Le péché originel de Takopi, tome 1

Je ne sais pas quoi dire maintenant que j'ai lu ce premier tome. le début est presque tendre, nous comprenons vite que Shizuka vit des évènements violents mais la naïveté de Takopi est adorable ! Il n'arrive pas à comprendre la violence de ce que son amie vit, puis ce dernier comprend petit à petit ce qui ne va pas, mais à sa façon. Il cherche des solutions pour aider Shizuka avec tendresse, avec des solutions simples, gentilles jusqu'à l'événement qui va tout faire basculer.

J'ai souvent lu que ce titre est dérangeant, je comprends la raison dans ce tome. Ce titre frappe sur notre moralité, moralement on ne peut être d'accord avec ce qui se passe, c'est impossible. Psychologiquement nous voyons également que les choses sont bien plus complexes que ce que nous le pensons de prime abord, oui il y a la victime d'un côté et le bourreau de l'autre. Nous ne pouvons minimiser ce que vit Shizuka ni les actes de Marina, mais en même temps il est difficile de complètement la détester.

Par ailleurs je trouve les illustrations géniales, le harcèlement subit par Shizuka est plus que flagrant, il n'est pas caché, ce n'est pas des remarques dans le dos des adultes non. Il est voyant, il est grossier, on ne peut pas ne pas savoir. Je me trompe peut-être, mais pour moi, la façon dont il est montré, cette exagération montre la facilité avec laquelle les adultes ferment facilement les yeux face à une victime de harcèlement. D'ailleurs les adultes sont quasiment invisibles à l'école.

Je vais terminer par parler de la fin de ce tome qui m'a simplement brisé le coeur. Je vais me jeter directement sur le tome 2 pour découvrir la suite de cette série qui est, effectivement, dure à lire.

Je me méfie toujours un peu des titres présentés comme des "phénomènes", je me demande toujours si ce n'est pas un simple coup marketing. Je me méfie toujours un peu aussi des séries choc qui se veulent dénonciatrices des faits de société comme le harcèlement ou la violence car c'est parfois plus racoleur que juste. Mais j'ai été surprise, Takopi n'est tombé dans aucun de ces écueils !

Série courte, terminée en 2 tomes, la première bonne surprise, Takopi est l'oeuvre du jeune mangaka Taizan 5 qui officie ici sous pseudonyme, chose de moins en moins courante pourtant de nos jours. Il nous propose ici un récit mélangeant SF et réalisme cru sur le thème connu du harcèlement scolaire et des violences faites aux enfants : une réussite pourtant non évidente au départ.

Des mangas sur le harcèlement scolaire et les violences subies par les enfants, il y en a pléthore au Japon et même chez nous en France, ce n'est plus quelque chose de méconnu et c'est donc plus difficile d'innover en la matière. Pourtant, Taizan 5 a essayé ici d'apporter quelque chose de neuf avec cette histoire racontée à travers le regard d'un jeune alien arrivant sur Terre depuis sa planète, qui se nomme Happy, avec pour mission de rendre les gens heureux. Cela crée un savoureux décalage porté par ce regard naïf qu'il pose sur tout et qui nous amène à trouver encore plus frappant et choquant ce à quoi il assiste. 

Je n'ai cependant pu m'empêcher de retrouver dans cette lecture des inspirations venues d'ailleurs. Il y a un brin de Magical Girl à la Creamy et de shonen humoristique fantastique à la Doreamon dedans avec les "Happy gadgets" du héros. Il y a du Mohiro Kitoh (Bokurano, NaruTaru) avec cette créature extraterrestre mais qui prend à contre pied ses prédécesseurs par sa bonté. Et il y a bien sûr du Keiko Suenobu avec son Life, manga coup de poing sur le harcèlement scolaire qui avait tellement fait parler de lui à l'époque. Takopi est un peu la synthèse de tous ces titres.

Alors en quoi est-il différent ou nouveau ? Il ne l'est pas réellement mais il sait allier tout cela pour créer une histoire bouleversante. D'abord présentée à distance, de qui permet de supporter tout ce à quoi on assiste, l'histoire est peu à peu vécue de manière plus rapprochée, plus intime et cela se sent, le ton change, et on est de plus en plus touché.

