Enterrées vivantes

Tout d'abord, merci à la maison d'édition pour cet envoie. Pas du tout adepte à ce genre, et pourtant bonne surprise. On est très vite happé par cette histoire, sans superflus. Une seule chose à faire L.I.R.E. On ne cherche même pas à anticiper, on en a même pas le temps. Les actions s'enchaînent et on est porté par cette histoire. Glauque oui. Mais sans écoeurement. Et un final simple mais efficace. Bref une bonne révélation.
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Une intrigue cauchemardesque dans laquelle j'ai eu du mal à rentrer et qui s'est finalement révélée captivante.

Une énigme diabolique. Je me sens bouleversée en terminant la dernière page. Même si parfois des doutes survient, on progresse en même temps que les inspecteurs chargés de l'enquête et l'histoire qu'ils vont déterrés (c'est le cas de le dire) est horrible. Mais avant d'en arriver là, les nombreux personnages et tout ceux qui gravitent dans l'entourage d'Eva Rossbach n'aident pas à l'enquête. Pendant un moment je me suis cru dans un Columbo ou tout le monde ment et raconte n'importe quoi à la police.

Tout commence par un rêve dans lequel Eva se retrouve coincé dans un cercueil, enterrée vivante. Au réveil, elle porte des blessures et des hématomes comme si elle avait réellement lutté pour sa survie. Puis elle apprend dans les journaux la mort de sa demie soeur, Inge, avec laquelle elle était en froid depuis de nombreuses années.
Eva est de plus en plus apeurée, le cauchemar revient fréquemment et elle se résout à consulter un psychiatre de mauvaise grâce.Tout plutôt que de retourner dans ce cercueil. Mais le passé d'Eva, fille fragile et recluse d'un riche homme d'affaire est loin d'être paisible.

Le roman est chargé de tristesse. Au fil des pages, l'horreur grandit et accapare le lecteur complètement.
Pour les amateurs de roman psychologique tortueux, dans la lignée d'Ali Land avec le sang du monstre.

!! RISQUE DE SPOIL !!

Le livre est correct, il y a une bonne mise en scène et on est vite plongé dedans.
Or, si on connaît quelques détails sur les troubles de la personnalité, une fois rendu à la moitié du livre, on se doute fortement de la fin de l'histoire.
Le livre est bien dans l'ensemble et peut être excellent comme découverte pour ceux qui ne connaissent pas ce phénomène.

Intéressant et haletant durant une bonne partie du livre, on ne le lâche plus et enchaine les courts chapitres (qui jouent à la dynamique du livre) tant on veut connaitre le dénouement de ce thriller dans lequel tout le monde parait coupable sans que personne ne sorte vraiment du lot (ce qui rend l'histoire d'autant plus réaliste). On espère donc une fin aussi bien tenue. Et là, la déception. Bien avant la fin, on imagine vers où l'auteur veut nous emmener en se disant que cela n'est pas possible tellement cela serait tiré par les cheveux mais on espère jusqu'à la fin un retournement de situation pour nous surprendre (et pourvoir se dire que l'on s'est bien fait avoir) mais qui, hélas, n'arrive pas. Dommage, cela aurait pu être un super thriller

Lecture bien plaisante même si gros cliché de ce genre de roman, petit bémol le dénouement qui m a un peu déçu.

Si être enterré(e)s vivant(e)s est votre plus grande phobie, nul doute que les cauchemars d'Eva vont vous faire frémir d'angoisse. En effet, cette jeune héritière est en proie à de terribles rêves où elle est enfermée dans un cercueil et ne peut s'en échapper. Lorsqu'elle se réveille, elle présente des blessures semblant provenir de sa lutte acharnée pour recouvrer sa liberté. Et quand elle apprend que le cadavre d'une femme ayant réellement vécue ce cauchemar a été retrouvée par la police, sa propre demi-soeur, elle commence à avoir vraiment peur.

La plume addictive de l'auteur m'a embarquée dès les premières minutes d'écoute, puisque, oui, j'ai découvert ce thriller psychologique en audio. Les chapitres s'enchaînent bien et l'histoire est plutôt rythmée. Les personnages sont intéressants, même attachants pour certains (Eva et le psy notamment dont j'ai appréciée la relation) et l'angoisse monte crescendo jusqu'à la révélation finale que je me suis prise en pleine tronche.

Quand j'y pense, et avec le recul, j'aurais dû comprendre dès le début de quoi il s'agissait. C'est la preuve que l'auteur a su me manipuler en beauté parce que je n'ai rien vu venir. Mais au delà de la surprise de la révélation, l'histoire est extrêmement bien ficelée et j'ai beaucoup aimé ce roman. Une jolie découverte que je conseille. Il va de soit que je renouvellerai l'expérience avec cet auteur talentueux.

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Cette histoire est carrément démente ! Mon premier Arno Strobel et j'avoue ne pas avoir été déçue ; je remercie Mylène et les éditions de l'Archipel pour cette lecture d'halloween tout de même un peu flippante.
Tout d'abord, j'ai été un peu gênée dans ma lecture par les noms des personnages (des policiers surtout, qui sont plutôt nombreux), à consonance germanique puisque le récit se déroule à Cologne. On finit par s'y faire je vous rassure ! Ce livre n'est à priori pas le premier ayant pour principal enquêteur Menkhoff puisqu'il est fait mention d'une précédente affaire ainsi que de sa séparation avec sa femme ; un petit peu frustrant ce passage puisqu'on nous parle de chose que l'on ne connait pas (sans avoir lue l'enquête en question) et qu'on a envie de savoir !
Bref, ces légers détails mis à part, nous sommes embarqués dans cette enquête, entourés de personnages pas vraiment sympathiques, qui ont tous plus ou moins quelque chose à cacher. Les chapitres sont courts et s'enchainent bien ; nous sommes principalement du point de vue de l'enquêteur et d'Eva, la jeune-femme qui fait des cauchemars, mais nous avons également droit à quelques chapitres dans la tête du tueur et d'une certaine Britta qui semble connaitre ce dernier ainsi qu'Eva. Si l'enquête côté police pédale d'abord dans la semoule, nous découvrons certains éléments du passé de Britta et d'Eva qui pourrait être liés aux meurtres sauvages.
Eva est un personnage très particulier, elle souffre de nombreuses peurs et a parfois des absences non expliquées, et cela depuis son enfance. Elle refuse par-dessus tout de consulter un psychiatre et cela semble très étrange compte tenue de ses phobies ; l'auteur aborde la peur du jugement, la sauvegarde des apparences, inculquées dès le plus jeune âge dans cette famille puissante de Cologne bien sous tous rapports. J'ai beaucoup aimé la mise en parallèle passé/futur entre les choses qui se faisaient ou s'acceptaient à l'époque et ce qui n'est plus toléré aujourd'hui ; on se rend compte, malgré tout, de l'évolution des moeurs et de l'amélioration des prises en compte de violence par exemple.
Enterrées vivantes est prenant, addictif car on cherche à comprendre (même si parfois on a envie de secouer Eva dont le comportement nous semble contre nature) et j'ai été tout bonnement soufflée par la fin que nous a concoctée Arno Strabel. Je n'aurai absolument pas pensé à cela, c'est magistral, très bien expliqué, machiavélique.
Entre secrets de famille enfoui et vengeance, Enterrées vivantes tient ses promesses !
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C'est un livre intéressant assez court il ne traine pas en longueur on reste accroché à l'histoire du début à la fin, bref je dirais qu'il faut le lire.
Bravo à l'auteur.