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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Betsy avait 10 ans, soit l'âge de raison pour un animal qui s'alimente à partir de déchets : une poubelle. Les humains l'appelait « conteneur copprophage » de Cocop. Sur la planète où son espèce avait vu le jour, on avait traité Betsy avec plus d'égards. On se serait inquiété de son bien être et de son épanouissement, oui mais eux, ils étaient des Noods, bien plus évolués que les pauvres deux pattes qui ne réussissaient même pas à quitter leur atmosphère sans provoquer une catastrophe.

Les Noods avaient été intrigués par ce cailloux bleu. Ils s'étaient aperçu qu'il y avait bel et bien de l'intelligence sur Terre, mais si diffuse et primitive qu'elle se situait en deçà de la norme communément admise dans l'univers.

Les Noods n'étaient pas là pour exterminer les humains, mais pour les faire évoluer dans le bon sens en tout premier lieu les Noods avaient donné à la Terre les derniers nés de leur récipients à ordures. Cette planète est tellement crasseuse...
Dans la bonté à faire évoluer les terriens, les Noods avaient fait disparaître toute trace de tabac jusqu'au plan, tout y avait disparu.

Arnold Sextan est l'heureux propriétaire d'une maison, un véhicule assez gros et il avait toujours un peu de mal à gérer son temps de stationnement. Il part pour Paris ou aussi appelé Réponse... avec comme passager : Ciboulot à Question, Docteur en questionnement, Architecte, un para physicien entre autre...
Quant à Étienne Siphon, dit Étienne Veiga, était le nouveau présent. Il vient d'être élu, mais il n'y connaît rien... et il apprend ses discours sur des fiches...

« Les deux pattes, c'est bête à bouffer de la viande »

Voilà, le ton est donné pour cette relecture des Poubelles pleurent aussi, je l'avais lu il y a certain temps déjà et j'avais vraiment aimé, mais lors des derniers Imaginables à Épinal, je suis tombée par hasard sur ces trois petites livres et j'ai donc craqué dessus, celui-ci est d'ailleurs dédicacé par l'illustrateur Zariel !!!

Si vous n'avez pas le moral, si vous voulez passer un peu de temps hors du temps c'est ce qu'il vous faut, ce petit livre est bourré de bonne humeur, de jeux de mots et surtout il vous fera voyager dans un temps parallèle au notre !!!
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Critique d'ActuSF :

Petite distraction

Âgé de 27 ans, Guillaume Suzanne est un jeune auteur qui dissémine ses nouvelles ça et là depuis 2005. Il a notamment été publié dans des anthologies des éditions Eons, Parchemins et Traverses ou bien encore Mille saisons. À noter qu'il a eu les honneurs du site du journal Libération avec la publication online de son récit : le Dindon de la Farce dans le cadre du dossier 20 ans de faits divers en 2007 (une courte nouvelle à lire ici). Les poubelles pleurent aussi est donc son premier livre, une novella éditée par Griffe d'Encre.

Nous venons en paix, mais avec nos poubelles

Le premier contact entre humains et extraterrestres a été pour le moins... étonnant. Atterrés par la saleté de la Terre, les Nods ont d'abord offert aux hommes des poubelles organiques, histoire qu'ils fassent un peu de nettoyage. Et puis peu à peu ils ont pris le contrôle des affaires, jusqu'à obliger les fumeurs à arrêter de fumer. Insupportable pour certains humains qui revendiquent le droit de se détruire en paix ! Malheureusement, le président chargé de rencontrer les Nods est un tantinet orgueilleux et surtout complètement stupide... Avec lui l'humanité est dans de sales draps.

La rigolade

Dans la lignée d'auteurs de l'imaginaire ayant choisi l'humour comme fil conducteur, Guillaume Suzanne s'en sort avec les honneurs. Il a su construire un récit où l'absurde côtoie un thème classique de la SF avec une vraie originalité dans l'humour et les idées délirantes (avec une mention spéciale pour les poubelles extraterrestres organiques qui ne peuvent pas parler mais n'en pensent pas moins, ou le président de la République qui demande aux E.T. quelles seront les questions du concours que doit passer son fils au lieu de négocier avec eux). Une grosse rigolade bien maîtrisée de bout en bout qui a le mérite de faire sourire. Pas sûr qu'on s'en souvienne longtemps. Mais on aura au moins passé une ou deux heures plutôt agréables. En tout cas c'est la confirmation qu'un auteur est peut-être en train de naître et qu'il faudra le suivre. Une bonne idée des éditions Griffe d'Encre.
Lien : http://www.actusf.com/spip/a..
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J'ai eu l'honneur de recevoir lors d'une collaboration avec la maison d'édition "Griffe d'encre" le très célèbre et non moins rare "Trash Pack", cette édition ultimement illustrée de la saga (constituée de deux volumes et d'un carnet collector hors série) issue des esprits tordus de Guillaume Suzanne et Zariel. Je remercie vivement Menolly de m'avoir donné envie de découvrir les productions Griffe d'encre grâce au net, et surtout de m'avoir fait parvenir un exemplaire de ce bijou, aussi attendu que le graal en ma demeure (et non le mal en la demeure...).

