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Citations sur La Salamandre (17)

– La vertu ? c’est de l’or, ou un tempérament plus ou moins négatif. Le crime ? une organisation voulue par la forme du crâne. L’amour ? un appareil nerveux. Le génie ? un cerveau plus ou moins développé. Et tout cela encore est soumis au bas et ignoble pouvoir de l’ivresse. De sorte que le souffle de Dieu, l’émanation divine, ne peut lutter contre l’influence d’un produit matériel d’une coupe de vin. (p224)
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Et le silence de ces nuits, que je l’aime !... Que j’aime le sourd et mélancolique murmure de la mer qui dort ! Que j’aime à entendre l’aspiration éloignée du cachalot qui vient jouer sur les ondes et lancer de brillants jets d’eau tout blanchissants d’écume ! Que j’aime le sillage harmonieux du navire, qui bruit faible et doux comme des feuilles sèches sous les pas légers d’une femme !
Que j’aime à voir la Salamandre s’avancer silencieuse au milieu de ces imposantes harmonies de la mer et des cieux ! (p233)
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C’est une contradiction bizarre dans le caractère et la nature de l’homme, que de voir les êtres les plus forts, les plus terribles, préférer obéir à des êtres faibles et inoffensifs. Est-ce conscience de cette espèce de supériorité qui consiste à remettre son sort, sa volonté, entre des mains débiles que l’on briserait si facilement ? Peut-être aussi l’homme fort qui se soumet au faible croit-il prouver par là qu’une telle soumission est toute volontaire. (p51)
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Paul revint avec ses pistolets.
Il fallut voir avec quel soin Pierre en fit jouer les ressorts et les batteries.
– Cette détente est trop molle, dit-il.
Et il jeta un des pistolets sur son lit, en prit un autre au faisceau d’armes, l’examina soigneusement, et le remit à son fils.
– Tiens, mon ami. Et mets deux balles, entends-tu ? Et surtout,
Paul, ménage tes coups, pas d’imprudence, comme la dernière…
– Mais l’arme blanche, père ?
– L’arme blanche… l’arme blanche, monsieur, ne vaut pas l’arme à feu quand on vise juste. Et puis surtout, Paul, restez à votre poste… Vous m’entendez, à votre poste dans la batterie, et non sur le pont. (p212)
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CHAPITRE I. - LE BUREAU DE TABAC.

Par divers moyens on arrive à pareille fin. ( Montaigne.)

Les mouvements les plus minutieux de sa méchante
femme étaient réglés aussi juste que la meilleure montre marine
fabriquée par Harisson. ( Lord Byron, Don Juan.)

Vers le milieu de la rue de Grammont existait à Paris, en 1815, un bureau de tabac fort achalandé ; rien n’y manquait : on voyait à l’extérieur le long rouleau de fer-blanc qui renfermait une lampe sans cesse allumée, l’énorme tabatière de buis et, au dessus, une fresque de quatre pieds carrés représentant l’inévitable priseur qui, le pouce et l’index à la hauteur de ses narines dilatées, aspirait avec délices la poudre odorante.
Aussi une foule d’Allemands, de Russes, de Prussiens, de Bavarois, d’Anglais, désireux de charmer les loisirs du corps de garde, se pressaient chez M. Formon, qui leur débitait d’innocentes distractions en carottes, chiques ou cigares.
Par un beau soir de juillet, l’air était tiède, le ciel pur, et l’atmosphère se chargeait d’une poussière épaisse qui tourbillonnait sous les pieds des chevaux ; de brillants équipages se croisaient dans tous les sens, et les plumes bigarrées qui ondoyaient sur les shakos étrangers se mêlaient aux voiles et aux écharpes blanches dont toutes les femmes se paraient alors ; les boulevards s’émaillaient pour ainsi dire d’une foule de cocardes aux couleurs vives et variées, sans compter les riches dolmans des Cosaques de la garde russe, le costume pittoresque des chasseurs écossais, et le sombre aspect des hussards de la mort, qui faisait encore ressortir l’élégance de ces splendides uniformes, tous étincelants de broderies et de galons. (p17/18)
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PRÉFACE.

Quand je n’aurais d’autre preuve de l’immatérialité
de l’âme que le triomphe des méchants et l’oppression
des justes en ce monde, cela seul m’empêcherait de douter.
( Rousseau, Émile. )
__________
Paris, le 18 janvier 1832.

