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Durango tome 1 sur 18
EAN : 9782302001589
47 pages
Soleil (13/03/2008)
3.84/5   71 notes
Résumé :

Les plaines sauvages du Wyoming, à la fin du dix-neuvième siècle. Redoutable expert de la gâchette, le cavalier solitaire Durango promène sa silhouette nonchalante de villes-champignons en postes frontières, à la poursuite de hors-la-loi. Muni de son célèbre Mauser, celui que l'on surnomme " Le Pacificateur " n'hésite jamais à contourner la loi pour servir sa propre justice. Quand la poudre parle, la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Classique et efficace !

Prenez un héros rappelant furieusement Clint Eastwood , période western spaghetti al dente .
Mutique et mystérieux à souhait , ce loup solitaire qu'est Durango privilégie systématiquement le flot impétueux et précis de son colt au sien . Blam ! Blam ! le Pacificateur , Meurtres sur commande...autant de surnoms qu'il assume pleinement , ne vivant que pour et par les armes !

Mais un héros sans véritable antithèse perdrait alors tout crédit . C'est pourquoi , dans sa très grande bonté , Swolfs décida de lui opposer le Sénateur véreux Howlett spécialisé dans l'élevage intensif et bien décidé à faire main basse sur toute la contrée , dût-il employer les moyens les plus retors , voire définitifs afin d'asseoir sa suprématie...
Son bras armé , un gars à la gueule de Klaus Kinski que l'on pressent déjà peu enclin à composer d'admirables bouquets champêtres en fredonnant l'hymne à la joie , Reno , grand amateur de tir sur cible vivante , humaine de préférence ! le climat est plus qu'hostile et rares sont ceux à oser s'élever contre cette main mise au risque d'aller brouter les pissenlits par la racine , et sans vinaigrette encore...

Le décor est planté . le scénario basique datant de 1981 et légitimement perçu comme véritable ode au western spaghetti fait dans l'évidence même mais le fait parfaitement . La tension monte crescendo , l'issue ne fait aucun doute , le moment de lecture est plaisant .
Si l'encrage et les traits sont agréables et consistants , il est à noter , parfois , un léger manque de profondeur dans les dialogues . Mention spéciale aux décors hivernaux du Wyoming qui accroissent , si besoin était , une sourde et sanglante dramaturgie , la partition du six-coup étant déclinée à l'envi .
Un premier opus intéressant et prometteur qui ne vient pourtant pas supplanter dans mon petit coeur de midinette les Comanche , Blueberry et autre Bouncer de renom...

Durango , Les Chiens Meurent en Hiver : et la caravane passe...
http://www.youtube.com/watch?v=1-rHdSWZLpQ
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Wyoming, février 1896, un homme solitaire chevauche, loin de chez lui. Dans ce paysage enneigé, il découvre quatre homme devant un autre, pendu par les pieds à un arbre.

L'un des truands fait monter une balle dans sa carabine et ce sera son dernier geste. "BLAM, BLAM" fait le révolver du cavalier solitaire, loin de son foyer, et les quatre bandits s'en vont comparaître devant l'Éternel ou plutôt, le Diable.

Nous venons de faire connaissance avec Durango… La vitesse et la précision de tir d'un Luky Luke, le visage impassible d'un Clint "Blondin" Eastwood et la violence d'un Charles Bronson dans sa version du "Justicier".

Justement, la ville où habitait son frère a bien besoin d'un homme comme lui pour remettre un peu d'ordre.

Qué passa ? Un homme a la folie des grandeurs. Il veut mettre la main sur tout le comté afin de monter un empire du bétail et "civiliser" la région. Mais pour cela, il élimine tout ceux qui se mettent en travers de son chemin.

Drôle de logique, je ne vous le fait pas dire. D'ailleurs, son tueur attitré, Reno, ne se privera pas pour le lui faire comprendre qu'il ne vaut pas grand-chose à ses yeux.

Si l'intrigue du scénario ne brille pas par son originalité, on ne peut rien reprocher au graphisme de Swolfs, le faisant plus approcher un Giraud ou un Hermann qu'un Morris.

Son trait est minutieux et détaillé, conférant à la série un grand réalisme, même si j'ai trouvé qu'un de ses personnages féminin ressemblait étrangement à celui d'une autre série "Le prince de la nuit" (Élise, qui ressemblait un peu à Vanessis Sparadra).

Scénario basique, certes, mais on se retrouve en terrain connu niveau "Western" (Swolfs s'inspire du film "Le Grand Silence") et on prend plaisir à assister à ces bons vieux règlements de compte d'antan où on ne compte plus les cadavres éparpillés.

On remarquera aussi que c'est toujours la même chose qui se passe face à l'envahisseur. Il y en a qui prennent le maquis, d'autres qui se cachent, n'osant pas péter de travers, mais n'hésitant pas à faire la grande gueule une fois que tous les méchants sont ad patres ou à vous proposer de l'aide, alors qu'avant, il avaient la tête dans le trou…

Niveau méchants, ils sont tous pareil, une fois que le dominant (celui qui paie les salaires) est blessé, c'est la curée ! Je l'ai toujours dit, faut pas faire confiance à des truands.

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Yves Swolfs est un amoureux des westerns spaghetti, c'est une évidence. Aussi, lorsqu'il débute la série des Durango, ce n'est ni plus ni moins que pour leur rendre hommage. C'est d'ailleurs un des fil rouge de son oeuvre que de s'appuyer sur des genres différents pour égrainer un classicisme qui, loin d'être une absence de style, est bel et bien sa marque de fabrique.

