AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Mon sous-marin jaune (60)

L'imagination nous conduit souvent en des lieux qui n'ont jamais existé - mais sans elle, nous ne découvririons jamais rien.
Commenter  J’apprécie          242
Mais peut-être ai-je souvenance de ce qui jamais ne fut,
peut-être ai-je oublié tout ce qui est advenu -

Ce pourquoi la tristesse est une braise en mon coeur ?
Commenter  J’apprécie          240
Parfois, la vie est une baleine qu'on vient de capturer, mais - où diable est donc Johnny Cash ?
Commenter  J’apprécie          204
Nous finissons par atteindre le bout du chemin, quoi que nous puissions faire, parce que tout a une fin. Les voyages, les baisers, les tasses de café, les désaccords, les randonnées, les bières, les étés, les angoisses, les journées de travail,
la vie,
et aussi le crayon à papier qui écrit ces lignes - il se consume peu à peu, c'est inexorable. Tout comme moi qui suis assis à la fois à Londres, dans l'herbe inondée de soleil, tout près de McCartney, avec la Trabant, l'Éternel et mon père entre nous, et ici, penché sur le vieux bureau de mon grand-oncle maternel, le poète capable de changer les mots en systèmes solaires, les phrases en voies lactées. Nous nous consumons tandis que le souffle du monde entre par la fenêtre : le ronronnement de la circulation, le chant douloureux des cygnes qui voguent à la surface de l’étang de Tjörnin tels des îlots couverts de neige, les cris des sternes arctiques, les trilles des oiseaux, la voiture qui passe devant la maison, la jeune fille qui tousse à l'étage d'en dessous, les résultats des élections dans deux pays, d'antiques tablettes d'argile exhumées des sables d'Irak, la Terre saccagée qui tourne sur elle-même et poursuit sa révolution autour du Soleil, emportant à son bord l'être humain, l'hymne à la vie, le plus destructeur des nuisibles, le plus cruel des prédateurs.
Commenter  J’apprécie          170
En espérant te voir cet automne : à chaque été sa fin.
Dans le ciel, sur la terre, et dans nos cœurs. C'est l'automne, et je rentre à Reykjavík avec ma belle-mère.
Nous arrivons tard dans la soirée.
Mon père et la Trabant viennent nous chercher à la gare routière, il fait si sombre qu'on dirait que la ville est défunte.
Septembre: la première neige est tombée sur la province des Strandir, les moutons sont redescendus des montagnes. La plupart des agneaux ont péri. Accroupi devant la grange, le père de ma belle-mère faisait griller leurs têtes quand le frère nous a conduits à Hólmavík. J'ai entendu les yeux des agneaux exploser au moment où nous quittions la ferme.
La neige prend fin lorsque nous atteignons le nord du Borgarfjörður, le blanc a disparu, cédant la place aux ocres de l'automne, et la ville est sombre.
Commenter  J’apprécie          161
Paul McCartney a étendu la jolie couverture rouge qu'il transporte dans sa sacoche pour s'y asseoir, les jambes allongées, adossé au tronc du chêne. Il a ôté ses chaussures et ses chaussettes, il est pieds nus comme sur la pochette de l'album Abbey Road, il sort un livre de sa sacoche et se met à lire.
Je sursaute machinalement, la vanité qui tous nous abaisse vient me titiller : serait-il possible qu'il lise un de mes romans traduits en anglais ?
L'orgueil, un des pires défauts qui soient, tout à fait. En revanche, cela résoudrait bien des problèmes s'il lisait un de mes textes : je n'aurais pas besoin de me creuser la tête plus longtemps pour trouver une excuse et engager la conversation, il me suffirait de m'avancer vers lui, de le saluer d'un air familier, voire malicieux : Bonjour, Sir Paul McCartney ! Il lèverait les yeux, interloquế, peut-être agacé d'être ainsi apostrophé par un parfait inconnu, il s'est tout de même installé à l'abri de ce chêne pour être tranquille, mais il ne tarderait pas à comprendre la situation, il nous regarderait tour à tour, moi et la couverture du livre, puis s'exclamerait : Quele incroyable coïncidence !
Commenter  J’apprécie          160
Or, ceux qui ne regardent que les Cieux oublient parfois de voir les hommes.
Commenter  J’apprécie          150
Dis-moi, as-tu déjà goûté du quatre-quarts aux œufs de goéland ?
Commenter  J’apprécie          152
La vie nous arrache tant de choses. Nous n'y pouvons rien. Elle empile sur nous ses événements, ses tâches, ses factures impayées, son quotidien, nous nous éloignons de nos amis, nous n'en prenons pas assez soin. Nous oublions que l'amour et l'amitié ne sont pas une lumière et une chaleur qui affluent vers nous depuis une source intarissable qui fait verdir les bords des rivières que nous abritons en notre for intérieur, dans les moments de bonheur comme dans les tempêtes. Nous oublions que tout doit être cultivé, que tout doit être entretenu, sinon, la clarté décline, le courant du ruisseau faiblit, la source refroidit. Vivre, c'est répondre présent, et celui qui le fait enrichit le monde. Il lui ajoute une valeur qui ne saurait être mesurée, des choses que nul ne saurait vous ôter, et qui font que vous n'êtes jamais tout à fait seul. (P.360)
Commenter  J’apprécie          130
« Nous sommes tous séduits par le Christ, c’est notre héros et il ne ressemble pas du tout à son Père. Alors que l’Éternel est impitoyable, Jésus n’est que miséricorde. Dieu ne pardonne pas, Jésus n’est que tendresse. Dieu ordonne aux enfants d’Israël d’exterminer leurs ennemis, Jésus affirme qu’il faut tendre l’autre joue. Tandis que Dieu exige qu’on lui apporte des mets et de l’or, et ordonne aux enfants d’Israël de tuer leurs voisins, Jésus nous enjoint de nous aimer les uns les autres et de donner nos biens aux nécessiteux. »
Commenter  J’apprécie          132






    Lecteurs (412) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Jésus qui est-il ?

    Jésus était-il vraiment Juif ?

    Oui
    Non
    Plutôt Zen
    Catholique

    10 questions
    1836 lecteurs ont répondu
    Thèmes : christianisme , religion , bibleCréer un quiz sur ce livre

    {* *}