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EAN : 9782958538002
76 pages
Black Rabbit (01/12/2022)
3.94/5   45 notes
Résumé :
Vous vous êtes déjà demandé ce qu'il y avait après la mort ? Moi, je ne m'étais jamais posé la question. Mais depuis que j'ai confondu mes marches d'escalier avec une piste de ski, la réponse s’est imposée à moi sous la forme la plus définitive qui soit. Et je peux au moins vous dire ceci : la vie après la mort n'est pas de tout repos…
Le retour de l’auteur déjanté des Poubelles Galactiques dans une aventure après la mort que vous n’êtes pas près d’oublier !
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Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
3,94

sur 45 notes
Grâce aux Editions Black Rabbit, que je remercie, j'ai lu en service presse : Mort comme au premier jour de Guillaume Suzanne.
Vous vous êtes déjà demandé ce qu'il y avait après la mort ?
Lui ne s'était jamais posé la question. Mais depuis qu'il a confondu ses marches d'escalier avec une piste de ski, la réponse s'est imposée à lui sous la forme la plus définitive qui soit.
Et il peut nous dire ceci : la vie après la mort n'est pas de tout repos…
Mort comme au premier jour est un court roman bourré d'humour.
Le narrateur est mort bêtement, en loupant une marche. Et crac, le coup du lapin lui fût fatal !
Nous le découvrons au moment de sa mort, quand il arrive au purgatoire où il y sera pendant une cinquantaine de jours en attendant de devoir faire le choix.
J'ai aimé suivre ses aventures, le fait qu'il y ai trois parties même si je me suis parfois demandé si nous n'avions pas là trois nouvelles plutôt qu'un roman.
Je ne me suis pas réellement attaché au narrateur mais comme c'est court cela ne m'a pas dérangé du tout.
J'ai souri à plusieurs reprises et j'ai passé un bon petit moment de lecture. Difficile d'en dire plus, ce serait dommage de spoiler.
Mort comme au premier jour est une bonne surprise que je note quatre étoiles.
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Résumé : Un jeune homme en bonne santé se dispute avec son frère et part en claquant la porte de son studio. Énervé, il dévale les escaliers, trébuche sur une marche et se retrouve au bas des cinq étages, la nuque brisée ! Et c'est là que commence cette histoire abracadabrante, puisque ce jeune homme va vous raconter sa mort et il s'en passe des choses !

Mon avis : Être accueilli en bas des escaliers par Màtyas qui vous apprend que vous venez de décéder et qu'il va vous guider dans la mort pendant 55 jours avant le choix ; voilà qui refroidit un peu, pas le corps mais l'esprit…


C'est ici que commencent d'innombrables péripéties toutes aussi invraisemblables les unes que les autres ! Nous allons suivre ce jeune défunt dans sa mort… Déjà, il enrage un peu, mourir suite à un gadin dans les escaliers parce que votre fichu pied gauche a trébuché, ce n'est pas très glorieux. Ensuite, être accueilli par un guide que vous n'appréciez pas et qui doit vous accompagner pendant 55 jours c'est plutôt la guigne ! Pour finir, ne plus se souvenir de son nom et apprendre qu'après la mort vous êtes affublé d'un code qui indique le jour et le motif du décès, c'est le pompon pour 22 327 511 0047 ! Et ce n'est que le début, parce que bien entendu, nous n'avons pas affaire à un moribond obéissant, non, le mort se rebiffe et va donner un peu de fil à retordre à son guide. Que dire de tous les personnages que nous allons croiser ? Tous un brin loufoques pour notre plus grand plaisir.


Guillaume SUZANNE nous raconte une histoire qui donne la note dès le début ! C'est de l'humour ; il se joue de la mort et il nous entraîne dans son délire ! Une histoire rocambolesque avec des personnages cocasses ! Croyez-moi, ce n'est pas tous les jours que nous côtoyons des macchabées, dieu ou le diable et que nous croisons la mort qui tient une cuite ! Mais chut ! Je ne dévoile rien d'autre, à vous de découvrir ce roman burlesque qui va vous donner une pêche d'enfer et vous faire mourir… mais de rire !