Ce tome 1 pourrait laisser penser à une relecture de "Pale Rider" (le film de Clint Eastwood), sauf qu'il est paru bien avant (en 1981). C'est plutôt du côté du "Grand Silence" de Sergio Corbucci, sorti en 1968, qu'il faudra chercher une filiation.

Pas de surprises, donc ; le scénario, tout comme les dessins, sont très classiques. Swolfs, comme j'ai déjà pu le dire, est avant tout un artisan de la bd, mais un artisan aux doigts d'or.
Durango, appelé par son frère (qui réprouve son style de vie, lui qui est du genre plutôt pieux ; tiens ça me fait penser à un célèbre film de Sergio Leone), arrive à White Valley, une ville sous la coupe d'un sénateur ambitieux, éleveur de bétail, qui fait éliminer tous ses concurrents par Reno et ses hommes. Lorsqu'il apprend que son frère est mort, abattu sur l'ordre du sénateur, Durango décide de le venger...

Maintenant, les choses sont simples : soit vous aimez le western spaghetti et vous apprécierez, soit vous y êtes allergique et vous pouvez passer votre chemin. Si vous vous situez entre les deux, il n'est pas impossible que Swolfs arrive à vous convaincre...
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Je n'avais jamais ouvert un album de Durango jusqu'à ce jour, et bien la surprise est plutôt agréable. On retrouve les clichés du bon vieux western hollywoodien, “L'homme des haute plaines” de Clint Eastwood n'est pas très loin, “Pale Rider” non plus, héros vengeur, taciturne, qui tire très vite et qui se bat comme un diable, dont le passé est très flou, il n'est pas “Le Bon” à 100%, mais les brutes et les truands le sont, eux. Durango sauve la veuve et l'orphelin, un peu plus “mauvais genre que les bande dessinées de western de cette époque, on est plus proche de l'univers du cinéma. C'est plutôt classique, mais le graphisme est fin, soigné, les couleurs nuancées avec justesse et raffinement créent une ambiance efficace. Un éleveur de bétail plus gourmand que les autres veut se débarrasser de tous le petits éleveurs de la région, c'est l'hiver, la neige, et Durango débarque, régler quelques comptes avec du plomb. le rythme est soutenu, haletant, intense, comme dans les films que je viens de citer, du western pur et dur, et pour un fan du genre comme moi, il y a tout ce qu'il faut pour me combler, je ne vais pas m'arrêter là avec cette série.
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Vous aimez le western?
Durango est pour vous! En effet, vous y trouverez l'essence même du Western Spaghetti. Un héros justicier au visage de marbre et aux yeux de braises, savant mélange de Clint Eastwood, Charles Bronson, Terence Hill et Lucky Luke.
Voilà pour le héros.
Comme décor, une obscure bourgade vivant sous le joug d'un vilain sans coeur ayant à sa solde une horde d'assassins cruels dont le chef espère trouver un adversaire à sa mesure.
Puis nous avons l'inévitable belle compagne, à la fois victime, forte et insoumise.
Voilà, comme je disais, c'est de l'extrait d'essence de Western, rien de plus, rien de moins et c'est tout ce qu'on lui demande. Ca n'a absolument rien d'original mais ça se lit avec plaisir.
Côté dessin, c'est très typé années 80 (y compris dans la mise en couleurs) mais c'est plutôt bon dans le genre et ça se regarde sans déplaisir.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
— Après cela, l'ordre règnera et nous pourrons enfin monter cet empire du bétail, avec une gare, un abattoir... Nous serons riches, très riches. Je n'aurai aucune peine à me faire élire gouverneur, ou peut-être mieux. Nous aurons enfin un pays civilisé.
— Joyeuse perspective !
— Qu'est-ce que vous dites ?
— Une région dirigée par un éleveur qui fait descendre tous ses concurrents et qui exploite des filles de saloon... si c'est ça votre "pays civilisé", je suis à l'aise, il y aura toujours du travail pour moi.
— Je vous dispense ce juger, Reno !
— N'oubliez pas que je suis votre employeur... Vous n'êtes jamais qu'un tueur doué, une race en voie d'extinction, d'ailleurs. Il n'y aura plus de place pour des aventuriers comme vous dans le monde de demain.
— Ne vous donnez pas tant de mal,, sénateur, je sais ce que valent ceux qui m'emploient. De pâles individus qui me paient pour en éliminer d'autres encore plus encore plus pâles, car moins riches ! C'est mon gagne-pain, et tant qu'il y aura des gens comme vous, les tueurs doués mangeront à leur faim.
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Mes macchabés te fascinent tant que ça...Tu n'en a jamais vu ? Si...bien sûr que tu en as déjà vu ! Et beaucoup...Je me trompe rarement quand je juge quelqu'un ! Quand on porte des gants aux doigts découpés comme les tiens, c'est rarement pour traire les vaches.
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- Durango ! Damn...
- Ca vous dit quelque chose, Reno ?
- De nom, oui... il a une sérieuse réputation... son dernier exploit connu, c'est d'avoir abattu cinq types en quelques minutes à Deadwood... c'est un "tueur doué" comme vous dites.
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Vous savez comment on le surnomme votre Durango ?! Le "Pacificateur", meurtres sur commande, "nettoyage" de villes... toujours le plus rapide et en état de légitime défense.
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Cadeau offert par mes collègues de bureau quand j'étais un jour (de plus) à l'hôpital.
Je ne connaissais pas, j'ai ouvert, j'ai lu, j'ai pris une claque, je suis devenu fan !!

Merci à Yves Swolfs pour avoir, de facto, rendu ce séjour nettement plus agréble !!
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Durango la jeunesse 2
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