Béni soit le jour où les grands esprits tordus de ces deux artistes se sont retrouvés embarqués dans la création et l'imagination de cette histoire, faisant débarquer les Nods sur Terre les trois bras tendus dans une philanthropie salvatrice.
Mais qui sont les Nods? Des aliens venus de Nodule, à la technologie supérieure, et omnipotents vachement loin (selon leurs propres termes). Munis de 3 yeux, 3 bras, 3 appendices postérieurs baignant dans leur jus de glog, contenus dans des sphères incassables (vachement loin aussi). Ces charmants personnages ont donc étudié les hommes et ont découvert que la race humaine était assez évoluée pour établir un contact et bénéficier de leur savoir. Après une communication instaurée entre les gouvernements et les Nods, ceux-ci ont décidé d'installer une ambassade dans chaque pays, et leur quartier général au sein de la capitale Française, près d'un monument qui leur "rappelait chez eux". Apportant leurs lots d'avancées technologiques au profit du développement de la race humaine et de la préservation de la planète Terre, ils devinrent les ennemis de groupuscules virulemment anti-Nods. Il faut les comprendre : ces aliens leurs ont enlevé tout droit de polluer leur planète, bousiller leur santé, et commettre des erreurs mortelles, ou des guerres inutiles, en résumé : les humains ont perdu leur libre arbitre.

A ce stade, on peut se demander où est le hic, et pourquoi tant de haine? Ou bien adhérer au CRABE et autres associations anti langoustines (on se croirait parfois dans District 9, avec les fameuses crevettes venues du ciel et échouées sur Terre !). On peut peut-être imaginer la crainte et la réticence du héros, Arnold, conducteur de maison-taxi-volante, bercé sans le savoir par un air de Jennifer "y'a comme un hic" (qu'est-ce qui va m'tomber sur le coin ? ...) qui anime son existence.
C'est dans la 1ère novella, Les poubelles pleurent aussi, que l'on rencontre Arnold, notre protagoniste débraillé, et son acolyte : Betsy, la coDets. Betsy, c'est la voix de l'oeuvre, la voix de la raison, la voix de la sagesse et de l'avenir. Tout ça dans une poubelle. Elle fait partie des milliers de CoDets, organismes vivants ressemblant à des poubelles métalliques, couvercles inclus, ayant pour vocation d'ingérer les détritus de la planète, cadeaux offerts pas les Nods aux hommes, afin de nettoyer au possible les cités humaines. Mais il y a aussi Etienne Siphon, tristement célèbre sous le nom de Léonard Véga, mauvais acteur et faux président engagé pour berner la population et être la marionnette d'un premier ministre ambitieux. Pas de chance pour lui, Etienne l'était aussi. "Navrantissime chef d'Etat aux noeuds de cravate approximatifs/ digne représentant de sa race" c'est en bousculant son ex-assistante Célia, qu'il fit entrer la jeune femme dans le groupe de héros, apportant une touche de féminité au sein de la deuxième novella Les poubelles pleurent encore, au côté de la désormais célibrissime Betsy.

Dans les deux tomes de cette aventure, c'est cette équipe de branquignoles que nous suivons sur Terre ou dans l'espace, découvrant à leurs côtés les particularités des espèces peuplant la galaxie, avec pour but ultime de sauver l'humanité, qui finalement finira par réussir seule ce auquel elle excelle (à savoir fliquer son monde, pour rester polie), et qu'on va les voir atteindre le second but ultime (oui c'est possible), sauver les poubelles.
Les deux acolytes ,vous l'aurez entrevu je l'espère, ont réussi à nous emporter avec humour débordant dans une aventure sans queue ni tête, et pourtant avec un début et une fin, mais faite de digressions et autres discours hilarants, qui réveillent notre curiosité grâce aux références en tous genres, des Martiens de Fredric Brown au métal "létal" de Pantera (à ne pas mettre entre toutes les mains). Des notes indispensables et pourtant inutiles qui nous font partir sur Nodule ou Cocoon (la planète des Codets), des jeux de mots à couper au couteau ,ou au fil à couper le jus de Glog ( "ingénieux système que les autorités appliquent aux mauvais payeurs", servant également à couper " le téléphone aux abonnés absents, les vivres aux pauvres ou la tête aux citoyens incivils.") et des dialogues qui se perdent dans... on ne sait où on va, mais c'est drôle !