Qu'est-ce qui vient nous toucher, nous bouleverser ? le destin de ces petites filles, qui à cause des décisions pourries de leurs parents, voient leur vie bouleversée voire niée. Oui, on pourra dire que les événements décris ici sont un brin excessifs, qu'on les connaît déjà, mais ils touchent tout de même. C'est rude de voir une enfant comme Shizuka harcelée à ce point à l'école sans que personne ne fasse rien (spoiler : c'est malheureusement une réalité qui existe au Japon mais pas la seule réalité / vérité). C'est difficile à avaler que c'est notamment dû à la situation conflictuelle de nombreux adultes de son entourage et de celui de sa harceleuse (spoiler : il y a ce genre de famille dysfonctionnelle partout, j'en ai régulièrement dans mon travail, dans mon école, avec demi-soeurs / frères issu(e)s du même père avec un an de différence dont les mères se croisent avec hargne à la sortie...). Tout cela sonne juste et ça fait mal.

Mais ici, le procédé choisi par l'auteur pour en parler est judicieux. Il crée d'abord une distance grâce au regard neutre et naïf de Takopi avant de nous rapprocher et nous impliquer grâce à un twist rude et brutal survenant de manière totalement inattendue qui va mettre la créature au centre de l'histoire. Ainsi sous ses allures de petite chose mignonne qui veut bien faire, Takopi va être l'élément agitateur de l'histoire, celui qui va apporter troubles et lumière. Sa lumineuse relation avec Shizuka émeut mais les troubles qu'il apporte à cause de sa trop grande naïveté va encore plus profondément la faire plonger. Une alternance entre ombre et lumière qui prend aux tripes. 

Le dessin de Taizan souligne tout cela. Il entre en écho avec la créature qu'il a imaginée. Avec ses rondeurs enfantines, il suggère quelque chose de doux, très vite rompu par les traces de coups et les gouttes de sang perçu, ce qui nous impacte d'autant plus, car cela rompt brutalement avec cette douceur qu'on associe à l'enfance et ça fait d'autant plus mal. A l'image de l'histoire qui casse les codes, le dessin en fait de même et surprend. 

Premier tome efficace, rondement mené, on comprend en le lisant comment le titre a pu bouleverser bien des lecteurs. Il serait cependant judicieux de s'interroger sur la nécessaire répétition de tels titres : ne serait-il pas temps que la justice et la société se bougent plus pour empêcher de telles situations ? Ne faudrait-il pas mettre plus de moyens dans la protection des enfants ? Les thèmes abordés ici font mal et ils le font car ils rappellent bien trop la réalité sous ce mélange réussi de SF et de thriller de société. Il serait temps que ça serve et que ça change.
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Wha mais c'est dur comme lecture ! Ne vous laissez pas avoir par le titre avec le mot Takopi qui fait juste penser à quelque chose de rond, doux et adorable. Car oui, en effet, Takopi est un alien poulpe très mignon mais qui n'est pas vraiment au fait des émotions et intéractions humaines alors cela va occasionner de nombreuses boulettes à l'effet d'avalanches. Fraîchement arrivé sur Terre, Shizuka va aider ce petit alien. Pour lui rendre la pareille, il tente de l'aider avec des gadgets rendant "heureux".. sauf qu'elle n'a pas besoin de ces objets, elle a une idée derrière la tête, idée dévastatrice. Ca parle de malheurs, familles en ruines, violences, harcèlement scolaire et les images explosent devant nous avec des touches de naïveté fatale de Takopi. le décalage est vraiment malaisant. En tant que lectrice, je voyais le pire arriver et le petit poulpe ne pas le comprendre tentant de tout analyser. Frustrant, révoltant. Ce titre bouleverse par son originalité. J'espère avoir le second tome rapidement.

Une pépite que je viens de terminer.
Ce manga est assez dur à lire car les thèmes abordés sont l' harcèlement, le suicide.. C'est avec beaucoup d'émotion qu'on lit se premier tome..
Le scénario est très bon: on suit takopi, un petit alien qui s'est donné pour mission de redonner le sourire à shizuka. Shizuka qui est harcelé quotidiennement..
Ce manga nous brise clairement le coeur.
J'ai hâte de me plonger dans le deuxième tome et voir comment toute cette histoire se termine..

Petit alien débarquant de la planète Happy, Takopi rencontre Shizuka, une jeune collégienne qui l'aide en lui donnant à manger. Pour la remercier, Takopi décide de lui donner le sourire grâce à ses Happy Gadgets, car après tout sa mission sur Terre est de répandre la joie. Mais le quotidien de Shizuka est empreint de tristesse, de solitude et de violence. Notre petit alien se retrouve alors confronté à des émotions et des actes qu'il ne comprend pas. Sa mission sera alors bien plus complexe qu'il ne le pensait.