L'auteur joue avec les mots, c'est de l'humour mais c'est bien écrit ! Ça va vite, et en seulement 70 pages, il se passe un tas de choses et de belles surprises ! Je sais, je ne vous ai pas dit en quoi consistait le choix. Eh bien, ne faites pas cette tête d'enterrement, lisez ce roman et vous saurez … peut-être !


À lire loin du cimetière et des escaliers, confortablement installé(e) en mangeant des trompettes de la mort tout en sirotant une bière (ha, ha!).

Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes
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Suite au premier confinement consécutif à la pandémie que nous avons tous vécue, je n'avais plus lu le moindre roman. J'étais totalement désintéressé de ma plus grande passion, la lecture. Cela fait donc presque trois années que je consacre ma vie de lecteur à la bande dessinée japonaise. C'est donc un peu par hasard que je me suis connecté, il y a une petite semaine, sur la plateforme simplement.pro afin de voir si elle existait encore.

Je suis rapidement tombé sur la fiche de Mort comme au premier jour de Guillaume Suzanne et j'ai ressenti une envie irrésistible de lire cet ouvrage. Principalement pour son titre assez surprenant et très interpellant, mais aussi pour le résumé proposé qui me poussait à savoir ce qu'il se cachait derrière l'auteur « déjanté » que l'on y décrit.

Il m'en a fallu du courage pour écrire cette chronique dans le lieu où je me suis actuellement. En effet, je suis dans la bibliothèque de l'Université de Mons en Belgique entouré d'étudiants qui travaillent avec le plus grand sérieux aux côtés du cinglé que je suis en train de pouffer de rire en relisant quelques extraits de ce petit trésor. Je reviendrais sur les lacunes structurelles de l'ouvrage en fin de chronique qui, habituellement, me dérangent, mais je viens de passer un moment de pure plaisir aux côtés du personnage principal de cet ouvrage.

Je ne m'attendais absolument pas à prendre sa place tant l'immersion est totale dès les premières lignes. J'avais tout simplement l'impression de lire ma propre histoire, mes propres pensées. La narration en « je » facilite cette impression, mais pas uniquement. Effectivement, l'auteur est parvenu, à travers une écriture déjantée, à transmettre les émotions que j'aurais moi-même transmisses à la place de notre fabuleux héros.

Le succès de cet ouvrage résidera aussi dans l'imprévisibilité des événements. Je dois même vous avouer avoir été totalement perdu à la lecture de la première partie où je riais tant pour les péripéties du personnage nouvellement mort que pour mon incompréhension totale de l'intrigue. Puis, comme si je venais d'être touché par la grâce divine, tout s'illumine ! L'auteur est tout simplement un génie qui, à travers un texte très simple et « brouillon », est parvenu à déclencher, à chaque fin de partie, tout ce pourquoi j'avais consacré tant d'années à la lecture.

Je regrette, malgré les éloges que je viens d'en faire, le manque de cohérence entre les différentes parties de cet ouvrage. Je ne parvenais pas à comprendre clairement le lien entre elles tant le narrateur donnait l'impression de s'adresser systématiquement à de nouveaux lecteurs malgré la cohérence dans le suivi de l'intrigue. Cela n'a, en rien, gâché ma lecture mais je me suis demandé, plus d'une fois, s'il ne s'agissait pas plutôt de trois nouvelles pouvant être lues indépendamment.

Ma note pour cette lecture : 18/20
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Romancier et nouvelliste, Guillaume Suzanne signe entre 2008 et 2014 une science-fiction délirante avec sa saga des poubelles.

Appréciant le format court, il se plaît à explorer les littératures de l'Imaginaire au sens large pour mieux poser un regard critique sur la société.

