directement dans le vif du sujet dès les premières pages. L'intrigue m'a paru moins enfantine que dans le volume précédent. Les références contenues dans le récit me semblent m'apparaissent d'ailleurs pointues pour des lecteurs d'une douzaine d'années sur qui elles doivent glisser sans qu'ils y comprennent forcément la teneur. Nancy Springer parle de la lutte des classes, cite Marx à plusieurs reprises, sans s'appesantir et justement sans fournir d'explications. Je me demande si à 12 ans, on a déjà le bagage pour connaître les luttes qui ont secoué l'Angleterre des ouvriers et le marxisme. A côté de ça, l'histoire présente de nombreuses invraisemblances qui ne troubleront certainement pas le jeune lecteur mais ne manqueront pas de faire sourire l'adulte. Enola qui réussit à duper tout le monde du haut de ses 14 ans grâce à ses costumes, cela semble peu crédible mais je dois avouer que ça ne me gêne pas vraiment. Quand on lit un roman jeunesse, on sait à quoi s'attendre. de même, le dénouement peu réaliste m'a fait sourire mais les aventures plus badines du premier tome ont fait place à une énigme policière mieux structurée.

Une série qui me plaît, notamment grâce au caractère courageux et volontaire de la jeune Enola, bien décidée à mener la vie libre qu'elle souhaite et à ne pas rentrer dans le carcan que ses frères veulent lui imposer.
Lien : http://www.chaplum.com/les-e..
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J'ai lu ce livre un peu par hasard. Lors de mes vacances, en manque de livres, je me suis précipité dans une bibliothèque. Je suis tombé dessus et est décidé de le lire. pourtant, je deteste lire le tome 2 avant le tome1. J'ai trouvé ce livre et rafraîchissant. il ne remet pas en question le cycle écrit par Arthur Conan Doyle. Il lui rajoute une petite touche. le personnage de Sherlock est a peine abordé. Toutefois, l'auteur a su lui donner une autre perspective. Sa soeur, dont il est question, n'a d'ailleurs pas à rougir de son grand frère.

Pour toutes ses raisons, je pense que se livre mérite que l'on s'y arrête. il m'a donné envie de live le tome 1.
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Un deuxième tome où j'ai retrouvé avec plaisir la jeune et intrépide Enola !

Cette fois-ci j'ai un peu moins aimé l'enquête en elle-même. Enfin son dénouement, plus exactement.

Mais par contre j'aime toujours autant l'ambiance, les personnages et la recherche d'Enola envers sa mère et celle du frère d'Enola envers celle-ci. Ca se lit vraiment bien !
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