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3,53

sur 1035 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Très décevant.

Un histoire trop longue servie par un style pesant.
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C'est sur les conseils de ma bibliothécaire que j'ai découvert cet ouvrage. Bien que le résumé ne m'ait pas attiré au premier abord, c'est l'histoire d'amour présentée qui a tout de même attiré ma curiosité.

Jane, qui est bonne dans une famille anglaise aristocratique, entretient une relation secrète depuis sept ans avec Paul, fils des voisins de ses maitres. Toutefois, le 30 mars 1924 sera à l'heure des adieux, puisque Paul est promis à Emma, sous la coupe d'un mariage arrangé...

Nous suivons donc Jane, une bonne orpheline, assez distinguée puisqu'elle sait lire et s'intéresse à la littérature, ce qui était impensable pour les jeunes femmes de sa condition. Amoureuse depuis des années de Paul, elle se prépare néanmoins à tirer un trait sur leur histoire, à travers une ultime étreinte, le 30mars 1924.
Paul, lui, est un homme assez indifférent des choses qui l'entourent, mais se consacre à des études d'avocat. Promis à Emma, avec laquelle il doit se marier dans une quinzaine de jours, il semble néanmoins attaché à sa maitresse...

Rentrons directement dans le vif du sujet: il semblerait que je sois totalement à contre-courant des critiques à propos de ce livre. Mais je n'ai pas peur de dire que j'ai eu un mal fou à le finir tellement je n'ai pas trouvé l'histoire intéressante. Pourtant, ce livre ne comportait que 140 petites pages, et pourtant !
Les personnages sont creux, survolés. Je ne me suis pas du tout identifié à eux. De plus l'intrigue prend place en une seule journée, dans laquelle on retourne dans le passé, dans des souvenirs, dans des suppositions, des rêves, des issues possibles. Avec des "si" on refait le monde, mais ici, la sauce n'a vraiment pas prise pour moi. On se retrouve avec un livre brouillon, avec des répétitions incessantes (ne me parlez plus de tâche, de nudité !), des divagations sans fin. Jane s'imagine l'issue possible des événements, se questionne sur les différentes possibilités de son avenir. Cela donne un rendu fouilli, inutile, longuet. Je n'ai pas du tout aimé la forme, tant que le fond. Bien que le vocabulaire soit très riche dans cet ouvrage, j'en ai eu un sentiment de lecture imbuvable. Tout cela pour ça ? Car en réalité, la dernière page tournée, je n'en retiens pour ainsi dire, rien.

En conclusion, je dirais que je n'ai pas adhéré aux personnages. La trame de l'histoire est pauvre, sans réel intérêt pour moi. Ce n'est pas vraiment une histoire d'amour, ni une étude sur les inégalités sociales, ni un roman d'aventures ni ceci, ni cela... Non, vraiment, je n'ai pas aimé, et c'est son petit nombre de pages qui m'a retenu de ne pas l'abandonner.
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Ce court roman nous entraîne dans la vie de Jane, une jeune bonne au service d'une famille aristocratique de l'Angleterre à la sortie de la première guerre mondiale. Elle entretient une relation avec le jeune héritier de la grande maison voisine. En somme une histoire très banale.
Après ma lecture je reste déçue par cet ouvrage. Les descriptions traînent beaucoup trop en longueur, les allers-retours narratifs me paraissent mal ficelés et on ne voit pas très bien ce qu'apporte le récit depuis le point de vue de la Jane âgée. On ne comprend pas non plus comment elle en vient à devenir écrivaine. bref on a la sensation d'être davantage face à une ébauche de roman plutôt qu'une oeuvre achevée.
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Entièrement en huis clos, le dimanche des mères de Graham Swift raconte une journée, juste une seule : ce dimanche de congés octroyé aux domestiques, pratique encore en vigueur au début du XXème siècle, époque à laquelle se déroule ce récit. En 1924, les classes sociales, bien qu'ébranlées par la Première Guerre mondiale, restent très présentes – les domestiques ne frayent pas avec les riches familles qui les emploient. En théorie seulement, puisque Jane Fairchild, petite bonne orpheline, profite de ce jour de congé ancestral pour rejoindre son amant, dernier fils d'une famille respectée du Berkshire. Elle est bien loin de se douter que cette journée signera la fin de cette romance pour le moins inconvenante…

Au risque de faire démentir le bandeau très vendeur – « Si vous avez aimé Downton Abbey, vous aimerez ce roman. » -, je me vois ici dans l'obligation d'avouer que, non, je n'ai pas particulièrement aimé cette lecture (et Dieu sait que j'ai adoré Downton Abbey!). Si le récit commence sur une note prometteuse – deux amants nus dans un lit -, c'est au bout d'à peine 40 pages que j'ai commencé à prier en mon for intérieur pour que l'auteur abrège son propos et cesse de répéter tout le temps la même chose. Humour ou tentative maladroite pour créer du suspense ? Dans les deux cas, le style de Graham Swift m'a laissée de marbre, il indique dès le début que Paul Sheringham ne verra pas la fin de cette journée – et sa mort ne comporte finalement pas la moindre révélation.

