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L'auteur aime le format court : voilà 76 nouvelles en moins de 400 pages. Les plus longues prennent une vingtaine de pages, les plus courtes quelques lignes.
Le sujet : les relations-hommes femmes. Ou plutôt les relations d'hommes obsédés par les femmes avec celles-ci.
Ici, d'une façon générale, les femmes dominent la situation, peuvent être inaccessibles, perverses, voraces, cyniques, sinon manipulatrices, mystérieuses toujours et indécentes le plus souvent.
Quant aux hommes, fascinés par le corps féminin, les voilà plutôt benêts, traités comme des objets et ils ne le savent pas ou ne veulent pas le savoir. Comme le résume l'un d'eux enfin lucide : "Je ne me suis jamais passionné pour rien d'autre que patauger dans l'éternel féminin".
Et pour patauger ils pataugent ! Il faut dire qu'en face l'éternel féminin leur propose ce qu'il a de mieux : des corps superbes, décrits dans les moindres détails et à foison par un auteur visiblement gourmand et amateur de jolies femmes.
S'il y a souvent des bonheurs d'expression, à la longue cela devient un peu lourdingue. Malgré le talent de l'auteur, ou à cause de son talent et de sa verve, 370 pages de promenades répétitives sur le corps féminin finit par faire un peu longuet. Si bien qu'à la fin j'avais une indigestion de ces poils pubiens que l'auteur visiblement aime tant.
120 pages auraient suffi et auraient fait un beau cadeau pour une Saint-Valentin un peu chaude.
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Obsédé par les femmes, Jacques Sternberg a écrit plein de nouvelles qui impliquent celles-ci. Nouvelles très courtes, courtes ou plus longues, toutes racontent la rencontre souvent brève avec une femme grandement fantasmée. Elles sont jeunes, toujours en tout cas beaucoup plus jeunes que le narrateur, mystérieuses, brumeuses... Des femmes qui échappent et qui s'échappent. le narrateur les cherche, les trouve, et souvent les reperd, sûrement par sa faute. Consolations les femmes ? Oui, mais surtout obsession. Alcool, tempêtes, errances dans Paris, traversent ce livre. J'ai bien aimé, mais j'ai tout de même fini par me lasser un peu de cette grande "impudeur".
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Ce recueil de nouvelles est sans doute ce que j'ai lu de meilleur cet été ! Des trouvailles linguistiques, des figures de style en pagaille, montrent que l'auteur aimait notre belle langue française avec laquelle il jouait merveilleusement.
Et les chutes, que dire des chutes sinon que beaucoup d'entre elles m'ont vraiment fait rire !
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Les premières histoires attirent le lecteur par leur loufoquerie puis se ressemblent et enfin finissent par lasser.
La trame n'est qu'une simple obsession sexuelle très répétitive de la femme objet.
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Un recueil de nouvelles mettant à l'honneur la gente féminine. Des histoires croustillantes, souvent amusantes portées par une plume magnifique.
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Recueil de courtes nouvelles à chutes amusantes!
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Bon au départ, j'ai trouvé intéressant le style sous forme d historiettes, certaines percutantes en une seule page (bravo, exercice difficile ), d autres plus "classiques" de plusieurs pages. Toutes racontent les rencontres d un homme que je qualifierai de "prédateur", tombant en perpétuelle pâmoison devant une femme rencontrée au hasard, enfin plutôt de "son corps, de ses seins, de sa chute de reins, de son con" qu il devine en permanence sous des jupes trop courtes.

Au début, j'ai pensé que ça faisait partie de l histoire mais franchement à la moitié du livre, ça devient carrément redondant, lourdingue et sans plus grand intérêt au détriment du reste. Dommage car c est bien écrit et certaines situations et chutes sont originales.

Toutes proportions gardées, j'ai trouvé chez cet auteur une certaine noirceur, un certain cynisme par rapport à la vie que j avais rencontré chez Salinger.
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