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sur 1035 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Angleterre, 30 mars 1924, une journée dans la vie de Jane, jeune domestique orpheline, instruite (elle sait lire), au service d'une famille de la bonne société aristocratique de la campagne anglaise. En ce dimanche des mères, jour de repos annuel accordé aux domestiques, Jane va rejoindre son amant secret. Secret, parce que Paul est le fils d'une de ces nobles familles, sur le point d'être marié à une jeune fille de son rang. Qu'y a-t-il vraiment entre Jane et Paul ? Un amour vain, des plaisirs purement charnels, de la tendresse ? Quoi qu'il en soit, Jane sent que ce jour-là en terminera avec leur longue relation intime.
Angleterre, 30 mars 1924, une journée dont Jane n'imaginait pas qu'elle transformerait sa vie de fond en comble. Un événement survient, qui la poussera à quitter son emploi de domestique pour, après divers détours, devenir écrivaine et nous faire part, 60 ans plus tard, de ses souvenirs.

Eh bien... si ce 30 mars 1924, Jane a changé de vie, moi, en cette fin d'été 2020, j'ai raté le rendez-vous, non pas avec le destin, mais avec ce roman. Incitée à cette lecture par les nombreux avis positifs, j'en attendais sans doute beaucoup trop. le livre est court, et pourtant je m'y suis ennuyée. Il pousse loin l'analyse psychologique, ce qui n'est pas pour me déplaire, et pourtant je n'ai pas compris pourquoi le fameux événement du 30 mars 1924 a à ce point décidé du destin de Jane. Je n'ai pas réussi à m'attacher à ce personnage, qui m'a semblé égocentrique. J'ai trouvé que la crudité de certains passages cadrait mal avec le reste, plutôt délicat et subtil (j'ai eu le même problème avec "L'amant de Lady Chatterley").
Mais surtout, ce style... Répétitif et redondant, étiré et lassant, hypothétique et lancinant, fait de "si" et de conditionnels et de "mais c'est peut-être mon imagination qui..." et de "il/elle ne pensait certainement pas cela", bref une arborescence de possibilités qui, au final, fait douter de la réalité même de la relation entre Jane et Paul. Et cela, en soi, ce n'est pas grave, mais je n'ai pas compris où cela menait.
Sur fond de stigmates de la Première Guerre et d'aristocratie déclinante (qui fait penser à Downton Abbey), ce roman d'émancipation rend sans doute un bel hommage à la lecture et à l'écriture, mais je suis totalement passée à côté.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Petite déception à la lecture de ce roman dont plusieurs collègues m'avaient vanté la beauté.
L'histoire est simple, une jeune femme de chambre va passer sa journée de congés en compagnie de son amant, un jeune homme de la haute société, qui va se marier bientôt.
L'histoire se passe en Angleterre en 1924 et on voit bien le train de vie déclinant des riches et leurs rapports avec leurs employés. Mais pour le reste, que d'ennui.
La première moitié est lente et quand soudain un rebondissement apparaît on se réjouit, alors que la suite ne sera finalement qu'une répétition de ce qui a déjà été dit avant.
Aucune surprise donc, je n'ai pas trouvé du tout la sensualité annoncée, je n'ai rien appris sur la condition des domestiques que je n'avais pas déjà lu ailleurs et l'intrigue est finalement très maigre, en tout cas, pas assez consistante pour faire l'objet d'un roman.
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Je me faisais une joie de lire ce roman dont j'avais lu tant d'éloges sur Babelio.
J'en attendais sans doute trop, voilà pourquoi ce roman m'a laissée sur la faim.
Bien sûr l'écriture est agréable, ( encore une chance! ) mais j'aurai souhaité que le sujet soit plus creusé.
Le déclin de cette aristocratie anglaise méritait mieux, la " cohabitation" avec les bonnes, valets de pieds et autres cuisinières aussi.
L'histoire est néanmoins intéressante, mais j'ai juste l'impression d'un rapide survole... et d'avoir eu entre les mains un bouquin qui ne tenait pas ses promesses...le dernier tiers est plus intéressant, mais quand même, c'est peu ! ...
Il est vrai que le roman est si court qu'il y peu de temps pour pousser l'analyse...
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C'est l'histoire de Jane, une soubrette peu farouche.
Le dimanche étant le seul jour où la domesticité peut visiter sa propre famille mais Jane étant orpheline, comme d'habitude, elle s'accorde une journée récréative avec son amant, jeune homme de bonne famille sur le point d'épouser une demoiselle de sa condition.
Je m'attendais à une bonne satire sociale relevée de ces pointes d'humour typiquement britanniques.
Quelle déception ! le style est confus, embrouillé.
L'intrigue superficielle.
Jane (pauvre orpheline !) devient par on ne sait quel miracle une auteure à succès. Ah oui elle a découvert le plaisir de la lecture en flânant dans la bibliothèque de ses maîtres.
Le roman de moeurs est à peine ébauché. La fable sur l'imprévisibilité réduite à quelques phrases. Cette pantomime représente l'antithèse du roman psychologique et je ne m'explique pas le succès rencontré.
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Parfois vendu comme un « Downtown Abbey », ce roman sentimental, un peu paresseux, relate les derniers feux amoureux entre Jane, une femme de chambre, et Paul, l'aristocrate promis à un brillant mariage. Un dernier rendez-vous clandestin avant la noce, le dimanche de l'année où les domestiques ont congé pour se rendre dans leurs foyers.
L'intrigue reste assez banale, portée par une plume alanguie. La lecture de ce roman pourtant assez court, m'a paru paradoxalement longue et pesante.
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C'est érotique, sensuel, aristocratique… vielle Angleterre coquine… Mais c'est un peu confus

