Mémoires d'un touriste

J'avais prévu de chroniquer Stendhal pour le challenge solidaire beaucoup plus tôt que cela. Tant pis. Je n'avais pas lu cet auteur depuis la fac, ayant fait une indigestion De Stendhal. J'aime lire, mais je n'ai pas aimé le fait de devoir lire La Chartreuse de Parme en deux jours. Stendhal ne semble plus vraiment au programme, ni des collèges, ni des lycées, contrairement à Flaubert et Maupassant. Passons.
De cette lecture, je ne retiens pas grand chose. le style. Stendhal en avait un, c'est formidable. Il était aussi et avant tout parisien, et tout ce qui se passe en province est forcément moins bien que ce qui se passe à Paris. Hors de Paris, point de culture. Quant à la Bretagne... Il montre autant de bienveillance envers les bretons que madame De Sévigné en son temps, c'est dire.
A peine lu, presque déjà oublié.

Itinéraire d'une âme en attente de réponses à trop de questions déjà trop souvent posées.

Paysages et caractères se font et se rencontrent aux parfums de ces rendez vous d'instants.

Routes à prendre et suivre sans détours.

Alors, certes, c'est Stendhal, c'est bien écrit - très bien écrit. On y trouve des paysages sublimes, des paysages isolés et romantiques, de l'épopée napoléonnienne, des voyageuses aux beaux yeux... Mais c'est long... Stendhal recopie Mérimée, décrivant les églises ou les édifices de chaque ville traversée. Il faudrait plutôt le lire par petits bouts, ou se contenter des régions que l'on connaît.