Entre fable écolo et délire aux reflets d'acides, le trash pack est à diffuser le plus largement possible à bon coups de grilles synapses Nods. Jamais ennuyeux, quand on a commencé, on voudrait ne plus le lâcher. Et le lire. On en passe du temps à lire des extraits à nos proches ! Des extraits hilarants, caricaturant mais tellement véridiques ! Des moments de remise en cause, jamais dégradants, mais frais et parfaits. de plus, les novellas peuvent être adressées à tous âges, enfants comme anciens, elles ne manqueront pas de faire sourire, et réfléchir un instant. Arrêt sur image, pause, regard sur notre société.

Guillaume Suzanne et Zariel ont suscité ma curiosité, réveillé mes rires et mon humour si longtemps endormis, qui hésitaient à ressortir au gré des pages. Ici, l'humour est constant, omni...présent. Retournée dans ma lecture et mes attitudes livresques, comme a dit Arnold Sextan, après avoir vu deux poubelles philosopher sur l'évolution, plus rien ne m'étonnera. Ou alors, il faudra être sacrément fort pour détrôner THE Trash Pack.


Ces deux novellas sont accompagnées dans le pack du Guide de la poubelle galactique, écrit et étoffé par sa Détritissime Betsy, CoDets voyageuse, fan de ragea et défenderesse de l'humanité. On a pu trouver des extraits du guide dans la 2ème novella Les poubelles pleurent encore, des études de Betsy sur le genre humain. Etonnamment, on ne retrouve pas ces études dans le guide, mais cela évite judicieusement la répétition de ce qui a déjà été lu dans la novella. le guide a tout son intérêt dans le pack, puisque, ponctué des illustrations de Zariel, il rend compte idéalement des différentes espèces qu'on avait du mal à visualiser à la lecture des novellas. Sans oublier les descriptions hilarantes de ces différentes strates de l'évolution, en passant par la très primitive espèce humaine, ou "calamité galactique hors normes", à "la fâcheuse marotte de tout saloper sur son passage" jusqu'au séduisant Réfleur, ce représentant unique d'une espèce mystérieuse, "éternel, ce qui ne veut pas dire qu'il soit immortel, si vous saisissez la nuance." Offrant l'intégralité du conte "CoDet et le déchet magique" ou des comptines enfantines de bébés poubelles, le guide révèle surtout, postrash, les coulisses de la création de l'aventure. le Big Bang absolu.
Lien : http://rayon-passion.blogspo..
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Un moment de lecture assez particulier mais très sympa !

Voilà tout à fait le genre de titre qui « m'oblige » à regarder la 4ème de couverture., d'autant que l'image est assez amusante et nous emmène dans le domaine SF. L'auteur ne m'est pas inconnu puisque j'ai lu il y a peu « Mort comme au premier jour ». Je savais donc que ce serait un peu « décalé ». Vous voilà prévenus !

Six ans avant le début de l'histoire, le 1er contact avec des extra-terrestres a eu lieu. Ce sont les Nods, venus pour aider les humains à prendre soin de leur planète. Bien accueillis, ils se sont « imposés » petit à petit en bousculant certains codes. Par exemple avec l'introduction de « poubelles pensantes », des sortes d'animaux mangeurs de déchets à l'intelligence rudimentaire. Ou encore en supprimant du jour au lendemain le tabac, plants y compris. Certains les applaudissent, d'autres les trouvent trop présents.

Dès le début, on est plongé dans cet univers étrange et déjanté. : une pervenche dresse une contravention pour stationnement illégal à…une maison. On intègre petit à petit les bases de ce monde.

On sourit, mais parfois on grince un peu des dents. L'auteur ne se gêne pas pour égratigner l'espèce humaine… Ça parle écologie, mais c'est aussi une sorte de critique sociétale.

L'histoire SF en elle-même est un classique du genre, mais présentée de manière loufoque et décalée. Peut-être un peu trop pour que ce soit apprécié par une majorité. le ton et parfois drôle, parfois plus incisif et acerbe. L'histoire est bien menée et reste fidèle à la « déjantitude » voulue par l'auteur.

