AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,56

sur 88 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Allez, courage, un pas en avant! N'attendons pas que le couperet tombe, J-5...
J-4... Ne procrastinons plus, jetons-nous courageusement à l' eau sans noyer le bébé avec bien entendu!
Dawa m' est rapidement sorti par les yeux, cinquante, soixante pages plus loin, mais quoi Lorraine, tu nous pètes une durite? C'est pourtant un polar, tu adores les polars: pour toi c'est comme un scone tiède avec de la clotted cream, le bon Dieu en culottes de velours!
Le sujet, revenons au sujet! Nous sommes en banlieue parisienne, la cité des trois mille, la banlieue nord de la capitale: "la banlieue c'est pas rose la banlieue c'est morose" comme l'écrit mon philosophe préféré.
Assan est un algérien immigré de la deuxième génération au parcours remarquable: Science Po, enseignant à la fac de Paris VIII, le seul hic serait la jeune fille qu'il fréquente, nouvellement convertie à l'islam et qui évoluerait dans les milieux intégristes.
La section antiterroriste est sur les dents!
Et moi sur reculoir car je n'ai pas du tout accroché à cause des phrases proustiennes et alambiquées de Julien Suaudeau!
Ce tout premier livre d'un auteur que l'on sent épris d'informer à travers son roman est très prometteur mais un roman ne se conçoit pas comme un article de journal même si Zola est passé par là!
Je remercie tout de même Babelio et les éditions Robert Laffont pour cet envoi dans le cadre de la dernière masse critique, et je promets d'essayer plus tard de relire ce roman que je n'ai peut-être pas su apprécier à sa juste valeur!

Commenter  J’apprécie          512
Dawa est le nom de code de la plus grande attaque terroriste jamais intentée dans la capitale française et vise à faire exploser 5 gares parisiennes. Assan, brillant enseignant à la fac de Paris VIII, est le leader de ce projet. Il vit dans l'ombre de son père al Mansour ancien chef du FLN en Algérie et de son frère Kader tué par Paoli, directeur de la DGSE. Il est donc d'abord question de vengeance dans ce roman… mais pas seulement… En toile de fond, il y a aussi la politique et les élections municipales de 2014 qui se trouvent chamboulées par ce projet d'attaque terroriste…

On s'attend donc à un polar « explosif », mais le résultat donne plutôt la sensation d'un pétard mouillé…Beaucoup (trop) de personnages, beaucoup d'histoires parallèles, de conflits d'intérêts, des mots…des paroles… la vie des personnages scrutée en détail… et au final très peu d'actions et de suspens, qui pour un roman de 500 pages classé sous la catégorie « Polar », est gênant…
Il y avait de quoi, avec une telle connaissance du sujet que l'on ne peut renier chez l'auteur, équilibrer davantage le roman entre l'action et les mots, à l'instar d'une des questions que pose le roman, l'intégrisme par le débat ou par l'action, l'infiltration souterraine des réseaux islamistes radicaux ou le terrorisme ?
J'ai donc eu l'impression que l'auteur se servait de cette histoire d'attaque terroriste pour en réalité livrer un portrait, plutôt pessimiste de la société française d'aujourd'hui : politiques corrompu(e)s, misère sociale, échec de l'intégration…
D'ailleurs ce roman ressemble davantage à un récit journaliste authentique où on a simplement changé le nom de personnages réels, qu'à une fiction policière entraînante… Maintenant si vous savez à quoi vous attendre, vous serez peut-être captivés…Hélas, ça n'a pas été mon cas.

Commenter  J’apprécie          30
Verdict : bon... alors que dire ; que l'histoire me semblait pleine de promesses; que le livre sur fond d'élections ressemblait à notre actualité, puisque nous votions hier.

Mais je n'ai pas du tout mais pas du tout accroché à ce premier roman. Si les idées ne sont pas mauvaises, il y a trop de choses, trop de personnages, trop de tout en fait; et première chose que je reproche à ce roman, c'est cette impression que l'auteur se gargarise de mots, s'écoute parler, utilise un registre de vocabulaire relativement élevé...qui au fond m'a pour prendre le contre pied " gravement saoulée". Je me suis dit que c'était beaucoup de blabla pour pas grand chose. Je me suis sentie rebutée vraiment; le style est bien trop lourd pour moi. L'auteur avait de grandes ambitions, quel dommage de se laisser entrainer dans de grandes phrases. Je ne me suis pas ennuyée mais j'attendais la fin avec impatience et j'ai failli renoncer plusieurs fois et laisser tomber ce livre. Dommage car vraiment le sujet me plaisait et les personnages étant vraiment intéressants!

