AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le cœur de l'homme (221)

L'homme est né pour aimer, les fondements de l'existence sont aussi simples que ça. Voilà pourquoi le cœur bat, étrange boussole ; grâce à lui, nous trouvons aisément notre route à travers les brumes les plus opaques où les périls nous guettent de tous côtés, à cause de lui, nous nous perdons et nous mourons en plein soleil.
Commenter  J’apprécie          80
[...] Plus de six mille langues sont parlées à travers le monde, pourquoi doivent-elles être si nombreuses si c'est pour exprimer d'aussi simples désirs ? Et pourquoi n'y parvenons-nous que très rarement, pourqui la lumière qui habite les mots pâlit-elle dès que nous les écrivons ? Une caresse, un frôlement peuvent en dire plus que tous les mots du monde, c'est vrai, mais la caresse s'estompe au fil des ans et alors nous avons à nouveau besoin des mots, ils sont nos armes contre le temps, la mort, l'oubli, le malheur.
Commenter  J’apprécie          70
Les rêves sont la lumière qui éclaire l'homme, la clarté qui le nimbe ; en leur absence, il n'y a que les ténèbres, vous savez donc ce qui vous attend si vous cessez de rêver, vous savez aussi d'où vient la nuit en l'homme.
Commenter  J’apprécie          50
Notre passé est si intimement mêlé à notre présent qu'il n'est pas toujours possible de distinguer l'un de l'autre, des mots que vous prononcez aujourd'hui vous retrouveront d'ici cinq ans, ils viendront à vous tel un bouquet de fleurs, une consolation, un couteau sanglant. Et ceux que vous entendez demain transformeront un antique et sincère baiser en souvenir amer d'une morsure de serpent.
Commenter  J’apprécie          110
Puis c'est terminé, oublié, les brins d'herbe se redressent, la brise a perdu le souvenir de cette tourmente, aucune tempête n'est jamais parvenue à dissoudre le quotidien au point qu'il ne puisse s'en remettre. Le quotidien est l'herbe de la vie, dit-on quelque part, sans lui, rien n'advient.
Commenter  J’apprécie          80
Le plus difficile dans cette vie est de ne jamais pouvoir se fuir soi-même, quitter son existence, enfermé que nous sommes dans un étui, dans un monde qui ne disparaît jamais, sauf à l'occasion de quelques rêves, et qui vous revient dès que vous ouvrez les yeux, comme peut-on supporter ça ? Le pire est de ne pas savoir vivre, de connaître toutes les notes, mais de ne pas saisir la mélodie. Gísli est assis parmi les mottes d'herbe humides et douces, il regarde quelques mouettes qui planent devant la paroi des montagnes, portées par un courant ascendant, elles savent le faire, elles savent se laisser planer, reposer leurs ailes, elles savent vivre, et pourtant, elles ne pensent jamais. Elles volent haut dans le ciel. Le soleil est au-dessus des montagnes à l'est et il scintille sur elles, il les éclaire, on peut les voir de loin, même Gísli les aperçoit malgré ses yeux fatigués. Il regarde. Puis un nuage vient occulter le soleil, et alors on dirait que la lumière s'éteint dans le corps des oiseaux, ils disparaissent, mais Gísli, hélas, ne disparaît pas, il est assis là, condamné à se supporter.
Commenter  J’apprécie          20
Le silence a des natures diverses. Parfois, les gens se taisent car quelque chose est survenu dans leur vie, un événement que les mots ne peuvent cerner, que le langage est impuissant à circonscrire et c'est ce qui se passe en ce moment lorsque ces deux hommes se taisent. L'un est debout, l'autre allongé, le troisième s'est égaré, il est mort, il s'est endormi dans la neige - il est le silence. Tant de choses nous sont arrachées, et pour finir, tout. La mort semble parfois cerner nos existences comme l'espace noir entoure la Terre, cette planète bleue, ce hurlement bleuté envoyé dans l'immensité de l'Univers, ce cri vers Dieu, vers un but.
Commenter  J’apprécie          00
Où est la vie, si ce n'est dans un baiser ?
Commenter  J’apprécie          10
... la force de chaque être humain se mesure ainsi, par ses faiblesses, par la manière dont il réagit face à elles ...
Commenter  J’apprécie          90
Le jour éparpille les oiseaux sur la lande, ces notes entre cieux et terre, les mottes d'herbe sont des chiens qui sommeillent, les ruisseaux, une musique scintillante et limpide, en de telles journées les landes sont une tranche du pays de l'éternité.
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (892) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Testez vos connaissances en poésie ! (niveau difficile)

    Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ?

    Paris
    Marseille
    Bruxelles
    Londres

    10 questions
    1231 lecteurs ont répondu
    Thèmes : poésie , poèmes , poètesCréer un quiz sur ce livre

    {* *}