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Les Enquêtes d'Enola Holmes tome 6 sur 7

Rose-Marie Vassallo-Villaneau (Traducteur)
EAN : 9782092526903
204 pages
Nathan (17/02/2011)
4.19/5   146 notes
Résumé :
1889,Londres.
Alors qu’Enola est lancée dans une nouvelle enquête sur la disparition de Lady Blanche fleur del Campo, elle découvre que son frère Sherlock la recherche désespérément.
Il vient en effet de recevoir un énigmatique paquet en provenance de leur mère, adressé tout spécifiquement à Enola, et qu’elle seule saurait décrypter.
Sherlock, accompagné de son frère Mycroft, se voit donc contraint de suivre les traces d’Enola dans ses pérég... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Dernier roman avec Enola Holmes et je sens déjà que mon p'tit coeur se brise. Oui, cela a beau être de la littérature jeunesse, les romans ont beau avoir quelques petits défauts, je me plais bien à suivre les pérégrinations de la petite soeur de Sherlock et Mycroft.

Grâce à elle, j'ai appris plus sur les moeurs des habitants de Londres qu'un 56 nouvelles et 4 romans que comporte le canon holmésien. Contrairement aux récits de Conan Doyle, Nancy Sringer nous a éclairé sur la condition féminine du 19ème siècle, qui n'était guère brillante, dénonçant les violences des bas quartiers londoniens et les conditions de travail qui donneraient des sueurs froides au plus grand m'en-foutiste des syndicalistes.

Une série instructive et distrayante. Quoi d'autre ? What'else ?

Ce dernier tome ne m'a pas déçu : c'est palpitant et émouvant.

Les frères Holmes auront la part belle et Mycroft va enfin comprendre que leur petite soeur est indépendante, réaliser qu'elle a toujours su tirer son plan ("se débrouiller" : belgicisme) et que le chemin qu'elle a parcouru en un an est énorme.

Oui, la disparition de sa mère a entraîné son émancipation précoce et elle n'est plus une adolescente, mais presque une femme, point de vue mental.

Enola exerce le métier qu'elle aime, a trouvé un sens à sa vie et affirmé ses choix en faisant preuve d'intelligence face à ses deux frangins.

Je dois dire que j'ai passé un bon moment de lecture avec une jeune héroïne ô combien sympathique, forte mais pas infaillible non plus. Bien que le juste équilibre ne soit pas tout à fait atteint, Enola ayant quand même bénéficié des coups de pouce de l'auteur.

Dans ce dernier tome, le secret de la mère d'Enola est enfin dévoilé – je ne dirai rien !

Au menu, une enquête sur la disparition de l'épouse du duc espagnol, de la douceur et de la sensibilité.

Malheureusement, c'est un point final très convaincant. Fidèle à ce que nous avons pu lire et à ce que j'avais pu penser.

Une série bien agréable pour des lectures sans se prendre la tête, des intrigues bien faites, même si pas transcendantales.

L'important, dans une lecture, étant aussi de passer du bon temps et il n'y a pas huit millions de façons de le faire.

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Juillet 1889,

Dans le manoir familial de Ferndell, Sherlock Holmes se fait remettre par la gouvernante Mrs Lane, un colis bien étrange dans lequel se trouve une lettre destinée à Enola. A n'en pas douter, l'enveloppe énigmatique, décorée d'arabesques au fusain, est l'oeuvre de sa mère, Lady Eudoria Vernet Holmes, disparue depuis un an. Dans la famille, sa mère n'est pas la seule à s'être évaporée dans la nature… sa jeune soeur Enola se cache dans les rues de Londres pour fuir le pensionnat pour jeunes filles que ses frères lui destinaient…
Il est temps pour Sherlock de retrouver Enola ! et Reginald est celui qui l'aidera… A cela, le colley est bien d'accord, il est prêt à mettre sa truffe au service du célèbre détective.

A Londres, Enola s'est reconstituée une autre identité. Elle n'est plus Miss Meshle la secrétaire du Dr Ragostin, mais son assistante, Mrs Jacobson. Plus digne, plus affirmée, elle ne doute plus de ce qu'elle veut faire. Retrouver les personnes ou les objets qui disparaissent, est sa vocation. En ce mois de juillet, un jeune homme tourmenté arrive au bureau du Dr Ragostin en pestant après ces incapables de Scotland Yard. Sherlock Holmes étant absent, le duc Luis Orlando del Campo veut que le Dr Ragostin retrouve sa femme, la délicate et sublime Blanchefleur qui a disparu dans la bouche du métro de Baker Street. Enlèvement, fugue, aucune trace, aucune piste, rien ne peut supposer l'un ou l'autre. C'est en interrogeant les dames d'honneur de la duchesse et en se rendant sur place, dans les profondeurs de la station de métro, qu'Enola va débuter son enquête. Elle devra faire attention car son frère Sherlock qui est également mandaté pour retrouver la disparue, la suit de près… et quand on parle de Sherlock, on sait que Mycroft n'est pas loin…

Cette lettre envoyée par Lady Eudoria pour sa fille Enola, que veut-elle raconter ? Où est passée la douce Blanchefleur, aussi fragile qu'une porcelaine ? Sur la route de ses investigations, Enola croisera ses deux aînés, Sherlock et Mycroft, et curieusement, elle sera bien heureuse de les retrouver car l'entreprise est particulièrement dangereuse, la vie de Blanchefleur est menacée.

