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Citations sur Le choix de Sophie (45)

L’avidité n’est pas affaire de race, mais un penchant naturel de l’homme.
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Then there was an even more sinister revelation. For the first time since the night of my arrival at Yetta's house over a month before, I began to see seeping out of Nathan, almost like some visible poisonous exudate, his latent capacity for rage and disorder. And I also began gradually to understand how the turmoil that was grinding them to pieces had double origins, deriving perhaps equally from the black and tormented underside of Nathan's nature and from the relieshed reality of Sophie's immediate past, trailing its horrible smoke - as if from the very chimneys of Auschwitz - of anguish, confusion, self-deception and, above all, guilt...
Puis vint une révélation plus sinistre encore. Pour la première fois depuis la nuit de mon arrivée chez Yetta, plus d'un mois auparavant, je commençai à voir poindre chez Nathan, presque à la manière d'un suintement vénéneux et visible à l'oeil nu, une propension secrète à la fureur et à l'incohérence. Et je compris aussi peu à peu que le tourment qui les broyait tous deux avait une double origine, procédant peut-être tout autant de la noirceur torturée, sous-jacente au tempérament de Nathan, que des réalités inaltérables du passé récent de Sophie, qui traînait encore derrière lui son horrible fumée - comme crachée par les cheminées même d'Auscwitz - d'angoisse, de confusion, d'illusion et surtout, de culpabilité.
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Merde pour Dieu et toutes ses œuvres. Et merde aussi pour la vie. Et même pour ce qui reste de l𠆚mour.
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p. 273 Car l'on constatera au fil de ces confessions qu'en réalité nous n'avons nulle idée de ce qu'est le mal authentique; tel qu'il est représenté dans la plupart des romans, pièces de théâtre et films le mal est médiocre, voire faux, une minable concoction dont les ingrédients sont en général la violence, les fantasmes, la terreur névrotique et le mélodrame.
p. 279 Le mal pur, le mal suffocant d'Auschwitz - sinistre, monotone. dépouillé. ennuyeux - était en général exclusivement perpétré par des civils.
p. 915 Un jour je finirai par comprendre Auschwitz. Propos optimiste mais d'une absurdité débile. Personne ne comprendra jamais Auschwitz. Peut-être avec plus d'exactitude aurais-je pu écrire ceci : Un jour j'écrirai à , propos de la vie et de la mort de Sophie, et ce faisant, aiderai à établir la preuve que le mal absolu n'est jamais extirpé de ce monde. Quant à Auschwitz lui-même. il demeure inexplicable.
p. 916 La question-: A Auschwitz, dis-moi, où était Dieu? Et la réponse : Où était l'homme?
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Vous, quelque chose me dit que vous êtes pas juif, alors laissez-moi vous dire à propos des Juifs. Ils sont très souvent obligés d’aller rendre visite à leur mère. C’est un trait de caractère.
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« La répression de toute société est directement proportionnelle à la rigueur de la répression qu’elle inflige au langage sexuel ».
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N’était-il pas possible que sur le plan du comportement humain, le phénomène nazi fût analogue à une immense colonie de cellules, d’une importance cruciale, moralement emportée par une folie furieuse, provoquant dans le corps de l’humanité la même espèce de danger que peut en provoquer une tumeur maligne dans un vulgaire corps humain ?
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Je me sens tellement coupable de toutes les choses que j’ai faites là-bas. Et même d’être encore en vie. Cette culpabilité est quelque chose dont je ne peux pas et je pense que je pourrais jamais me délivrer… Je sais que je ne m’en délivrerai jamais. Jamais. Et parce que je ne pourrais jamais m’en délivrer, c’est peut-être la pire chose que les Allemands m’aient laissée.
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Sophie, une ineptie sur le bout de la langue et étranglée par la peur, se préparait à risquer une réponse quand le médecin la devança :
- Tu peux garder un de tes enfants.
- Bitte ? fit Sophie.
- Tu peux garder un de tes enfants, répéta-t-il. L’autre devra s’en aller. Lequel veux-tu garder ?
- Vous voulez dire qu’il faut que je choisisse ?
- Tu es une polonaise, pas une youpine. Ça te donne un privilège, un choix.
- Je ne peux pas choisir ! se mit-elle à hurler…
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(mémoires de Höss, nazi)
Il s’agissait certes d’un ordre extraordinaire et monstrueux. Néanmoins, les raisons sur lesquelles se fondait la politique d’extermination me paraissaient justes. Je ne jugeai pas utile d’y réfléchir à l’époque : j’avais reçu un ordre et mon devoir était de l’exécuter […] Je dois souligner que, personnellement, je n’ai jamais nourri la moindre haine contre les juifs. Il est vrai que je les ai toujours considérés comme les ennemis de notre peuple. Mais je ne faisais pas pour autant de différence entre eux et les autres détenus, et je les traitais tous de la même façon. Je n’ai jamais établi la moindre distinction. De toute manière, la haine est une émotion étrangère à ma nature.
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