On aime. Ou pas. A vous de vous faire votre propre opinion.
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Lecture terminée !

Dans cette science-fiction contemporaine, la planète Terre a été envoyée par les Nods, des extraterrestres ayant pris contact 6 ans auparavant, avec pour but d'aider les humains à s'améliorer. Cependant, les apparences peuvent être trompeuses 😉

L'auteur nous embarque dans une aventure mêlant la politique, l'écologie, l'Humanité, les complots, le tout dans un style décalé, très humoristique et par moments sarcastiques. Plusieurs personnages dans cette nouvelle sont des représentants de notre monde tel qu'il est devenu et ne sont pas forcément présentés sous leurs meilleurs jours.

Cette nouvelle est rapide à lire et la plume agréable. J'adore le style spécifique à l'auteur. Ce fut un chouette moment, mon seul regret est que le personnage de Betsy soit finalement peu présente et soit plus la spectatrice de l'histoire 😉
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😄En voilà une novella punchy, drôle et loufoque et je n'en attendais pas moins après ma lecture très appréciée de « Mort comme au premier jour » du même auteur !

🪶On sait qu'on entre dans un univers délicieusement absurde dès le départ avec une maison en infraction de stationnement et Betsy, la poubelle fétichiste dont Guillaume Suzanne réussit une personnification touchante ! Son écriture maîtrisée et fluide dresse une dystopie évoquant les problèmes écologiques ainsi qu'une forme de critique sociale et politique qui laisse libre cours à la réflexion du lecteur.

👽C'est dans ce contexte qu'on apprend que les Nods omnipotents ont colonisé la Terre dans le but altruiste d'aider les Humains (qui en prennent d'ailleurs pour leur grade😅) à se comporter de façon plus raisonnable. Mais une petite révolte fermente contre cet ordre d'extra-terrestres à l'intelligence supérieure.

Je ne vous en dévoile pas davantage, car ce petit roman délirant et son intrigue bien menée se lisent très facilement.

❤️C'est avec plaisir que je vous invite à partir à la rencontre d'un héros chauffeur de taxi volant rebelle et ombrageux⚡, d'un président de la République fantoche qui abuse de ses pouvoirs et de toute une galerie bien brossée de personnages amusants, et si ce n'est déjà fait, à vous régaler de la plume extrêmement drôle de cet auteur et de sa façon particulière et efficace de jouer avec les mots et de son sens réjouissant de la métaphore !

🎉Et c'est ainsi que vous découvrirez pour quelle raison « Les poubelles pleurent (elles) aussi » ! 😉
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Les poubelles pleurent aussi
Auteur : Guillaume Suzanne
Edition : Black Sheep

Résumé : Les extraterrestes existent ! Loin d'envahir la Terre à des fins de conquêtes les Nods semblent au contraire vouloir aider les Hommes à s'améliorer. Mais le mieux est l'ennemi du bien et les choses ne semblent pas se passer comme prévues. Entre un premier ministre marionettiste, des envahisseurs omnipotents et un étrange amateur de crustacés l'avenir de la planète bleue semble mouvementé !

:)

La science fiction et la distopie comme vous ne les aviez jamais imaginées. Si le mariage peut sembler surprenant le résultat est happant et se dévore sans faim grâce à la plume addictive de l'auteur.

Il faut quelques pages pour entrer dans le récit car on navigue entre différents protagonistes dans des lieux diverses mais très vite on s'habitue. J'ai beaucoup aimé cette manière de voyager d'une situation à une autre et de voir les intrigues qui semblent si différentes se rapprocher au fur et à mesure.

Néanmoins ce qui m'a particulièrement plus est la dimension du questionnement de l'amélioration vers l'eugénime et surtout cette interrogation fascinante : pour aller vers le meilleur doit on contraindre les individus ? Cette réflexion émaille le récit et n'est pas sans faire écho à notre situation notamment avec l'évocation des cigarettes.
Il en est de même par la dimension politique et l'importance de l'image ce qui est d'autant plus impactant grâce à la mise en parallèle des différents protagonistes.
Malgré la pesanteur de l'atmosphère (sans mauvais jeux de mots) et la pénombre dont est nimbée le récit à la manière d'un roman noire il y a également beaucoup de touches d'humour et une certaine légèreté dans la plume de l'auteur qui nous donnent envie d'aller plus loin. En particulier Betsy la fétichiste m'a beaucoup fait rire.

