Le livre des livres perdus

Il ne s'agit pas ici d'un roman mais bien d'un court récit concernant la disparition de huit livres.
Huit livres qu'il ne nous sera pas possible de lire, certains ayant disparu de manière tragique, d'autres n'ayant pas résisté au décès de son auteur (la famille du défunt décidant de détruire ses écrits non encore publiés) ou ayant subi les foudres d'un écrivain insatisfait de son travail.
Le lecteur ressent un énorme amour des lettres et des livres émaner du récit écrit par Giorgio van Straten – le livre est subdivisé en huit chapitres, chacun représentant une enquête par livre disparu.
Un récit intéressant et prenant.
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Le visage de la littérature aurait-il changé si Hemingway n'avait pas perdu la valise contenant ses premiers récits ? Si Lord Byron n'avait pas brûlé ses mémoires ? Si Ted Hughes n'avait pas détruit le second roman de Sylvia Plath après son suicide ? L'Italien Giorgio van Straten enquête et spécule sur huit textes disparus dans le Livre des livres perdus.
Une réflexion prometteuse quoique nécessairement inaboutie, entre la lamentation et l'exercice d'admiration, sur ces livres qui nous laissent, "à nous qui ne les avons pas lus, la possibilité de les imaginer, de les raconter, de les réinventer".

Un petit essai, intéressant mais sans plus.

Comme son titre l'indique, l'auteur (et le narrateur) retrace l'histoire de 10 livres...particuliers. Ils ont tous en commun le sort final : leur disparition. Chacun à leur manière.


C'est un essai (pas une fiction) écrit par un passionné de littérature et de son histoire, nous offrant un pan de sa culture pour mieux nous immerger dans cet univers et comprendre le contexte de chaque livre et de sa soudaine ou malheureuse disparition (c'est suivant et il y en a 10 différentes). C'est intéressant pour qui est également passionné et/ou s'y connaît également. C'est l'atout et le défaut de ce livre qui, par son aspect spécialisé -trop peut -être – peut « repousser » certains lecteurs (qui s'attendent à une fiction...un peu comme moi !). Cependant, il se lit assez vite, alors même si le sujet nous intéresse qu'à moitié, on a au moins l'avantage de s'être cultivé le temps d'une heure de lecture.