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sur 1040 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Angleterre, 30 mars 1924. Comme chaque année, les aristocrates donnent congé à leurs domestiques pour qu'ils aillent rendre visite à leur mère le temps d'un dimanche. Jane, la jeune femme de chambre des Niven, est orpheline et se trouve donc désoeuvrée. Va-t-elle passer la journée à lire ? Va-t-elle parcourir la campagne à bicyclette en cette magnifique journée ? Jusqu'à ce que Paul Sheringham, un jeune homme de bonne famille et son amant de longue date, lui propose de le retrouver dans sa demeure désertée. Tous deux goûtent pour la dernière fois à leurs rendez-vous secrets, car Paul doit épouser la riche héritière Emma Hobday. Pour la première - et dernière - fois, Jane découvre la chambre de son amant ainsi que le reste de la maison. Elle la parcourt, nue, tandis que Paul part rejoindre sa fiancée. Ce dimanche des mères 1924 changera à jamais le cours de sa vie.
Livre que j'ai du mal à classer: parfois il m'a un peu plu, souvent je l'ai trouvé très ennuyant.
Des flash back, des répétitions , bref j'ai un peu tourné en rond....
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Sympathique mais sans densité. Une impression de lenteur extrême certainement voulue par l'auteur mais qui m'a paru au bout d'un moment un peu factice et laborieuse. Se lit très bien mais je ne pense pas qu'il m'en restera beaucoup de trace.
Beaucoup de mots qui ne permettent pas de rentrer en empathie avec l'héroïne, en particulier lorsqu'elle est devenue écrivain.
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Je dois reconnaitre que je n'ai pas vraiment "accroché" à l'histoire, pourtant prometteuse, de Graham Swift.
Je pense que cela tient au style de cet auteur que j'ai trouvé un peu lourd. L'abondance de tirets voulant apporter des informations complémentaires aux phrases, les alourdissent.

Cela étant dit, je lui reconnais une bonne description de la condition des gens de maison dans les années 20.
Les personnages, bien qu'ils ne m'ont pas touchée, sont emprunt d'une grande sensualité et auront un destin que l'on découvre au fur et mesure grâce à de petits indices énigmatiques répétés.

Mais plus largement, ce livre est , me semble t il, une réflexion sur les sources de la création littéraire, la part de vérité dans un récit ainsi que sur la réelle fiabilité de la mémoire dans la restitution d'un souvenir. Projet assez ambitieux; pour un résultat qui ne restera pas marquant dans ma mémoire...

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Je ne partage pas du tout l'enthousiasme des autres lecteurs. J'ai trouvé cette histoire très banale et l'écriture de Graham SWIFT ne m'a pas convaincue. Heureusement que ce roman est court car je me suis franchement ennuyée.
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Un livre très bien écrit mais extrêmement ennuyeux. le premier quart est sympa, on sent venir le drame mais on a quand même envie d'aller au bout et puis... et puis rien, l'auteur se répète, ca part dans tous les sens avec une vision du futur de Jane, ca revient en arrière pour repartir en avant, sans but vraiment. Je n'ai pas du tout accroché.
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Avec sa promesse d'une parenthèse "Downton Abbey-esque", avec son charme si british, ce livre le Dimanche des mères de Graham Swift me faisait de l'oeil depuis un moment.

Dimanche 30 mars 1924. Une fois par an, les domestiques prennent congés pour rendre visite à leurs mères, laissant leurs maîtres désoeuvrés. Jane Fairchild, 22 ans, domestique, est orpheline et elle préfère passer sa journée de congés auprès de son amant depuis sept ans, le fils du lord voisin : Paul Sheringham, dont le mariage avec une riche héritière est prévu dans deux semaines.
Ces retrouvailles seront donc sûrement les dernières, et le temps s'étend, infiniment sur ces quelques heures. C'est beau. La minutie de l'instant, le décorticage de chaque geste, l'importance de chaque seconde drape de solennité ce moment.
Les pensées de Jane, ses interrogations, ses suppositions, sa retenue due à son statut de bonne, emplissent le livre et y impriment une langueur suave. C'est une véritable parenthèse volée. La plume de l'auteur rend bien cette indolence amoureuse. le style est très rythmé, marqué par ces répétitions, qui sonnent comme une rengaine dans la tête de Jane. Et ce côté british suranné est délicieux.

Des indices sur la suite des évènements, sur le drame qui se joue, sur l'avenir des protagonistes sont déposés çà et là, chargeant d'émotions ces instants volés, scellant les destins en cette journée fatidique.