Un grand merci à Babelio et aux Editions Robert Laffont.
Lien : http://noryane.canalblog.com..
Commenter  J’apprécie          30
Explosif,
Julien Suaudeau nous présente ici un livre sur le thème politique / terrorisme / policier. L'ouvrage a été sélectionné pour 2015 dans le prix du meilleur Polar des lecteurs de Points.
Le roman tourne autour de plusieurs groupes : 5 terroristes se filmant dans une vidéo et menaçant de se faire explosé, une cellule antiterroriste et des politiciens. Ce mélange de personnages n'est pas fluide.
Le roman reste toutefois d'actualité, même s'il est édité en 2014. Attention de bien découdre entre la fiction et entre la réalité.
Cependant je n'ai pas aimé, et j'ai eu beaucoup de difficulté à terminer, lassée par l'auteur. le roman est ennuyeux, pessimiste, il manque d'action et traîne en longueur, pas assez de travail sur les personnages trop monocorde, et une évidence certaine il existe un problème entre l'auteur et les politiciens puis leur politique et les banlieues, (ici les faits se passe à la cité des 3000 à Aulnay).
J'ai testé un premier ouvrage sur le thème terrorisme, le sujet me plaisait, l'idée est là, mais je suis très déçue par cette enchaînement de mots. L'auteur doit se perfectionner pour que ses récits soit meilleurs.






Commenter  J’apprécie          10
Brillant dans son genre. Mais d’un genre bavard, surécrit. Le vocabulaire est excessif, les sentences sont pontifiantes.

« La mort a sa propre logique que la vie ne comprend pas. » (20)

« On ne revient pas en arrière sur les chemins de la vengeance. » (58)

À trop en faire, les phrases finissent par se mordre la queue.

« Qui sait si le pouvoir suprême n’est pas aussi beau que cette incarnation de la beauté. » (413)

Les protagonistes eux-mêmes tournent en rond, s’égarent en de longs monologues, ne peuvent pas s’empêcher, dès qu’ils tiennent le devant de la scène, de cogiter sur leur vie. Dialogues intérieurs tous calqués sur le même moule, parlant de la même voix, celle de l’auteur qui les étouffe dans leur destin, déterminismes sociaux et familiaux.

Julien Suaudeau contrôle tout, détaille tout, milieux, personnes, comme dans une volonté de dresser un état des lieux de la France, de tout mettre dans un seul livre. Le suspens se noie, la lectrice se lasse, malgré une action efficace, un intérêt pour la suite de l’histoire et une construction habile, entre non-dits et levées de voiles.

« La gangrène des êtres et le sadisme anonyme des institutions, les fureurs et les emportements, les soubresauts et les fièvres de ce monde voué à la fin au grand vide », voilà le livre résumé dans ses dernières pages. La France est un chaos qui patine sur du vide… bon… bien… d’accord… et après ? And so what ? Je referme ce roman fleuve avec l’impression qu’il n’a pas vraiment commencé.

Pour une vision fine et étayée des racines de l’extrémisme, se pencher plutôt sur « Autobiographie d’un épouvantail » de Boris Cyrulnik.

[Lu dans le cadre du Prix du Meilleur polar des lecteurs de Points 2015]
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
Commenter  J’apprécie          10
Je remercie Babélio et Masse Critique de m'avoir fait parvenir ce livre. Je n'ai pas du tout accroché à l'histoire ni à l'intrigue. Je l'ai abandonné bien vite, et je ne sais pas si c'est l'écriture ou le thème, bien documenté pourtant, qui ne m'ont pas plu. J'aimerais pouvoir plus argumenter sur le sujet. Mais je tenterai une relecture dans quelques temps.
Commenter  J’apprécie          10
Que faire quand un roman se veut trop intelligent pour le lecteur moyen ? Quand le sensible, l'épaisseur, l'âme n'y sont pas ?
Je me suis acharnée pendant près de 400 pages, et finalement, j'ai abandonné les 50 dernières. Elles n'avaient aucune importance. Les dénouements, les révélations... rien ne m'intéressait. Masochiste, j'aurais dû arrêter beaucoup plus tôt. C'est la leçon que je tire de ce dawa qui réjouira les amateurs de le Carré, peut-être...
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (194) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2870 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}