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Éric Boury (Traducteur)
EAN : 9782070122547
240 pages
Gallimard (18/02/2010)
4.12/5   1125 notes
Résumé :
"Certains mots sont probablement aptes à changer le monde, ils ont le pouvoir de nous consoler et de sécher nos larmes. Certains mots sont des balles de fusil, d’autres des notes de violon.

Certains sont capables de faire fondre la glace qui nous enserre le cœur et il est même possible de les dépêcher comme des cohortes de sauveteurs quand les jours sont contraires."

Parfois, à cause des mots, on meurt de froid. Comme Bardur, pêcheur à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (187) Voir plus Ajouter une critique
4,12

sur 1125 notes
Quand la frontière est mince entre la vie et la mort, et que parfois les mots peuvent sauver ou faire périr...

Dans ce pays à la rigueur infernale ; l'Islande ; mais aussi à la lumière qui laisse entrevoir l'espoir, «le gamin» cherche un sens à la vie. Il n'est pas fait pour être marin, il est fait pour la beauté des mots, la magie de la poésie. Il est envoûté par le pouvoir des vers, qui lui font découvrir un ailleurs, une possibilité, autre chose que le labeur et la douleur. La vie est rude pour le gamin. Son chemin le mènera vers un abri, un foyer, où d'autres comme lui connaissent les ténèbres de l'existence. le gamin est hésitant, il se sent souvent idiot, maladroit. Et pourtant il recèle un trésor, une grande sensibilité que certains sauront découvrir en lui.

C'est une lecture magique qui nous parle de douleur et d'amitié, de lumière et de ténèbres, de gens qui oscillent entre la vie et la mort. Une très belle découverte.
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S'en vient le soir
Qui pose sa capuche
Emplie l'ombre
Sur toute chose
Tombe le silence
Déjà se lovent
La bête sur son lit d'humus
L'oiseau dans son nid
Pour le repos nocturne

« Il est mort de froid parce qu'il a lu un poème ».

Précisément ce poème de Milton, poète anglais aveugle, au début du XIXè siècle. Nous pourrions résumer ainsi ce livre magnifique, ce livre des entre deux. Entre ciel et terre, entre vie et mort, entre montagne et mer, entre sommeil et réalité, l'Islande, île rude, sauvage, cruelle, présentée et honorée dans toute sa rigueur, dans toute son âpreté, dans toute sa beauté glaciale, dans ce majestueux livre poétique et ensorcelant. L'Islande, enneigée, iodée, battue par les vents, battue par les flots, blanche de neige et d'écume, noire de roches acérées, enfin devenue verte en avril, avril empli de clarté, de chants d'oiseaux et d'impatience. Quelques semaines lumineuses enveloppées par des mois de ténèbres.

Entre ciel et terre, il y a la lune. Cette lune que les amoureux, depuis la nuit des temps, malgré les montagnes et les immensités qui les séparent, regardent à la même heure afin que leurs yeux se rencontrent sur l'astre nocturne en même temps. « Voilà pourquoi la lune a été placée dans le ciel ». Entre ciel et terre, il y a aussi l'horizon parfois devenu invisible lorsque les tempêtes font rage et que le ciel embrasse la terre d'un baiser meurtrier.
Entre vie et mort, il y a l'enfer, « l'enfer d'être mort et de prendre conscience que vous n'avez pas accordé assez d'attention à la vie à l'époque où vous en aviez la possibilité ». Il y a aussi la peur mêlée à la curiosité apeurée, celle d'obtenir enfin les réponses à toutes nos questions.
Entre montagne et mer il y a les immensités, la campagne herbeuse et ample où se nichent quelques fermes, et même, du seuil de certaines d'entre elles on n'aperçoit pas la mer, chose rare sur cette île. Il y a les vallées desquelles on ne voit que des fragments du ciel. Ceux qui vivent là ont pour horizon les montagnes et les rêves. Entre montagne et mer, il y a tout simplement la vie des islandais « D'un côté, la mer, de l'autre, des montagnes vertigineuses comme le ciel : voilà toute notre histoire ».
Entre sommeil et veille enfin il y a les rêves et le répit car « ceux qui vivent au pied de montagnes aux pentes vertigineuses et aussi près du bout du monde sont experts dans la science des rêves », ils maintiennent la réalité à distance aussi loin qu'ils le peuvent avant de retrouver la réalité qui est la leur.
Cet entre deux est un geyser de poésie, une poésie de troll et d'elfes, une poésie de fin du monde qui bouillonne et s'infiltre dans chaque page, dans chaque âme, dans chaque pensée.