Dernier tome de la série (à ce jour) et certainement mon préféré, nous retrouvons Enola et ses frères dans une enquête qui va les réunir. le secret de leur mère sera aussi dévoilé dans un ultime message codé. Cet épisode est touchant car l'émotion va toucher les trois enfants Holmes.
Enola va fêter ses quinze ans, elle est déjà indépendante et très déterminée. Dans ce roman, nous la suivons dans le quartier de Baker Street et cette ligne de métro qui est ouverte depuis une vingtaine d'années déjà. On découvre un monde souterrain peuplé de "Toshers", des fouilleurs d'égouts, qui se partagent les lieux et qui revendent leurs affaires dans l'East End. J'avais déjà lu que tout se vendait dans ce quartier et que l'âme n'avait que peu de poids.
Au delà de l'intrigue, c'est toute une époque victorienne qui est abordée. Dans ce dernier livre, l'auteur fait une pirouette en revenant sur l'histoire du premier tome. Enola refusait de porter un corset, ou alors quelque chose de très relâché. Dans ce tome, Blanchefleur, comme toutes les femmes de ce temps, esclaves des dictats la mode et de la bienséance, a le corps atrophié par un corset "cuillère" (ce n'est pas sans rappeler les pieds bandés et réduits des Chinoises.). La femme est un objet, propriété de son mari, de ses parents, jamais libre de ses mouvements.
"L'une des pires cuirasses : le plus long des corsets en tout cas, enserrant sa victime du dessous des bras jusqu'au bas-ventre, avec cette "cuillère" d'acier destinées à interdire toute avancée du corps au-dessous de la poitrine, hormis une infime rondeur abdominale. Et depuis l'enfance !"
Nous avons plaisir à voir Enola mener son enquête, se travestir et jouer à cache-cache avec ses frères. L'auteur l'affuble d'un humour bougon et moqueur qui est un de ses principaux charmes. Son intelligence n'a rien à envier à Sherlock, quant à sa soif de justice, elle est avant tout une générosité et une bienveillance envers son prochain.

Je vous recommande cette série qui est un plaisir de lecture ! Et je demande à l'auteur de nous permettre de retrouver Enola dans d'autres aventures, maintenant qu'elle à la permission des ses tuteurs…
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Voici le sixième et dernier tome des enquêtes d'Enola Holmes. Que de tristesse, que cette série soit déjà fini, j'ai passé de très bons moments avec ces bouquins. Une saga formidable, je m'en souviendrai longtemps. Les personnages étaient aussi marquants que dans les précédents tomes et l'intrigue était bien mené, je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer ! Avec de l' humour, du supens, des enquêtes menés tambour battant et des situations familiales, Nancy Springer nous sert un final grandiose ! Bien au-delà de mes espérances, je ne m'attendais pas à ce que ça se termine si rapidement.
Enola, ce personnage si attachant et si mature pour son âge...elle a réussie a rentrer dans la société en tant que femme indépendante. C'est frères seront bien obligé de l'admettre, Enola à passé plus d'un an dans les bas fonds de Londres à tenter de survivre, et cette expérience ne peut que la changer.
Tentant désespérément de leur échapper pour ne pas devoir aller dans un pensionnat de jeunes Ladys, elle s'est enfuie à Londres avec la ferme intention de retrouver sa mère disparue. Et pendant tous ce temps, elle a dut affronter bien des dangers tout en essayant de ne pas se faire repérer par ces deux frères. À chaque tome, elle devient de plus en plus mature, et on pourrait plus la prendre pour une adulte que pour une fille de quatorze ans.

Notre jeune héroïne, caché sous le nom de Mrs Jacobson, reçoit la visite du Duc del Campo, qui vient requérir son aide, suite à l'enlèvement de sa femme. Elle est donc prête à se mettre sur l'affaire quand elle est contacté par son frère au sujet de leur mère, Lady Eudoria Vernet Holmes. Elle va donc, en plus d'enquêter pour le Duc, s'associer avec Mycroft et Sherlock pour retrouver leur mère.
J'ai trouvé ce tome intéressant du point de vue, qu'on retrouve tout les Holmes ensembles et se serrant les coudes. de nombreuses questions que je me posait ont été éclairci et j'en suis très heureuse. Je me détache de cette série le coeur rempli de joie.
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Dans ce dernier tome des aventures d'Enola Holmes, une fois n'est pas coutume, c'est Sherlock qui apparait en premier. Une mystérieuse enveloppe est arrivée à Ferndell, la maison familiale, et les domestiques l'ont appelé de crainte que ce ne soit un colis dangereux. Au même moment, Enola recevait, à Londres, la visite éplorée du Duque del Campo dont la jeune épouse avait disparu de manière troublante depuis la veille.
Sachant que c'était le dernier tome de la série, c'est avec un petit pincement au coeur que j'ai entamé puis refermé ce roman. Fidèle aux précédents, il fait la part belle à l'intelligence et la perspicacité d'Enola, il la jette dans les quartiers troubles de l'East End et lui fait endosser nombre de déguisements pour passer inaperçue ou échapper à ses frères. Humour, enquête riche en rebondissements, confrontation familiale, ce tome six nous offre tous les ingrédients qui font la saveur de cette série et m'ont attachée à elle.
Fin oblige, certaines interrogations apparues au préalable trouveront une réponse et les dénouements seront nombreux. Reste à voir si l'auteur s'en tiendra vraiment là. Ce serait dommage tant le personnage d'Enola est attachant et finement construit. Elle pourrait nous faire vivre bien d'autres aventures encore.