Ensuite, laissant son lecteur au summum du suspense, l'auteur fait une aparté sur Jane, sa vie, son oeuvre. Mettant de côté ce crucial dimanche des mères et le sort de Paul Sheringham. Les pauvres retombent comme un soufflé. À l'image du livre.
Autant la première partie est aérienne, limpide, aussi douce et légère qu'un nuage, autant la suite est aussi pénible que la pluie, aussi plombante que l'ennui.

Quelle déception ! J'ai l'impression de m'être fait bernée. Comme une mauvaise bande-annonce qui ne reflète en rien le film. Je suis restée sur ma faim.

Et vous, vous avez aimé ? Vous n'avez pas été déçu par la deuxième partie complètement hors sujet ? (J'ai l'impression d'avoir lu deux nouvelles distinctes, qu'on aurait rapprochées par un mauvais tour de passe-passe, pour faire un livre. 141 pages, c'est court quand même !)
Lien : https://brontedivine.com/201..
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Ce roman fait partie de mes déceptions. Après avoir lu tant d'avis positifs à son sujet, je m'attendais à autre chose.
L'intrigue est grosso modo entièrement décrite dans le synopsis, peu d'éléments nouveaux apparaissent en cours de lecture. Beaucoup de longueurs. Je me suis ennuyée, la lecture n'est pourtant pas désagréable, c'est même plutôt bien écrit. J'ai été déçue par cette histoire, mais certainement que mes attentes étaient trop élevées.
Lien : https://lesperluette.blog/20..
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Après avoir vu le film, j'ai souhaité lire le livre pour y trouver ce qu'il m'avait manqué : du fond. Or je constate que le livre en est assez pauvre.
J'ignore si la traduction en est responsable ou si le texte d'origine était écrit de cette manière, mais je trouve la narration laborieuse.
Les multiples sujets abordés sont intéressants, mais à peine effleurés : différences de classes sociales dans une Angleterre d'après Première Guerre Mondiale, la mort, l'amour, le sexe, l'écriture et l'éducation des jeunes filles pauvres.
D'ordinaire, je trouve toujours les films décevants par rapport aux romans dont ils sont tirés, cette fois fait exception. J'ai trouvé cette lecture hautement facultative et ai trouvé davantage d'ampleur dans le film.
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J'étais déconcertée par le détachement avec lequel l'auteur raconte cette journée, quand j'ai réalisé qu'on essayait de me raconter comment une femme est devenue écrivaine. Admettons ! Mais comment une vocation peut-elle naître d'une kyrielle de sensations ? Que cache ce détachement vis à vis de l'injustice du statut des femmes dans l'ordre social de cette époque ?
Sans doute m'a-t-il manqué un peu plus d'engagement de la part de l'auteur, mais un homme peut-il sincèrement rendre compte de la vie d'une femme ? Peut-être oui, peut-être non, en tous cas, pas ici.
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Je pense que je n'ai pas su apprécier ce livre à sa juste valeur. Je reconnais que le style de l'auteur est très agréable, qu'il doit y avoir un travail de recherche en amont afin d'avoir une vraisemblance historique et que l'histoire aurait pu, réellement, être intéressante. Mais vraiment, je n'ai pas accroché.

J'ai été induite en erreur par le bandeau (le fourbe) qui me promettait que, si j'avais aimé Downtown Abbey, ce roman allait me plaire. Je m'attendais donc à un récit proche des écrits de Julian Fellowes (le producteur et scénariste de Downtown Abbey). Mais en fait pas du tout. le Dimanche des mères est bien plus contemporain dans le style et cela m'a donc un peu perturbé au début de ma lecture.

Je trouve aussi que ce roman abordait trop peu beaucoup de sujet. Ainsi se mêlent L Histoire, une romance et le récit d'une émancipation féminine, le tout sur à peine 250 pages. Cela fait beaucoup pour peu de place et effectivement Graham Swift n'a rien pu développer. La période historique est à peine esquissée alors quelle est déterminante dans le récit. La romance est selon moi bâclée, on ne sait pas d'où viennent leurs sentiments, on a même du mal à percevoir que le personnage principal est amoureuse et de fait les conséquences de cet amour qu'on ne voit pas semble un peu disproportionnées.

Au final, j'ai passé tout le roman à me demander ce que j'étais en train de lire et même avec le recul, je ne sais toujours pas bien...
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