Nous suivons les déambulations désespérées et les réflexions d'un très jeune homme de vingt ans, sans prénom, juste dénommé « le gamin » qui vient de perdre son meilleur ami, après avoir perdu sa mère et sa petite soeur. Il fuit désormais le métier de marin, amère expérience empreinte de deuil, uniquement habité par la beauté des mots et de la poésie. Il atterrira dans la maison et buvette de la mystérieuse Ragnheiður, où d'autres comme lui, notamment un vieux capitaine devenu aveugle et féru de littérature et de poésie, Kolbeinn, un autre loup de mer alcoolique, Brynjolfur, sont marqués par les difficultés de l'existence. Entre deux lectures, et en attendant d'avoir le courage de se tuer pour rejoindre tous les êtres qui lui sont chers, il s'occupe à servir la bière, le café. Malgré ses maladresses, sa sensibilité pure saura toucher son entourage.

Au-delà des conditions de vie très dures des pêcheurs islandais, au-delà de celles, particulières, confinées, de ceux qui restent sur la terre ferme, ce livre est une réflexion puissante et poétique sur la mort, sur l'importance de la poésie, sur ces mots qui peuvent sauver ou faire mourir : « Certains poèmes nous conduisent en des lieux que nuls mots n'atteignent, nulle pensée, ils vous guident jusqu'à l'essence même, la vie s'immobilise l'espace d'un instant et devient belle, limpide de regrets ou de bonheur. Il est des poèmes qui changent votre journée, votre nuit, votre vie. Il en est qui vous mènent à l'oubli, vous oubliez votre tristesse, votre désespoir, votre vareuse, le froid s'approche de vous : touché ! dit-il et vous voilà mort ».
« Entre ciel et terre » parle également avec génie du temps qui passe, du temps relatif, subjectif, celui qui passe différemment en notre for intérieur que celui affiché par la pendule : « Combien d'années peuvent tenir en un jour, en l'espace de vingt-quatre heures ? C'est un homme d'âge mûr et non plus un gamin de vingt ans qui pousse la porte d'entrée de la buvette de Geirþrúður, deux jours bien comptés après l'avoir franchie pour la première fois, en compagnie de son ami Bárður ».

Dès le début j'ai été happée par la musicalité de l'écriture de Jon Kalman Stefansson, qui fleure bon la lande sauvage fouettée par l'iode et les vents, qui sent fort l'odeur âcre de ces hommes rustres aux noms vikings et à la barbe sauvage constitutive de leur personnalité. Qui met en lumière ce « gamin » sensible, timide, peu confiant en lui mais si touchant au milieu de ces éléments naturels et humains où la vie est une lutte perpétuelle pour maintenir le froid et la rudesse à distance. Il est des livres dont on ressort émue et marquée. C'est le cas pour moi avec « Entre terre et ciel », premier tome de la trilogie qui a rendu célèbre l'auteur. Tellement heureuse de retrouver cette terre de légendes et ce « gamin » lunaire dans les deux autres tomes !
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… la mer sommeille, la montagne somnole et le silence règne dans le ciel…

L'Islande. Dès les premières mesures de ce roman, je m'y suis trouvé. Installé même. le froid, l'iode. La mer qui me fouette le visage. le roulis de ce vieux bateau de pêche. Pêche à la morue. Et ce silence. Un silence lourd qui m'envahit. Un silence qui fait partie de moi. J'ai envie d'y aller, « Entre Ciel et Terre » pour ressentir ces émotions, ce parfum, cette poésie de la mer et des landes. Et puis le vent, la pluie glaciale, le blizzard. J'ai oublié ma vareuse. Fuck le blizzard.

Le paysage, cette lande islandaise, sauvage et enneigée. Je me retrouve isolé, enveloppé par ce vent sourd qui emporte mes pensées, pas mes paroles muettes. Celles-là, je les garde au fond de moi. Qui voudraient d'ailleurs les entendre ? Quelques moutons sauvages et poilus dans le coin, en train de brouter pour ne pas sombrer dans la froidure de la nuit. Nuits étoilées. Ces étoiles qui sont l'âme des noyés. Et puis ces flocons de neige qui descendent à noyer mon verre, ne serait-ce pas là les ailes des anges ?

Je m'imagine à bord d'un de ces chalutiers, une pêche d'antan, à l'oeil et à la poigne. le bateau chevauche les vagues comme je rêve de renverser des sirènes. Les vagues vont et viennent, s'écrasent sur le pont, des embruns iodés qui se jettent sur ma face. le courage m'emporte, je suis dans une barque, encore plus précaire, prêt à affronter les éléments, une force insoupçonnable m'emporte, gênes de viking. Si jamais je n'avais pas oublié ma vareuse, et ma fiole de Lagavulin.

