Citations sur Lockwood & Co., tome 1 : L'escalier hurleur (23)
Je fermai les yeux pour tenter de me calmer et écoutai.
Mais ce qui est facile quand vous êtes habillé et équipé, avec une rapière étincelante à la ceinture, l’est beaucoup moins quand vous êtes en chemise de nuit rose et jaune, étendue par terre.
- Dites-moi, reprit-il, Fairfax ne vous aurait pas parlé de son étrange accoutrement, par hasard ? Ni de ce qu’il aimait faire ici ?
Lockwood secoua la tête.
- Je crois qu’il était trop occupé à essayer de nous tuer, monsieur Barnes.
- Qui pourrait lui en vouloir ? répondit Barnes.
- Nous devons remplir la mission de Fairfax. George a des informations à ce sujet.
- Oui. J’en sais un peu plus sur ces fantômes.
- Ils sont aussi mauvais que le prétend Fairfax ? demandai-je.
- Absolument pas. (George ôta ses lunettes pour se frotter les yeux d’un air las.) D’après ce que j’ai lu, on peut penser que c’est encore pire.
"[...] George intervint.
- Votre armure là... on dirait que vous portez une robe.
XXX (pour éviter les spoils) plissa les yeux.
- Des insultes dans un moment pareil, monsieur Cubbins ? Est-ce bien raisonnable ?
- Bah, quand vous êtes menacé par un vieillard sénile en jupe de métal, on peut dire que vous avez déjà touché le fond. La situation ne peut pas vraiment empirer."
« Des premières affaires de fantôme sur lesquelles j’ai enquêté pr le compte de Lockwood and Co, je ne dirai pas grand-chose, pr protéger l’identité des victimes d’une part et en raison du caractère macabre de ces évènements d’autre part, mais surtout parce que, à cause de diverses méthodes ingénieuses, nous avons réussi à les faire capoter. Voilà, c’est dit ! Pas une seule de ces affaires ne s’est conclue aussi bien que nous l’aurions souhaitée. Certes, l’Horreur de Mortlake a été chassée, mais seulement jusqu’à Richmond Park, où elle continue à rôder la nuit au milieu des arbres silencieux. Certes, le Spectre Gris d’Aldgate et l’entité connue sous le des Os Qui S’entrechoquent ont été détruits, mais seulement après qq décès supplémentaires (et inutiles me semble-t-il aujourd’hui). Quant à cette ombre rampante qui hantait la jeune Mme Andrews, elle continue à suivre la pauvre femme, où qu’elle aille à travers le monde. Ce n’était donc pas un bilan sans tâche qui nous accompagnait, Lockwood et moi, en cet après-midi d’automne brumeux, quand nous remontâmes l’allée qui menait au 62 Sheen Road et sonnâmes vivement à la porte. »
- Des insultes dans un moment pareil, monsieur Cubbins ? Est-ce bien raisonnable ?
- Bah, quand vous êtes menacé par un vieillard sénile en jupe de métal, on peut dire que vous avez déjà touché le fond. La situation ne peut pas vraiment empirer.
George m’observait à travers ses lunettes cassées.
- J’ai tout vu, dit-il.
- Quoi donc ? répliquai-je. Il ne s’est rien passé.
- Justement ! Pourquoi il n’a pas eu droit à sa gifle ? Pourquoi tu ne l’as pas secoué comme un prunier ? De toute évidence, il y a deux poids et deux mesures.
- Ne t’inquiète pas. Je ne manquerai pas de le gifler la prochaine fois.
- Super, grogna George. Ça veut dire que moi, tu me réveilleras à coups de pied.
- Je le note.
Des premières affaires de fantômes sur lesquelles j'ai enquêté pour le compte de Lockwood & co , je ne dirai pas grand_chose, pour protéger l'identité des victimes d'une part et en raison du caractère macabre de ces événements d'autre par, mais surtout parce que, à cause des diverses méthodes ingénieuses, nous avons réussi à toutes les faire capoter. Voilà, c'est dit!
Un détail attira notre attention d'emblée : si l'établi et le râtelier à outils étaient à peu près propres, une fine couche de toiles d'araignées encore fraîches enveloppait le coin stockage. Des fils scintillants se tendaient entre les caisses et descendaient vers le sol. Dans la lumière de nos lampes, de grosses araignées s'affairaient.
– Bon, dis-je finalement, je sais où est la sortie.
– Parle-lui de la règle du biscuit, dit George.
Je le regardai.
– Quoi ?
– Dis-lui, Lockwood. Il faut régler cette question immédiatement, ou sinon, on va le regretter.
Lockwood acquiesça.
– La règle veut qu’un membre de l’agence ne prenne qu’un seul biscuit à la fois, et à son tour. Ainsi, c’est équitable et ordonné. Faucher deux biscuits d’un coup dans un moment de stress ne se fait pas.
– Un seul biscuit à la fois ?
– Exactement.
– Vous voulez dire que je suis engagée ?
– Évidemment que vous êtes engagée.