Attention ! Lecture difficile !

Sous ses airs de manga coloré par le biais de Takopi, sorte de petit poulpe rose et tout mignon (oui oui j'ai bien mis poulpe et mignon dans la même phrase), il s'agit en fait d'une série en 2 tomes qui s'adresse à un public averti. Les sujets abordés sont durs et sombres : abandon, maltraitance physique et psychologique sur enfant, négligence parentale, harcèlement, etc… le personnage de Takopi qui ne comprend pas ce qu'il se passe car cette violence et cette noirceur sont pour lui complètement inconnues. Et c'est justement ce décalage qui pour moi renforce la dureté de l'histoire. J'avoue avoir été mal durant la lecture des 2 tomes, le lecteur n'est pas épargné par l'histoire et le dessin même si celui-ci n'est pas trash pourtant.

Je ne saurai donc dire si j'ai aimé car le désespoir et la violence subi par ces enfants n'est pas une chose que l'on peut “apprécier” et le sentiment de mal-être lié à cette lecture y est aussi pour beaucoup. Cependant, l'histoire est une bonne histoire et aborde des sujets importants et nécessaires.

Je ne vous laisse donc vous faire votre propre avis (je ne me mouille pas sur ce coup là !)

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Je ne m'attendais pas à une telle lecture. Mon libraire m'avait prévenue que ce n'était pas très gai, mais à ce point, c'est terrible !
Je pensais que ce serait une histoire post-apocalyptique ce qui expliquerait le ton sombre du récit. Or, ce n'est pas le cas.

Takopi est un happien, un poulpe extraterrestre tout mignon qui vient de la planète Happy. Il est sur Terre pour répondre le bonheur, autant essayer de remplir sa mission avec le premier terrien qu'il rencontre, la jeune Shizuka. Pour cela, il a des gadgets que la fillette refuse d'utiliser.
Le lecteur comprend assez vite que quelque chose cloche dans la vie de Shizuka, elle se fait malmener par ses camarades et c'est violent aussi bien physique que psychologique. Une histoire de harcèlement scolaire qui va très loin.

Malheureusement, Takopi ne voit rien, ne comprend rien, parce qu'il n'est pas terrien, il n'a pas les codes et personne ne lui explique rien. Il est là tout joyeux avec l'espoir de rendre Shizuka heureuse, ses nombreuses tentatives infructueuses pour la faire sourire. Il est en total décalage avec les événements dramatiques qui frappent l'héroïne. C'est déroutant et dérangeant, ça rend la situation encore plus tragique.

En ce qui concerne les personnages, je ne sais pas si j'apprécie Shizuka, mais je la plains sincèrement, j'ai eu de la peine pour elle.
Marina est ignoble : quand on connaît le contexte familial dans lequel elle vit, on comprend qu'elle soit si cruelle, mais c'est une cruauté qui la rend injuste… on comprend, mais ça n'excuse pas son comportement.
Azumi semble sympathique, le pauvre est embarqué dans cette histoire sordide. Il sera sûrement plus présent dans le prochain tome.

Je ne vais pas encore blablater pendant des heures. C'est un coup de coeur pour ce premier tome et j'espère que le second sera tout aussi bien.
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Au risque de me faire huer...je suis déçue.
J'ai acheté le coffret, j'attendais avec impatience de lire cette sortie tant attendue mais je n'ai pas été au-delà du tome 1.

Je ne remets pas en question le thème de l'histoire ni la qualité des dessins. le début du tome est vraiment poignant et j'ai eu la gorge serrée plus d'une fois. le problème et que plus les pages défilaient, plus j'étais mal à l'aise compte tenu du chemin que prenait l'histoire.

C'est un véritable coup de coeur !
La couverture est magnifique, le style de dessin est sublime.
J'aime beaucoup les personnages, et Takopi est définitivement mon personnage favoris. Son design simpliste contraste avec le reste des dessins et le rend encore plus attendrissant. Son ignorance sur la vie humaine, ses mimiques verbales... C'est une boule de cuteness !

Les sujets abordés sont durs, ce manga ne peut pas être lu par n'importe qui. Entre le harcèlement physique/moral, l'abandon, le suicide, le meurtre... Âmes sensibles s'abstenir.

J'ai vu que certaines personnes trouvaient l'âge des personnages invraisemblables par rapport à la gravité de la situation avec le harcèlement. Et pourtant, je trouve au contraire que ça rend l'histoire réaliste. Eh oui, la violence qu'elle soit à l'école ou à la maison n'a pas d'âge. Il faut être ignorant pour dire le contraire.