Je m'imagine là-bas. M'engouffrer dans un pub, des vieux loups de mer qui me regardent, la barbe sauvage, le teint grêlé par cette pluie glaçante du bord de mer. Une bière. Deux bières. Trois bières. C'est ma tournée. Prendre mon temps. Nul besoin de me presser. Personne ne m'attend. A part un roman, un livre de poésie ou une musique qui bercent mes nuits. Puis m'enfuir dans la nuit, dans le silence, sans ma vareuse. Et réfléchir à ma mort. Seul sous les étoiles, seul dans ce silence.

Il y a des livres qui ne peuvent s'oublier, et des auteurs non plus. Ce Jon Kalman Stefansson possède une telle poésie dans sa plume que j'en oublie la tristesse et le froid. Mais pas ma bière. Alors...

S'en vient le soir
Qui pose sa capuche
Emplie d'ombre
Sur toute chose,
Tombe le silence,
Déjà se lovent
La bête sur son lit d'humus
L'oiseau dans son nid
Pour le repos nocturne.

Lien : https://memoiresdebison.blog..
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Truman Capote a dit : « Le plus grand plaisir que je retire de l'écriture ne tient pas au sujet mais à la musique interne des mots »

La prose de Stefansson est aussi poétique que puissante, une perçante mélodie se dégage des mots alignés. Il parle magnifiquement de la peur et des tâtonnements des âmes, de l'incertitude des êtres, d'espoir et de rêves.
En filigrane juste au-dessous de la surface visible se retrouvent des réflexions plus profondes et appuyées comme la fine frontière qui sépare la vie de la mort et de la brèche qui se situe sous nos pieds, toujours prête à s'ouvrir.

Une vive émotion provoquée certainement par la communion parfaite des mots et de la nature, des mots et des sentiments intimes, nous fait un peu planer au-dessus de la musicalité et de la profondeur de la réflexion.

Chez Stefansson les mots soulèvent des jeux d'ombres et de lumière. Certains mots nous conduisent à des lieux qui rien d'autre ne peut atteindre. Les mots nous guident jusqu'à l'essence de qui nous sommes et le monde s'arrête de tourner.

Solaire et solitaire, cette lecture brille d'un bel éclat bien après la dernière page tournée.
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Les faits se déroulent il y a un siècle dans un village de pêcheurs à la morue où il règne un froid glacial qui peut se révéler meurtrier. Six pêcheurs par barque, chacun a son rôle bien défini. Tout est important et vital dans le rituel de la pêche, chacun a sa place, le danger est toujours présent d'autant plus qu'aucun pêcheur ne sait nager.
Bardur trop occupé à retenir des vers du Paradis perdu de Milton, oublie sa vareuse en partant en mer, un oubli qui lui sera fatal. Son ami surnommé le gamin, inconsolable, entame un périlleux voyage pour rendre le livre à son propriétaire.
Jon Kalman Stefansson envoûte le lecteur par la force de son écriture, tout est poésie, ses mots chantent la vie, la mort, l'amitié, l'amour, la cruauté d'un monde inhospitalier.
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Citations et extraits (466) Voir plus Ajouter une citation
L'enfer, c'est d'être mort et de prendre conscience que vous n'avez pas accordé assez d'attention à la vie à l'époque où vous en aviez la possibilité.
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Celui qui meurt se transforme immédiatement en passé. Peu importe combien il était important, combien il était bon, combien sa volonté de vivre était forte et combien l'existence était impensable sans lui : touché ! dit la mort, alors, la vie s'évanouit en une fraction de seconde et la personne se transforme en passé. Tout ce qui lui était attaché devient un souvenir que vous luttez pour conserver et c'est une trahison que d'oublier. Oublier la manière dont elle buvait son café. La manière dont elle riait. Cette façon qu'elle avait de lever les yeux. Et pourtant, pourtant, vous oubliez. C'est la vie qui l'exige. Vous oubliez lentement, mais sûrement, et la douleur peut être telle qu'elle vous transperce le coeur.
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C’était en ces années où, probablement, nous étions encore vivants. Mois de mars, un monde blanc de neige, toutefois pas entièrement. Ici la blancheur n’est jamais absolue, peu importe combien les flocons se déversent, que le froid et le gel collent le ciel à la mer et que le frimas s’infiltre au plus profond du cœur où les rêves élisent domicile, jamais le blanc ne remporte la victoire. Les ceintures rocheuses des montagnes s’en délestent aussitôt et affleurent, noires comme le charbon, à la surface de cet univers immaculé. Elles s’avancent, saillantes et sombres, au-dessus de la tête de Bárður et du gamin au moment où ceux-ci s’éloignent du Village de pêcheurs, notre commencement et notre fin, le centre de ce monde. Et ce centre du monde est dérisoire et fier. Ils avancent à vive allure — juvéniles jambes, feu qui flambe —, livrant également contre les ténèbres une course tout à fait bienvenue puisque l’existence humaine se résume à une course contre la noirceur du monde, les traîtrises, la cruauté, la lâcheté, une course qui paraît si souvent tellement désespérée, mais que nous livrons tout de même tant que l’espoir subsiste. C’est pourtant d’une simple marche que Bárður et le gamin ont l’intention de se délester des ténèbres ou de l’obscurité du ciel pour arriver avant elles aux baraquements des pêcheurs. Parfois, ils marchent de front et c’est beaucoup mieux parce que des traces de pas posées les unes à côté des autres sont preuve de connivence et qu’alors la vie n’est pas aussi solitaire. Pourtant la route se résume bien souvent tout juste à un étroit sentier qui ondule comme un serpent gelé dans la neige, et alors le gamin doit fixer son regard sur l’arrière des chaussures de Bárður, le havresac en cuir qu’il porte sur son dos, sa touffe de cheveux noirs et sa tête solidement posée sur ses larges épaules. Par moments, ils traversent des rives rocheuses, s’avancent à petits pas sur des routes suspendues tout au bord des falaises, mais le pire est l’Ófæra, l’Infranchissable : une corde fixée à la roche, la pente glissante et friable de la montagne en surplomb, la paroi fuyante au-dessous d’eux et la mer verdâtre qui te happe et t’aspire : une chute de trente mètres. L’à-pic de la montagne s’élève à plus de six cents mètres et son sommet se perd dans les nuages. D’un côté, la mer, de l’autre, des montagnes vertigineuses comme le ciel : voilà toute notre histoire.