En fait, c'est sympa, mais je sais pas trop où ça va… un peu… Oui, c'est sympa mais flou et emmêlé comme un nuage d'été.


Lien : http://noid.ch/le-dimanche-d..
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Certes on retrouve du Downton Abbey dans l'atmosphère surannée, la description presque cataloguée de la domesticité, le récit qui prend son temps et de l'aristocratie anglaise qui perd de plus en plus vite le prestige de ses grandes maisons d'antan.

Mais alors raconter en 170 pages, à l'aide de tours, digressions et détours, une histoire qui tient en quatre pages max (en laissant des fioritures), ça laisse hélas des sacrées traces. Et Diantre que ce fut long. Parsemé de belles images comme un lit défait ou un vase d'orchidées, mais long. Très.
Tout ça pour ça.
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Accrochée par le titre, la couverture - d'ailleurs très belle, la 4 éme de couverture, je m'apprêtais à passer un moment de lecture agréable à découvrir cet auteur que je ne connaissais pas, et n'avais à fortiori jamais lu.

Ma déception n'en a été que plus grande. Il y a d'innombrables répétitions dans ce récit, à se demander même si ce n'était pas le but , bien incompréhensible d'ailleurs, de l'auteur.
Passés les premiers paragraphes de présentation des personnages principaux et du contexte de l'histoire, les 76 premières pages - qui représentent quand même la moitié du livre - ne livrent que les mêmes faits, répétés sous une approche différente sans pour autant amener d'éléments complémentaires.
Il faut arriver à la 77 éme page pour penser que l'histoire va enfin décoller.

Mais, non. Nous retombons dans le même processus de répétitions des faits qui accorde une histoire et un futur rocambolesque à Jane, pilier de ce récit.
Je n'ai trouvé ni sensualité, si subtilité dans ce - fort heureusement - court récit. Je pense avoir perçu ce que l'auteur a voulu retranscrire dans cette histoire, mais pour moi, la forme stylistique utilisée l'a desservi plus qu'autre chose, sauf à reprendre la dernière phrase de ce livre, qui exprime clairement mon ressenti :
"Il en découlait que dans la vie beaucoup de choses - oh ! bien davantage que nous ne l'imaginons - ne sauraient, en aucune façon, s'expliquer. "
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Je serai brève, car je n'ai gardé quasiment aucune trace de ce roman pourtant lu il y a quelques semaines, et qui a en ce qui me concerne réussi l'exploit de ma paraître bien long malgré sa petite centaine de pages....