Il doit y avoir, je pense, dans toute composition littéraire, deux parties bien scindées.
D’abord le drame, la fabulation, le pittoresque et le descriptif, que l’on pourrait appeler le corps de l’œuvre, ou sa partie matérialisée.
Puis, suivant la même comparaison, la donnée morale et philosophique, qui serait l’âme, la pensée de cette œuvre, autrement dite, sa partie spiritualisée.
Ainsi le corps du livre appartiendra de droit, et sans aucune restriction, à la critique, parce que l’auteur comprendra sa position d’écrivain dans toute son étendue ; mais il pourra, ce me semble, défendre la question morale de son ouvrage.
J’insiste sur cette distinction, parce que l’on m’a reproché d’avoir jusqu’ici fait systématiquement succomber la vertu et triompher le vice.
...... E. S.(p6)
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D'autres croyaient revoir la chaumière où ils étaient nés, leurs femmes, leurs enfants, tout ce qui leur était cher. Ils s'attendrissaient alors, baisaient leurs enfants au front, et leur promettaient de ne plus naviguer.
Mais tout cela avec le rire aux lèvres ou les larmes aux yeux, avec la meilleure foi du monde. C'était un délire qui s'exprimait par des voies si convaincues, si naturelles, qu'un aveugle eût pris les aberrations de cette fièvre pour des réalités.
C'est qu'un des symptômes de cette fièvre est de développer à l'extrême le désir culminant de chacun, de mettre en relief sa pensée fixe et habituelle, comme dans toutes les folies complètes ou passagères. De là cette vérité naïve que les malheureux mettaient dans la description de leurs rèves in- sensés.
À la vue de cet affreux délire si froid, si serein. Szaffye resta frappé de stupeur. Car, ayant, ainsi que Paul, pris quelques atomes de nourriture, il ne partageait pas cet état d'excitation comateuse, cette exaltation cérébrale dévorante, développée par un soleil ardent et par la réaction sympathique d'un estomac crispé sur un cerveau affaibli; la calenture enfin, cette espèce de mirage moral, ne lui faisait pas éclater le crâne en offrant à sa vue, comme à celle de ces malheureux, de trompeuses images de sites enchanteurs, de festins, de femmes ou de famille.
Szaffye et Paul étaient seuls de sang-froid au milieu de cette effrayante orgie intellectuelle.
Quoique affaiblis par de longues privations, ils avaient conservé assez de lucidité d'esprit pour tout voir, pour tout entendre; Paul surtout, substanté par cette parcelle de nourriture que, la veille, il avait disputée à son père.
Aussi éprouvait-il une horrible angoisse à la vue de ce spectacle qui devint plus affreux encore par l'apparition d'Alice...
D'Alice meurtrie, souillée, les cheveux en désordre, d'Alice, hâve, pâle et amaigrie, mais les joues couvertes d'un vif et éclatant incarnat, les yeux brillants et doués pour ce moment d'une force surnaturelle; d'Alice qui se leva lentement du milieu des deux barriques où elle s'était tenue jusque-là; qui se leva droite et raide comme une statue, à moitié couverte par le caban que Pierre lui avait laissé.
Elle s'avança.
Paul cacha sa tête dans ses mains.
Elle parut chercher quelqu'un des yeux; puis, son regard tombant sur Szaffye, elle repoussa avec une force surprenante les marins qui obstruaient le passage, et arriva près de Szaffye.
- Oh ! Szaffye, dit Alice d'une voix douce et faible en se penchant sur lui avec tendresse, tu es à moi, à moi mon amant, mon amant adoré que seul j'ai aimé de toute mon âme.
Ici Paul voulut s'éloigner; le misérable ne le put. Il avait assez de force morale pour entendre, mais la force physique lui manquait pour fuir.
- J'ai cru aimer Paul, pauvre ange ! Je me trompais. C'était pour moi comme une compagne, comme une sœur; c'était une amie faible et tendre, voilà tout.
Mais toi, oh toi, dit-elle en se redressant avec orgueil, tu es mon amant; chacun de tes regards est pour moi un plaisir et une torture; et puis tes caresses brûlent et enivrent... Oh ! Tes caresses, depuis ce jour où, craignant la mort, je me suis donnée à toi, toute à toi, je les ai toujours senties... Tes caresses ! L'impression m'en est restée et dure encore !
De ce jour, m'a vie n'a été qu'un long plaisir. Car tes baisers... Je les ai encore aux lèvres.
- Oh ! Oh ! Mourir ! cria Paul d'une voix déchirante.
- Qui parle de mourir ?... Vivre avec toi, Szaffye, vivre. Viens, Szaffye, viens. Ma tante est morte, je crois, comme mon père, comme ma mère, comme tout le monde est mort pour moi, du jour où je t'ai aimé. Viens ! Je suis à toi !...
Tiens, vois-tu cette chambre bleue ? C'est la mienne... Ce lit à rideaux blancs ? C'est le mien; le tien, voulais-je dire... Ces fleurs que tu aimes, c'est moi qui les ai mises dans ces vases d'albâtre.
Viens, mon amant, car tu es mon amant... Que me fait le mépris du monde ? Je n'ai pas besoin du monde pour te dire : tu es ma vie, mon âme ! Que me fait le monde ?... Le monde, c'est toi... Viens, Szaffye ! Viens mourir pour revivre et mourir encore au milieu de ces voluptés enivrantes, dont le souvenir me dévore; car depuis... Ce n'est plus le sang, c'est le désir ! Le désir qui circule et bat dans mes veines !
Les yeux de Szaffye devinrent étincelants.
Puis Alice ajouta, en feignant de se déshabiller :
- Tiens... Cette robe noire qui me rendait si blanche... Elle tombe... Que ces lacets sont cruels ! Tiens... Tiens... Ils sont brisés... Au vent, ma longue chevelure brune que tu aimes tant; qu'elle tombe sur mes épaules ! Maintenant, oh ! Viens mon amour, viens... Je t'attends... Oh ! Viens donc...
Et la malheureuse enfant fit le simulacre de monter dans un lit, enjamba le radeau et tomba dans la mer.
Paul poussa un cri terrible, se dressa sur son séant, les mains tendues en avant; mais il ne put se lever..
- Sauve-la donc, monstre ! cria-t-il en montrant Alice qui reparut un instant à la surface de l'eau en étendant les bras. Son dernier mot fut :
- Szaffye.
- Elle meurt heureuse, répondit Szaffye d'une voix sourde, et une larme brilla dans ses yeux.
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LE BANC DE SABLE.