Il compte déjà une quinzaine de nouvelles et trois romans courts à son compteur mais il ne s'est pas arrêté là puisqu'il nous propose un nouveau texte avec Mort comme au premier jour. Celui-ci fait l'objet d'un financement participatif sur la plateforme Ulule, toujours en cours jusqu'au 28 novembre 2022.

Mourir d'une chute dans un escalier, voilà bien une mort idiote ! Or, c'est ce que Guillaume Suzanne a réservé au personnage principal de sa dernière novella, Mort comme au premier jour. Alors si vous êtes curieux de savoir comment cela se passe dans l'au-delà, suivez le guide mais attention ne croyez pas que cela soit un long fleuve tranquille. Bien au contraire, le repos éternel est devenu un concept surfait. Dans ces conditions, tout devient donc possible...

La mort est une porte d'entrée idéale à tout bon récit fantastique et ça, Guillaume Suzanne l'a bien compris. En tout cas, c'est la réflexion que l'on se fait quand on jette un oeil à certains des titres de sa bibliographie comme "Si près du bord", "L'appel de Latombe" ou "La Cuvée du condamné". Alors rien d'étonnant de la retrouver au coeur de sa dernière novella.

En trois actes, on suit ce défunt dans l'appréciation de son nouvel environnement et de ses compagnons d'infortune. On est donc transporté dans un au-delà où les nouveaux arrivants perdent leur nom au profit d'un numéro provisoire en attendant qu'ils s'en choisissent un autre. de même qu'ils ont le loisir de choisir le lieu où ils souhaitent se rendre, passé la première étape, mais en omettant de leur préciser que certains désirs ont de lourdes contreparties.

C'est ainsi que le temps de quelques pages, on partage ce séjour mortifère baigné par l'imaginaire déjanté d'un auteur qui n'hésite pas à jouer avec les grandes figures de l'enfer et du paradis en nous en proposant une réincarnation des plus loufoque.

Diable, faucheuse, les rencontres se succèdent mais ne se ressemblent pas. Guillaume Suzanne puise allègrement son inspiration dans des épisodes célèbres de la Bible, à l'image du combat de David contre Goliath en s'arrangeant avec la version officielle pour mieux l'adapter à son propos. le tout étant de garder ici cette légèreté de ton associée à la multiplication de situations burlesques pour continuer de satisfaire un public déjà très attaché à son style.

Avec Mort comme au premier jour, Guillaume Suzanne nous précipite dans une aventure ubuesque frôlant le ridicule mais qui a le mérite de donner à la mort une certaine attractivité car le moins que l'on puisse dire est que l'on ne s'y ennuie pas... suite sur Fantasy à la Carte.




Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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Dès les premières pages, le personnage principal meurt. À vingt-huit ans. Bêtement, en plus : une chute dans un escalier. Seule consolation, c'est sans douleur. L'histoire pourrait s'achever ainsi. Mais ce n'est évidemment que le commencement. Il se retrouve dans un grand vide. Puis, en face d'un type. Et c'est là que tout débute réellement.

Comme le titre l'indique, le récit va se dérouler au royaume des morts. Plus précisément dans ce qu'on appelle plus communément le purgatoire. Trois parties, qui correspondent toutes à un avis de décès. du même personnage. Je n'en dis pas plus à ce propos, vous découvrirez bien assez tôt le pourquoi du comment. Pour en revenir au début, le narrateur est un peu perplexe. Comme nous le serions à sa place. Il finit par comprendre qu'il est ici en transit. Et qu'il doit découvrir le monde qui l'entoure et faire son choix pour la suite. Mais sans avoir droit à des précisions supplémentaires. Il doit se faire sa propre idée à partir de son expérience. Sans guide.

Enfin, ce n'est pas tout à fait vrai, puisqu'il a une personne qui l'accompagne. Entre le guide et le garde-chiourme. Pas nécessairement très sympathique ni très accueillant, ce Màtyas. Mais il font contre mauvaise fortune bon coeur et s'adaptent l'un à l'autre. Car cela doit durer près de deux mois.