Enfin on met un certain temps avant de comprendre le sens du titre. Mais la fin du roman est un paroxisme, une acmée très réussite qui nous émeut et demande une suite !
Je ne m'attendais absolument pas à cela et j'ai été agréablement surprise


:(

Il y beaucoup de personnages dans un récit très court. Par conséquent en tant que lecteur on peut parfois se perdre ou confondre les noms et leurs fonctions. de plus je ne suis pas parvenue à saisir l'utilité de chacuns ce qui m'a conduite à ne pas comprendre certaines actions du roman. D'autant plus que, logiquement, ces personnages ne seront pas les héros du prochain tome.

J'ai regretté que Betsy et ses congénères ne soient pas plus présents dans le récit car ils semblent avoir beaucoup de choses à dire et leur manière de voir l'activité humaine est autant drôle qu'intéressante.


Un excellent roman court pour les amateurs de sciences fiction, d'extraterrestres et de dystopie ou tous ceux qui veulent découvrir ces univers.
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Les extraterrestres. Certains y croient, d'autres non. Certains rêvent de les accueillir, d'autres rient sous cape. Alors, imaginez la stupéfaction des terriens, quand ils reçoivent la visite des habitants de la planète Nodule. Comment? Vous ne connaissez pas les nods ? Eh bien, je vais vous parler d'eux. de curieux êtres venus aider les terriens à régler les problèmes qui leur pourrissent la vie : cancers, faim dans le monde, guerres, etc. Et oui! de bons samaritains. Accueillis avec déférence et reconnaissance. Les humains s'habituent à toutes les situations, alors, pourquoi ne pas laisser E.T. gérer les problèmes, pendant que les humains profitent, enfin, d'un monde zen et sain ?

Mais, car il y a toujours un « mais » avec les humains. Ces derniers sont très sensibles quand on touche à leur liberté. Un groupuscule résiste fortement et « sournoisement » à ces nods. Un groupuscule qui rêve de renvoyer ces empêcheurs de tourner en rond, quelque part dans l'atmosphère. Sur leur planète. Décidément, ces humains ne sont jamais contents. Ils ont le droit de choisir s'ils veulent avoir faim ou pas. C'est simple, non? Pour une fois que tout allait bien sur terre… Et oui. L'humain veut user de son droit de veto… Ce roman est un nectar de la science-fiction. Il y a de l'humour. Toujours de l'humour. Rien que de l'humour. le lecteur se délecte, s'amuse et rit de cette amitié humano extraterrestre. Les mots sont d'une ironie mordante, succulente et d'un humour merveilleux. L'auteur s'est régalé à écrire son roman. Et cela se ressent dans chaque mot, dans chaque page. Je l'imagine en train de rire tout seul devant son écran.

Une fin de tous les problèmes dans le monde. Vous en avez rêvé ? Eh bien, les nods de la planète Nodule l'on fait pour vous. Ce n'est pas un canular. Tout a été pensé. Jusqu'aux poubelles qui font le tri toutes seules. Comme des grandes. Tel tous les serviteurs, les poubelles finissent par faire partie du décor. Elles entendent tout et ne peuvent rien raconter. Enfin, presque. Elles ont rarement des émotions, comme Betsy, qui se targue même de réfléchir. C'est elle qui le dit. Moi? Je suis neutre comme la Suisse… Ah, Si terrien savait, si poubelle pouvait, comme le dit presque le dicton. Mais, Betsy sait rester discrète en entendant les Hautes Sphères, les Extraterrestres et les Résistants échafauder leurs plans. Peut-être qu'un événement lui donnera un tantinet d'humanité ? Comment tout cela va-t-il se finir ? Eh bien, je laisse Betsy répondre à votre question.
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J'adore ce genre de lecture rigolotte.
Un science fiction où les personnages, non contents de l'arrivée de ces chers ETs sur Terre, et notamment en France, vont opposer une résistance. Bah oui, hein, c'est bien connu que les français, comme papy, font de la résistance.
Ce qui va conduire à de drôles de situations, parfois tordues, loufoques mais ô combien drôles...
Mais, et les poubelles, me direz-vous? Pourquoi elles pleurent? Et bien lisez, et vous aurez votre réponse.

J'ai passé un excellent moment en compagnie des membres du CRABE, ainsi que des Nods et de Betsy. C'est agréable de se plonger dans ce genre de lecture, cela redonne le sourire, même si les sujets traités sont sérieux, bien que tournés en dérision. Et puis cette fin, que j'ai interprété comme une petite leçon de vie finalement, et qui laisse la porte ouverte à une suite, enfin peut-être...
Lien : https://le-monde-della-lectu..
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