Homme immortel, admire les beautés de la nature,
et dis, dans la joie de ton cœur : – Tout est à moi ! –
Admire-les pendant qu’il est permis à tes yeux charmés
de les voir encore. Un jour viendra où elles ne
t’appartiendront plus.
( Byron, Lara.)

Voici bientôt l’homme face à face avec l’homme.
( M. S. J., Pensées diverses.)

Au premier coup de talon que donna la corvette en s’échouant sur le banc de sable, l’équipage poussa un grand cri d’étonnement.

Au second coup, on fit silence.

Au troisième, on ne cria pas, mais un sourd gémissement s’échappa de toutes les poitrines. Il y avait pourtant encore de l’espoir, dans ce long soupir.

Mais au quatrième coup, quand la Salamandre, brusquement arrêtée au milieu de sa course, craqua dans sa membrure, désunie par les secousses profondes et sourdes qui faisaient osciller sa quille, comme le corps d’un énorme serpent qui se remue ; alors un seul cri, un cri déchirant, immense, retentit au dessus du bruit des lames qui grossissaient et venaient déferler sur les flancs de la corvette.

Et puis l’équipage se tut, car ce cri était celui de l’instinct vital qui avait prédominé un instant sur l’habitude et la volonté. Ce cri, poussé par l’homme et non par le marin, avait été la dernière expression d’une nature qui devait faire place à l’abnégation de soi, au dévouement et au sang-froid, au milieu des affreux périls que cet événement présageait.