Mais rien de ce qui se passe n'est très sérieux. L'illustration de couverture, tout comme la cause la mort peuvent mettre la puce à l'oreille (ça, et les autres récits écrits par Guillaume Suzanne, dont Les poubelles pleurent aussi : ça donne le ton). Tout est donc sujet à plaisanterie, à regard décalé, à sourire en coin. On peut se rappeler que Terry Pratchett a mis en scène le personnage de la Mort (enfin, le Mort) avec un succès certain (si vous n'avez toujours pas lu les Annales du Disque-Monde et que vous n'êtes pas allergique à l'humour anglais, n'attendez pas, foncez. Maintenant ! J'ai dit, maintenant !). Alors je ne dis pas que Mort comme au premier jour m'a fait autant rire que les romans de Terry Pratchett. Mais par moments, certains épisodes m'ont bien fait sourire. Ce qui m'a un peu gêné, c'est le manque de rythme : certaines tentatives d'humour sont tombées à plat (pour moi : c'est le problème de l'humour en littérature – comme au cinéma d'ailleurs –, il s'épuise assez rapidement, s'essouffle). Je sentais bien que je manquais quelque chose ou que je restais à côté. Mais cela n'a pas gâché l'impression générale positive.

Les personnages croqués sont assez caricaturaux, mais sympathiques (ou antipathiques, selon) et j'ai pris plaisir à suivre leurs aventures, leurs pérégrinations, leurs délibérations. Et surtout, leurs erreurs. J'ai particulièrement apprécié l'idée selon laquelle les paroles sont accompagnée d'odeurs ou de parfums. Plutôt immondes au début, quand les nouveaux arrivants ne maîtrisent pas encore les techniques. Cela apporte une petite touche poétique (ou scatologique) à certains passages. Amusant.

Mort comme au premier jour est un court récit, une novella, agréable à lire, pas prise de tête, sans pour autant être vide de contenu. Vous allez pouvoir participer à son financement, si le coeur vous en dit, courant novembre sur Ulule (https://fr.ulule.com/mort-comme-au-premier-jour/). Et comme on est jamais si bien servi que par soi-même, l'auteur a créé une maison d'édition, Black Rabbit, pour s'autopublier. Souhaitons-lui bon vent et une longue vie.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
- Ne t'en fais pas. tu es mort, c'est tout.
- C'est tout ? Dieu merci, tu m'as fait peur, j'ai cru qu'il m'était arrivé quelque chose de grave !
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Bref à l'orée de ce jour semblable à tous les autres, les lumières artificielles commençaient à poindre, scintillant comme un millier de levers de soleil, quand j'ai ressenti pour la première fois de ma vie un pincement sur ma joue gigantesque. Sans réfléchir, j'ai avancé ma main libre vers ma joue droite et me suis asséné une claque retentissante dont l'écho a fusé dans la quiétude aurorale.
Quand j'ai retiré ma main, j'ai aperçu contre ma paume pourpre un corps chétif pas plus gros qu'un de mes grains de beauté et qui se débattait dans une mare de sang. Perplexe, j'ai replié l'annulaire contre ma paume et doucement palpé le moribond. En l'approchant de mon visage, des sueurs froides sont venues agacer mon échine. Petit, rose, spongieux...
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Il a refusé de rester mort. Il était tellement têtu que quand son mentor est venu lui annoncer qu’il était décédé, Goliath n’en a pas cru un mot.
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C'est là que mon pied gauche m'a trahi. Pourtant lui et moi avons toujours été en bons termes, je lui ai toujours acheté des chaussures aussi robustes et confortables qu'à son alter ego. Jamais un cor ni un ongle incarné.
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- Ne t’en fais pas. Tu es mort, c’est tout.
- C’est tout ? Dieu merci, tu m’as fait peur, j’ai cru qu’il m’était arrivé quelque chose de grave !
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