La Contrebasse

Monologue d'un contrebassiste d'orchestre classique, pompeux, frustré, ennuyeux, tragiquement seul et "invisible" (même aux yeux de la belle soprane qu'il aime secrètement) derrière son gros instrument encombrant, au point de laisser finalement éclater colère et folie.
J'aime cet instrument. J'ai aimé les anecdotes érudites sur le monde de la musique classique. J'aime cette musique-là aussi.
J'aime la psychologie. J'ai assez aimé les questionnements métaphysiques du personnage.
Et j'avais beaucoup aimé le Parfum, du même auteur.
Mais contrairement aux indications de l'éditeur, je n'ai pas ri aux larmes, et les quelques 87 pages de ce monologue m'ont surtout paru... longues.

Il y a des livres qui vieillissent bien, d'autres qui, sans être passés de mode, n'ont pas leur place dans la littérature. Celui-là, pour moi, en est l'exemple parfait. Certes, c'est une pièce de théâtre, mais quel ennui ! Je ne dirai pas que c'est parler pour ne rien dire, mais ça n'a aucune âme, et cela malgré les efforts déployés pour tenter d'y parvenir.