Une déception donc, pour ce court roman si prometteur, un jeu romanesque qui n'a pas su me convaincre, une histoire assez lisse, pleine de suppositions pour essayer d'apporter un piment qu'elle n'a finalement pas.
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Une bonne dose de longueurs, des répétitions à volonté, un soupçon d'érotisme, une vaine tentative de rivaliser avec certains auteurs romantiques anglais et bien sûr, l'inévitable confrontation maîtres-domestiques pour surfer sur la vague de Downtown Abbey. Voilà la recette de ce livre. Passez votre chemin.
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Très déçue par ce roman dont l'intrigue est sans intérêt. Dans des cas où des sentiments profonds ou pensées complexes sont développées, une histoire creuse n'est pas un problème. Or, le dimanche des mères, ne présente absolument aucun intérêt et ne suscite aucune réflexion.

Le roman est trop court et trop long à la fois : trop court car plus j'approchais de la fin plus j'espérais que cette lenteur infertile se transforme, en vain, en une fin époustouflante ; trop long car la narration n'est qu'une suite de répétitions, c'est à se demander si l'auteur n'est pas atteint d'un trouble de la concentration et si le relecteur a fait son boulot.

Enfin, le style est sans relief. le peu de poésie qui s'en dégage est d'une banalité affligeante. C'est d'autant plus décevant qu'un printemps dans la campagne anglaise et une liaison interdite au creux d'un lit noble sont des terrains très féconds à une créativité subtile et sensible. J'ai, personnellement, détesté la vulgarité de certains mots qui ne cadrent absolument pas avec le thème, il y a un décalage ou, disons-le, un cuisant échec dans la volonté de renouveler (ou moderniser) l'écriture romantique anglaise.

Et lorsqu'on s'échappe de la banalité de cette histoire de jeunesse pour se plonger dans l'accomplissement de Jane qui est devenue écrivaine, la sauce ne prend pas. Son passage de bonne à écrivaine aurait pu être le sujet de ce livre, et quel sujet intéressant, mais étant de la sorte à peine effleuré, il n'a suscité aucune émotion en moi, si ce n'est le mécontentement d'avoir perdu quelques heures de ma vie pour ce foutu Dimanche des mères.
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Angleterre, 30 mars 1924. Comme chaque année, les aristocrates donnent congé à leurs domestiques pour qu'ils aillent rendre visite à leur mère le temps d'un dimanche. Jane, la jeune femme de chambre des Niven, est orpheline et se trouve donc désoeuvrée. Va-t-elle passer la journée à lire ? Va-t-elle parcourir la campagne à bicyclette en cette magnifique journée ? Jusqu'à ce que Paul Sheringham, un jeune homme de bonne famille et son amant de longue date, lui propose de le retrouver dans sa demeure désertée. Tous deux goûtent pour la dernière fois à leurs rendez-vous secrets, car Paul doit épouser la riche héritière Emma Hobday. Pour la première – et dernière – fois, Jane découvre la chambre de son amant ainsi que le reste de la maison. Elle la parcourt, nue, tandis que Paul part rejoindre sa fiancée. Ce dimanche des mères 1924 changera à jamais le cours de sa vie.

L'intrigue est assez banale et l'écriture manque de souffle. Beaucoup de répétitions, un manque de structure laissent une impression de longueur à ce roman pourtant très court.

Graham Swift dépeint avec sensualité et subtilité une aristocratie déclinante et il tente de célébrer le plaisir de la lecture et l'art de l'écriture, mais quel ennui !!!
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Bof bof bof ..euh.!. que dire .?...
Histoire assez simple, ...trop simple. de surcroit trop courte !
On y évoque cette tradition dominicale dédiée au mères des cuisinières et autres femmes de chambre de l'aristocratie british de l'entre deux guerre.
Trop de pages consacrées à l'existentialisme de Jane, personnage principal.
Dommage que ce roman de 140 pages n'en fasse pas 300. En effet j'aurai préféré que Graham Swift consacre plus de pages à l'observation des codes de cette classe supérieure de cette période en pleine mutation. Ces codes surgissent juste à peine dans le livre dans certains détails et attitudes du quotidien.
L'auteur met bien en évidence le cloisonnement entre 2 classes sociales (aristocrates/domestiques) témoigné par des comportements et des réactions intrinsèquement établis entre les 2 catégories.


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J'ai découvert ce livre à travers la bande-annonce d'un film.

N'ayant pu me rendre en salle, j'ai donc opté pour le livre.

Ce fut une déception : cela ressemble plus à une nouvelle mal ficelée que l'auteur a essayé d'étirer en longueur qu'à un roman.
Je n'ai jamais été touchée par les personnages, à peine ébauchés ; même Jane reste à distance.
Un grand bof
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Trop de longueurs à mon goût...
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