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Citations sur Je suis la femme la plus heureuse du monde (34)

A son retour d'Egypte, Soeur Emmanuelle reçoit un véritable choc en constatant la précarité et la grande détresse morale à laquelle sont confrontés nombre de Français. Elle décide d'appliquer en France un principe essentiel d'Asmae dans les pays du Sud : faire émerger des solutions locales, en faisant confiance aux habitants.
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Je ne suis pas d'accord avec veux qui disent que l'Eglise compte moins de membres parce qu'il y a moins de monde à la messe : c'est vrai, c'est un fait. Au siècle dernier, tout le monde allait à l'église, mais on le faisait parce que c'était la coutume. En réalité, peu de gens avaient vraiment une foi vive et solide. Aujourd'hui, ceux qui vont à l'église, même s'ils sont moins nombreux, le font en conscience et avec le désir de mettre en pratique ce qu'ils entendent.
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Si je dis "Seigneur, Seigneur" et que je n'aime pas l'homme, quel qu'il soit, au-delà de toutes les considérations, dans le respect des religions, des cultures, de la nationalité, si je n'aime pas chaque être humain, je ne suis pas enfant de Dieu.
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Tant de gens meurent de solitude, de tristesse, tant de gens ne sont pas assez aimés, depuis les enfants jusqu'aux personnes âgées qui meurent seules. Demandons à Dieu de nous donner le pain, de nous faire trouver autour de nous des personnes qui donnent le pain de l'amour, qui s'intéressent à nous, avec lesquelles nous puissions marcher main dans la main. Le pain quotidien, le pain du coeur, mais aussi le pain de l'intelligence. Sur terre, nous ne comprenons pas grand-chose, même si, avec notre éducation, notre instruction, nos écoles et nos universités, nous voudrions tout comprendre. Nous coupons les cheveux en quatre, nous nous battons contre des moulins à vent, comme don Quichotte, et nous nous demandons pourquoi les choses se passent d'une manière et non d'une autre, et pourquoi, pourquoi, et encore pourquoi. Et pourquoi Dieu le permet-il? Et le mal, la souffrance, pourquoi existent-ils? On veut toujours tout comprendre, on essaie de tout rationaliser.
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Le 20 octobre 2008 mourait Soeur Emmanuelle. Au terme de la messe dite en souvenir d'elle, à la cathédrale Notre-Dame de Paris, on lut une de ses lettres, qui se terminait par ces mots : "Il est passionnant de vivre en aimant!"
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Selon que l'on s'intéresse aux autres ou que l'on se replie sur soi, la vieillesse peut être l'âge le plus privilégié de notre existence ou, au contraire, le plus atroce. On peut la symboliser par un beau coucher de soleil sur une mer calme ou par un rayon de lune blafard sur les flots tourmentés de la mer. A travers les flux et les reflux de la vie, certains ont sans aucun doute cherché à répandre de l'amour, ils ont transmis la paix et la joie; on s'est tourné vers eux dans les moments difficiles, sûr d'être compris, soutenu, et renforcé. D'autres, au contraire, n'ont eu pour objectif que leur propre intérêt. L'autre ne comptait pas à leurs yeux, sauf s'il pouvait leur être utile d'une manière ou d'une autre. Ceux-ci vivent la vieillesse comme une chose négative parce qu'ils donnent trop d'importance aux plaisirs que la vie nous offre quand on est jeune. Il est évident, par contre, que plus l'on vieillit et moins on peut faire de sa propre vie une course aux plaisirs.
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Ce que je souhaite à chacun, c'est de faire de sa propre vie un chant d'amour, en témoignant d'une vraie et authentique amitié auprès de toutes les personnes qu'il rencontre, en donnant le plus de joie possible. C'est la seule manière de pouvoir avoir une vie qui "chante".
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Dans le bidonville régnaient une convivialité, une solidarité et une fraternité qui permettaient aux personnes d'être beaucoup plus joyeuses. Dans mon livre "La richesse de la pauvreté", j'ai essayé de montrer quelle grande richesse on peut trouver dans le dénuement. Dans la pauvreté, on possède le sens de l'autre; pour survivre, on est obligés de s'entraider, de vivre les uns pour les autres. La pauvreté aide l'homme à se dépouiller de tout ce qui alourdit son propre coeur, qui rend son pas pesant. Dans la richesse, on cherche à avoir toujours davantage. Toujours plus de choses, toujours plus d'argent. Et dans cette course au luxe, aux plaisirs, on n'arrive à rien. Il faut se remettre en question. Alors, si nous sommes contents de notre vie - grâce à Dieu! -, continuons ainsi; mais si nous trouvons que notre vie est insatisfaisante, qu'elle n'a aucun sens, nous devons nous demander pourquoi.
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Quand elle revient vivre en France, Soeur-Emmanuelle le fait par obéissance. Elle a tenu bon pendant cinq ans, mais, à la fin, elle a dû céder. Elle a quitté la France en 1931; elle y revient en 1993, plus de soixante années plus tard. Bien sûr, elle y est retournée de temps en temps, mais seulement pour de courtes périodes. L'Europe qu'elle a laissée n'est plus la même et, surtout, les personnes et la manière de vivre ont complétement changé.
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C'est certainement grâce à la vie qu'elle a menée dans les bidonvilles des chiffonniers du Caire que Soeur Emmanuelle est connue dans le monde entier. On l'appelait même la "Mère Teresa du Caire". Mais elle répondait, très simplement : "Mère Teresa, c'était bien autre chose. Moi je n'ai pas fondé d'ordre religieux, je n'en ai pas eu la force; j'ai continué à vivre dans ma congrégation. J'avais besoin de continuer à vivre dans l'obéissance." Pour elle, vivre dans l'obéissance a pourtant signifié : chercher quelle était sa propre route, ce qui signifiait à ses yeux vivre l'amour de Dieu, comprendre ce qu'il lui demandait de faire. Son sens de la justice, sa sensibilité au mal et aux grandes injustices qui traversent le monde, nourris par la prière et l'eucharistie quotidienne, lui ont donné la force de persister dans son rêve de jeune fille : pouvoir partager la vie des pauvres, pour devenir, comme saint François, plus semblable au Christ.
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