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, l'Angleterre panse encore ses plaies, les familles portent le deuil des fils ou des époux tués sur le front.

L'auteur évoque une journée, le dimanche des mères, jour de congé pour les employées des riches maisons dont les propriétaires profitent pour se réunir autour d'un pique-nique ou d'un repas au restaurant.

Orpheline, Jane n'a pas de mère à visiter. Aussi, ce congé est pour elle l'occasion de rejoindre son amant Paul, fils d'aristocrates, pour la première fois dans la demeure familiale de ce dernier, dont les occupants -maîtres et personnel- ont quitté les lieux pour la journée.

Ce sera d'ailleurs leur dernier rendez-vous, puisque le jeune homme va bientôt se marier.

D'emblée, ma lecture a été poussive, plombée par un début d'intrigue qui s'étire, s'étiiiirrrre... le récit est truffée de redondances, tournant inlassablement autour des mêmes considérations et des mêmes gestes, répétant, à partir d'un épisode concentré sur quelques heures mais qui finit par devenir interminable, ce qui fût et ce qui aurait pu être, comme pour créer une confusion entre hypothèses et réalité.

...

(Là, il a fallu que je relise mes notes pour me souvenir de la suite).

...

La suite, donc... est sans doute censée éclairer l'importance donnée à la scène de la rencontre entre les deux amants, qui nous est relatée avec le recul d'une quarantaine d'années, du point de vue de Jane, devenue écrivaine, notamment grâce à son maître de l'époque, qui lui a donné accès à sa bibliothèque, faisant naître sa passion pour la lecture, et lui faisant réaliser que sortir de sa condition était possible.

Quel rapport, me dires-vous, entre la vocation que s'est découvert Jane, et son ultime rendez-vous avec celui qui restera à jamais son premier amant ?

Et bien, je dois avouer que je ne l'ai pas vraiment saisi moi-même. J'ai bien compris qu'il était question, à travers ce roman, de la manière dont la réalité peut indirectement nourrir la fiction, des mécanismes de l'inspiration, mais j'ai trouvé que ce propos n'était pas suffisamment mis en valeur par le choix narratif de l'auteur.

Bref, je suis passée complètement à côté de ce récit qui a pourtant séduit tant de lecteurs, dont Kathel, chez qui j'ai pioché ce titre.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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La couverture m'avait tapé dans l'oeil mais le contenu hélas, ne m'a pas autant emportée qu'espéré...

Le rapport avec Downton Abbey? L'Angleterre post première guerre mondiale et la petite bourgeoisie anglaise à la dérive. C'est tout. Pour le reste peu de rapport.

L'écriture a indéniablement un style, mais lourd et empesé, pas fluide à lire. L'auteur jongle entre passé et présent, narration par un observateur extérieur et pensées intimes de la protagoniste principale, ce qui rend le récit à la fois haché et difficile à lire.

L'intrigue a quelque chose de prenant au départ, mais est finalement assez creuse, pas de suspense, pas de développement, pas d'action. On laisse s'écouler le temps et les pages comme la vie... Surtout peu de développement de la société anglaise, des rapports entre maîtres et domestiques et des changements de la société. Pas non plus de développement de la psychologie des personnages, ou en tout cas un développement très superficiel.

Il y a certe quelque chose de métaphorique intéressant derrière, le côté contemplatif pourrait être un point fort... Mais ça ne compense pas la lecture d'un style trop « ardu » (comme dit par l'auteur pour parler de Conrad).
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