Le scénario basé sur Takopi est mignon, un petit extraterrestre venu rependre la joie avec des gadgets aussi farfelus les uns que les autres. On pourrait croire à un dessin animé si on se limite à cela haha.

Dans cette histoire, il est intéressant que les bourreaux sont également des victimes. Tout n'est pas blanc ou noir. Chaque personne peut être bonne et mauvaise en fonction du point de vu de la personne qu'elle a en face d'elle.
Marina harcèle Shizuka, mais c'est aussi une fille aimante également maltraitée et profondément malheureuse.

Série courte en 2 tomes, le péché originel de Takopi fait beaucoup parler de lui actuellement.
Et si le thème de l'oeuvre peux le justifier, je reste dubitatif quant au manga en lui même.

Nous avons ici un manga dont le thème principal est le harcèlement scolaire, fléau dont on entend de plus en plus parler et qui mérite d'être mis en avant par des oeuvres poignantes.
Et c'est le cas ici, enfin pour le premier chapitre...
En effet, le premier se veut choquant pour marquer les esprits et est tout simplement excellent.
Malheureusement sur le reste de l'oeuvre, qui est pourtant courte, le niveau baisse et on se perd parfois.

Lorsque j'ai vu l'annonce de ce titre, j'ai de suite eu envie de le découvrir. Une petite série en seulement deux tomes qui avait l'air incroyable. Mais je sentais, rien qu'en lisant le résumé et les couvertures, que ce titre allait me briser le coeur. Je n'ai lu que le premier tome et je peux encore entendre mon coeur se briser en mille morceaux. Je m'en doutais que je n'allais pas ressortir indemne de cette lecture et bien ça n'a pas loupé.. Je me suis même mise à pleurer c'est pour vous dire. Ceci dit, ce n'est pas un titre facile à lire, certaines scènes sont vraiment difficiles à lire et elles peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes alors renseignez vous avant de vous lancer dedans.

Dans ce premier tome, on découvre Takopi qui est un petit extraterrestre arrivé tout droit de la planète Happy, pour répandre la joie sur Terre ! Sauf que la première personne à lui tendre la main est Shizuka, une fillette au visage infiniment triste… Aussitôt, Takopi se donne pour mission de lui rendre le sourire à l'aide de ses fantastiques « happy gadgets » ! Mais le petit alien est loin d'imaginer la noirceur de l'environnement dans lequel évolue l'écolière. L'innocence et la bonne volonté de Takopi vont peu à peu l'entraîner dans une situation inextricable… Jusqu'à ce que le pire se produise.

Pfiou comment vous dire.. C'est tellement difficile de mettre des mots sur ce que j'ai ressenti pendant ma lecture! Niveau émotions, clairement ça a été les montagnes russes. J'ai ressenti une telle détresse, une telle tristesse en lisant ce premier tome. On ne peut clairement pas être insensible face à ce titre. Ce qu'il se passe dans cette histoire me révolte au plus haut point et me fait tellement de peine. La petite Shizuka subit un tel harcèlement à l'école. Un harcèlement qui va tellement tellement loin. Ça va même jusqu'à des agressions physiques. Sa table dans la classe est barbouillée d'insultes plus horrible les unes que les autres. Ça m'a tellement fait mal au coeur de voir tout ça. Vraiment mon coeur s'est brisé en un millions de morceaux. Voir la détresse sur le visage de Shizuka, c'est tout simplement horrible. personne ne devrait subir ça dans sa vie. le personnage de Marina est vraiment détestable. Je comprends son mal-être, elle vit un moment difficile avec ses parents et elle le vit très mal. Mais ça n'excuse clairement pas le mal qu'elle fait subir à Shizuka pour la punir de ce que la mère de cette dernière à fait à la famille de Marina. J'ai adoré le personnage de Takopi, lui qui ne veut que rendre Shizuka heureuse. Il va vraiment se donner à fond dans sa mission!

C'est un titre plein d'émotion que Pika nous offre avec cette histoire. On parle d'harcèlement, de violences physiques et j'en passe. Ce n'est pas une histoire facile à lire, certaines scènes sont vraiment très difficile.. J'ai hâte de me plonger dans le second tome même si je sais que je vais encore verser des larmes, c'est sûr et certain! Mais j'ai hâte de découvrir comment toute cette histoire va se terminer.. Je suis très curieuse de voir ça mais surtout j'espère que c'est une happy end malgré tout, je crois que je ne m'en remettrais pas sinon!
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