Lien : http://argali.eklablog.fr
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Après une brève cure de désintox, me voici retombée dans la série Enola Holmes. Cette sixième affaire est plutôt classique : Enola se trouve à enquêter sur la disparition d'une jeune lady, s'intéresse aux fanfreluches féminines tandis que son grand détective de frère patauge. Cette histoire est une nouvelle fois l'occasion de souligner l'horreur des contraintes esthétiques imposées aux femmes de l'époque.
Ce qui change un peu, c'est que, cette fois, Enola n'a plus à jouer au chat et à la souris avec ses frères. Elle se trouve même à collaborer avec Sherlock. Mycroft lui-même va remettre un peu en question ses projets pour sa soeur (essentiellement la cloîtrer dans un pensionnat pour jeunes filles le temps d'en faire une lady bonne à marier). L'autre changement, c'est la fin, avec une révélation à laquelle je ne m'attendais pas. En outre, les projets d'Enola pour la suite laissent supposer que les prochains tomes seront peut-être un peu différents des six premiers.

C'est une série toujours très agréable à lire, même si les romans sont très courts, trop courts. C'est très frustrant et explique ma tendance à en enchaîner deux ou trois pour satisfaire ma fringale. Dans ce tome, la brièveté fait que l'enquête est résolue très vite. Elle est moins complexe et prenante que celles des tomes 2 et 3, par exemple mais ça reste une lecture sympathique. J'aime toujours beaucoup ce que Nancy Springer a fait du personnage de Sherlock Holmes. Il pourrait bien finir par devenir mon Sherlock préféré, supplantant même Benedict Cumberbatch !

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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
C'est alors que d'étranges cris de joie sonnèrent à mes oreilles, une cascade de cris tout proches, presque humains. L'instant d'après, quelque chose de velu se jetait contre moi, manquant de m'envoyer à terre! J'eus tôt fait d'identifier l'agresseur et le temps me joua un tour bizarre : il se replia comme un accordéon, si bien que je me retrouvai enfant dans les bras de mon chien bien-aimé.
"Reginald!" Sans une pensée pour ma tenue d'élégante, ni pour les convenances ni pour les badauds, je m'assis par terre sur le trottoir et enserrai mon vieux colley, riant et pleurant à la fois tandis que lui me fêtait à petits jappements éperdus, doublés de vigoureux coups de langue.
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Un bref instant, je ne sus répondre. Quelque chose s'était noué dans ma gorge. Deux paire d'yeux me considéraient fraternellement, et dans chacune je pouvais lire le même désir de comprendre cette étrange créature qu'est une sœur; et à cet instant je compris que non, décidément, je n'avais plus du tout peur d'eux.
Ils tenaient à moi.
Je tenaient à eux.
Et combien c'était bon d'avoir cette certitude, combien elle m'emplissait le cœur, mille fois meilleur que le meilleur des gâteaux d'anniversaire de tous les temps!
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Je vous apporte un coupe-papier, sir ?

- Merci, non. Ce n'est pas à moi de l'ouvrir. Comme si un gentleman ouvrait le courrier d'autrui ! Ce pli est pour Enola. Sherlock rempoche sa loupe et se lève, pareil au grand chien à côté de lui : en alerte, humant la brise. "Non, je l'emporte à Londres, je lui remettrai."

Lane et madame, eux aussi sur pieds, échangent un regard. Le majordome traduit leurs doutes : "Mais... M. Sherlock, vous savez donc comment la trouver ?

- Oui. Je crois le savoir.
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"L’une des pires cuirasses : le plus long des corsets en tout cas, enserrant sa victime du dessous des bras jusqu’au bas-ventre, avec cette "cuillère" d’acier destinées à interdire toute avancée du corps au-dessous de la poitrine, hormis une infime rondeur abdominale. Et depuis l’enfance !"
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Cette pensée me galvanisa. Je redressai le dos, revigorée, soulevée par un déferlement d'optimisme qui dut se propager jusque dans les rênes, tel un train d'ondes le long d'un fil télégraphique.

Car ce bon Brownie reçut mon message! En tout cas, il releva la tête, souffla dans ses naseaux et repartit d'un pas assuré, faufilant son fiacre à travers une percée que j'aurais cru beaucoup trop étroite.
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