(Incipit)
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Deux matelots s’étaient noyés, leurs corps n’avaient jamais été retrouvés et ils étaient allés rejoindre la foule des marins qui errent au fond de la mer, se plaignant entre eux de la lenteur du temps, attendant l’appel suprême que quelqu’un leur avait promis en des temps immémoriaux, attendant que Dieu les hisse vers la surface et les attrape dans son épuisette d’étoiles, qu’il les sèche de son souffle tiède et les laisse entrer à pied sec au royaume des cieux, là, il n’y a jamais de poisson aux repas, disent les noyés qui, toujours aussi optimistes, s’occupent en regardant la quille des bateaux, s’étonnent du nouveau matériel de pêche, maudissent les saloperies que l’homme laisse dans son sillage, mais parfois aussi, pleurent à cause de la vie qui leur manque, pleurent comme pleurent les noyés et voilà pourquoi la mer est salée. 
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Les gens vivent, ils ont leurs heures, leurs baisers, leurs rires, leurs étreintes, leurs mots doux, leurs joies et leurs peines, chaque vie constitue un univers qui s'effondre ensuite sur lui-même et ne laisse rien à l'exception de quelques objets rendus précieux et attrayants par la disparition de leur propriétaire, ils deviennent importants, parfois même sacrés, comme si les fragments de cette existence disparue s'étaient reportés sur la tasse à café, la scie, la brosse à dents, le cache-col.
Mais tout finit par s'estomper, les souvenirs par s'effacer et au bout du compte, toute chose trépasse.
Là où il y avait autrefois vie et lumière ne subsistent qu'ombre et oubli ...
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Vidéo de Jón Kalman Stefánsson
Qu'elle soit au milieu de l'océan, à la tribune d'une conférence environnementale ou à son bureau pour s'atteler à l'écriture d'un livre, Isabelle Autissier ne fait jamais les choses à moitié. Femme de convictions et d'engagements, elle est à la fois navigatrice pionnière, militante passionnée et écrivaine reconnue. Nous avons eu la chance de l'accueillir à Brest au début de l'été, pour parler de son nouveau roman, le Naufrage de Venise, dans lequel elle imagine la disparition de la Serrenissime, engloutie sous les eaux. Nous en avons profité pour lui poser quelques questions sur ses trois passions : la navigation, la défense des océans et la littérature.
Bibliographie : - le Naufrage de Venise, d'Isabelle Autissier (éd. Stock) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20803633-le-naufrage-de-venise-isabelle-autissier-stock
- Cent ans de solitude, de Gabriel García Márquez (éd. Points) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20370649-cent-ans-de-solitude-reedition--gabriel-garcia-marquez-points
- La série Les Racontars arctiques, de Jørn Riel (éd. Gaïa) https://www.librairiedialogues.fr/serie/les-racontars-arctiques/69056/
- Entre ciel et terre, de Jón Kalman Stefánsson (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/1803321-entre-ciel-et-terre-jon-kalman-stefansson-folio
- La Tristesse des anges, de Jón Kalman Stefánsson (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/3581929-la-tristesse-des-anges-roman-jon-kalman-stefansson-folio
- le Coeur de l'homme, de Jón Kalman Stefánsson (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/5413423-le-coeur-de-l-homme-jon-kalman-stefansson-folio
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