L’équipage redevint donc calme et impassible ; le sifflet de maître La Joie retentit, et chacun se rendit à son poste, sans craindre et sans mépriser le danger. (p290/291)
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- Écoutez-moi, Paul. Supposez par la pensée un homme d'un génie immense, d'une beauté parfaite, d'une richesse royale, d'une âme sublime. Eh bien ! Paul...
- Hélas, monsieur ! Faut-il donc tout cela pour être aimé ?
- Il faut tout cela, Paul, pour se voir souvent sacrifié à un être dégradé, stupide et difforme.
- Oh ! Monsieur ! C'est une cruelle raillerie !
- Je ne raille pas, je parle vrai ! Paul, il n'est pas donné aux passions de l'homme ou de la femme de s'arrêter à un terme, tel complet qu'il soit; l'activité de l'esprit humain ne s'éteindrait pas même dans la possession d'un être idéal. Ainsi, Paul, une femme arrivant à rencontrer une perfection, ne s'en tiendra pas là. Par cela même qu'elle n'aura plus rien à chercher au-dessus, elle cherchera au-dessous, et se jettera dans les contrastes. Or, une fois aux contrastes, les plus tranchants sont les meilleurs; c'est l'histoire de la femme de Joconde : car sous un vernis de fadeur et de légèreté, il y a là une vérité bien profonde et bien vraie, soit qu'on l'applique au physique ou au moral. Avez-vous lu Joconde, Paul ?
- Non, monsieur.
- Eh bien ! Joconde était un prince riche, beau, aimable et spirituel. Il quitte sa femme pour faire un voyage; elle était encore chaude de ses baisers d'adieu qu'il revient à l'improviste, et la trouve couchée avec un laquais crétin, idiot et difforme.
C'est, comme je vous le disais, l'irrésistible besoin des contrastes. C'est encore cet ancien symbole du fruit défendu, appliqué au moral, c'est encore l'amour de l'imprévu, du bizarre, qui leur fait mettre des pagodes et des monstres sur leur cheminée ou dans leur lit.
- Oh ! C'est horrible ! Horrible ! dit Paul en cachant sa tête dans ses mains.
- Et je vous le répète, ce que je dis de la difformité physique, s'applique bien mieux encore à la difformité morale; mais c'est une recherche.
Pour en revenir à l'homme complet que nous supposons, figurez-vous, Paul, notre type idéal, notre grand homme, amant passionné d'une femme jeune et belle : mais cette femme aura mille moyens de fouler aux pieds cet homme, dont la supériorité l'écrase et la blessera toujours; et elle les emploiera. Car il n'y a chez la femme qu'un sentiment profond et inaltérable, c'est celui de l'amour-propre.
Songez donc que d'un baiser, elle pourra faire un sot, un crétin, plus grand que lui grand homme; plus grand, surtout à ses yeux à lui, qui se verra sacrifié, qui verra un crétin jouir du bonheur qu'on lui refuse.
Alors, Paul, voyez les tortures, écoutez les cris, les sanglots de ce grand homme, qui aime avec plus de frénésie encore depuis qu'on le délaisse ! Le voilà qui renie sa gloire, son nom célèbre, son génie, sa beauté, sa richesse; le voilà qui se maudit, lui Byron, lui Bonaparte, lui Dante, lui... Que sais-je, moi ? Le voilà qui s'abhorre, le voilà, par l'infernal caprice de cette femme, amené, lui si grand, à donner avec délices son sang, son âme, s'il le pouvait, pour être stupide pendant une heure, une seconde, toute sa vie ! Puisque sa maitresse aime les gens stupides, et qu'elle n'aime plus les grands hommes !
Et vous croyez, Paul, qu'il existe une femme capable de résister à la jouissance de se dire : "Par un caprice frivole, caprice né en lissant mes cheveux ou en chiffonnant une écharpe, moi, moi fémine faible, obscure et sans nom, j'ai amené l'homme qui fait l'orgueil, l'éclat et la gloire d'une nation, d'un monde, - d'un univers ! - à maudire ces dons divins, l'envie des hommes, l'admiration des autres femmes; à les maudire et à crier les mains jointes, à genoux, les yeux en larmes : Mon Dieu ! Mon Dieu ! Fais-moi donc aussi abject que tu m'as fait puissant; et elle m'aimera peut-être !" ?
Non, non, aucune fille d'Ève ne résisterait à cette tentation, jeune homme.
- Mais, au nom du ciel, que faire donc ? Que croire ?
- Un vieux vers hindou le dit : "S'attendre à tout, pour ne s'étonner de rien".
- Mais c'est le doute, cela; c'est l'incrédulité qui ronge le cœur.
- Oui, Paul; tant qu'on a un cœur. Mais après ? Mais quand on n'en a plus, de cœur; quand, flétri, desséché, il est mort, insensible et froid, on défie le monde et ses déceptions : car alors ce cœur n'est plus qu'un cadavre que l'on expose aux tortures sociales, - et l'on rit. -
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Alors il commença de regarder les hommes et les femmes en grande pitié.
Car, par un singulier caprice de notre organisation, ce sont toujours les hommes qui ont le plus à se louer du monde qui exècrent le plus ce monde.
On le conçoit l'homme, supérieur surtout, a de ces moments de tristesse amère, de découragement profond dont le caractère principal est un sen- timent prononcé de mépris pour lui-même.
Et quand il vient à penser que lui, lui si dégradé à ses propres yeux, est adulé, recherché, prôné par le monde, en vérité, il doit le dédaigner ou le haïr beaucoup, ce monde !
Or, Szaffye, blasé sur tout, parce que tout lui avait réussi, tomba dans une mélancolie incurable. Ses pensées devinrent sombres et poignantes; et, pendant deux années, il monta ou descendit tous les degrés qui mènent au suicide.
Arrivé là, il réfléchit une dernière fois, fouilla encore son cœur, mais il le trouva mort, mort et insensible à tout.
Une dernière fois, il remonta des effets aux causes, et rencontra, dans le bonheur qui l'avait poursuivi, la source des maux imaginaires ou réels qui le torturaient sans relâche.
Alors, par un sentiment que l'on taxera si l'on veut de monomanie, il se prit à exécrer, à maudire ce monde qui, en le faisant si heureux, l'avait rendu si misérable.
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