Vincent Rougemont est interné en asile psychiatrique. Pas facile d'expliquer aux policiers le cadavre exsangue de sa petite amie par la présence d'un vampire parti en fumée par l'arrivée du soleil sans passer pour un fou...
Sédaté, enfermé, Vincent à le temps de se replonger dans la généalogie familiale. Dans la lecture du journal de Maximilien datant de 1852 par exemple. Il y lira l'histoire impossible de ce cartésien qui se rend de son plein gré dans l'antre du prince de la nuit pour "mettre un terme à cette pénible histoire entre gens raisonnables".
Pour une fois Kergan sera totalement absent de la BD (en dehors d'une main...). Ce ne sera que pour mieux revenir...
Ce tome s'attache beaucoup à Maximilien, un autre ancêtre de Vincent. le lien de famille toujours bien identifiable grace à ce petit détail physique qu'est le grain de beauté sur la pommette droite. Il aura un rapport différent avec les vampire ce qui pourrait apporter une petite touche de nouveauté même si l'histoire d'amour ainsi formée n'est pas des plus originale. On a du mal à croire à se coup de foudre, à cet amour subitement inconditionnel. Par contre le personnage de Léna est interessant et tranche également avec les autres vampires que l'on a pu voir.
Quand à Vincent, son histoire n'avance pas beaucoup dans ce tome. Mais il permet d'ouvrir sur un nouveau cycle, une nouvelle chasse.
Swolfs doit toujours autant aimer travailler ses personnages d'après un modèle. C'est moi où la femme de la couverture est le sosie de Vanessa Paradis? (Dents pointues en moins, désolée pour elle mais les dents du bonheur sur un vampire ça le fait moyen!! ^^)
D'ailleurs je ne sais pas si cela a un rapport mais dans la nouvelle édition (publiée suite à la sortie du tome 7) cette couverture est la seule de la série à avoir été remplacée. Hasard ?