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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je n'avais jamais lu de « classique du polar nippon », et je ne savais pas réellement à quoi m'attendre. Est-ce que l'on allait plutôt être proche d'un classique du polar à l'occidentale, ou plutôt d'un roman japonais ?

Eh bien c'est extrêmement surprenant, en fait… ou pas du tout. Vous l'aurez compris, ce n'est pas si simple que cela de décrire ce roman !

Dans sa construction, il est extrêmement classique, au sens « Agatha Christie » du terme. Un mystère de la chambre close à la nippone, dans lequel il faut l'intelligence supérieure d'un petit prodige des mathématiques pour faire émerger la vérité.

Le rythme est bien plus lent que ce à quoi l'on est désormais habitués. En effet, aujourd'hui, les thrillers se veulent haletants… là, non, ce n'est pas l'effet recherché. La construction, en revanche, est très travaillée.

Un des intérêts de ce livre, c'est que l'on découvre beaucoup de choses sur la société japonaise. À commencer par la sorte de fascination-répulsion qu'elle a pour le tatouage. En effet, depuis l'ère Edo, celui-ci a plutôt une mauvaise image au Japon, en lien avec les yakuzas et la criminalité, et, côté féminin, avec des moeurs légères. le revers de cette médaille, c'est que certains éléments culturels nous échappent. L'auteur fait par exemple référence à des affaires criminels qui ont fait couler beaucoup d'encre au Japon… mais dont nous n'avons jamais entendu parler.

Du coup, j'ai un sentiment un peu mitigé en arrivant à la fin de ce livre. La mécanique est efficace, bien huilée, mais ça manque de rythme et surtout c'est culturellement déstabilisant. Si vous êtes accros aux page turner qui ne laissent pas un instant pour respirer, passez votre chemin ; si, en revanche, vous en pincez pour les grands classiques, la découverte vaut sans doute la peine !
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
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En Résumé : J'ai passé un sympathique moment de lecture avec ce roman qui nous propose de découvrir un policier à l'ancienne. Ce que j'entends par là c'est que l'ensemble du récit repose sur le mystère de l'assassinat et, contrairement aux thrillers actuels, ne cherche pas obligatoirement à offrir un point de vue et une réflexion sur notre société. L'ensemble est bien mené, poussant le lecteur à se poser des questions et à tourner les pages avec l'envie d'en apprendre plus sur ce mystérieux assassinat ains que dans les énigmes qu'il soulève. l'image de fond de ce Japon d'après guerre s'avère intéressante à découvrir, même si, je trouve, qu'elle aurait pu être plus dense, ne restant finalement qu'en surface. Autre point intéressant, l'irezumi, ce tatouage qui est mis en avant, dévoilant finalement une certaine beauté et une certaine étrangeté. Les personnages ne sont pas mauvais, offrant une construction solide au fil des pages que ce soit dans leurs réflexions et leurs façon d'avancer, mais ne sont construits que pour l'enquête donnant ainsi l'impression de manquer un peu de profondeur. Rien de très bloquant, mais cela pourra en déranger certains. Je regretterai par contre, ce qui est le risque de chaque roman policier, d'avoir deviné une grande partie du mystère dès la moitié du roman. Cela n'est pas complètement gênant, car il restait des questions en suspens et j'avais envie de savoir comment les héros allaient faire pour résoudre l'énigme, mais c'est un peu frustrant. Principalement sur la fin quand l'auteur prend un peu trop son temps à vouloir révéler la vérité en tentant de jouer avec le lecteur. Je regrette aussi l'apparition d'un personnage surdoué, qui m'a paru mal amené. Au final, un roman plus que divertissant bien porté par une plume simple et efficace.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Irezumi est une enquête policière japonaise qui nous présente plusieurs suspects aux alibis douteux. La victime est une femme tatouée qui est retrouvée démembrée dans sa salle de bain. Son dos, sur lequel il y avait un magnifique tatouage, a été emporté par l'assassin.

Ce classique du polar japonais à un rythme lent si on le compare aux romans actuels. L'enquête met du temps avant d'être lancée, pour un livre de 300 pages le crime a lieu assez tardivement. On est loin des polars moderne qui poussent le lecteur à tourner les pages !
Mais Takagi est parvenu à créer des suspects aux personnalités travaillées qui sèment le doute dans l'esprit du lecteur. Face à de tels personnages, on peut penser que ce mystère en chambre close est impossible à résoudre. Comme dans un Agatha Christie, le lecteur espère l'arrivée du génie !

A mes yeux, ce livre m'a permis de découvrir quelques pépites de la culture nippone : les tatouages irezumi et la pièce de kabuki "La légende du galant Jiraiya". Même si le personnage principal ne m'a pas du tout convaincue, j'ai trouvé le roman divertissant.
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Je suis partagé à la lecture de ce roman classique de la littérature policère japonaise. Autant j'ai aimé le témoignage de cette culture particulière, envouté par ces corps tatoués intégralement, et le rendu de la société nippone au sortir de la seconde guerre mondiale, autant je me suis ennuyé, et perdu dans le roman à énigmes. Comme souvent avec les romans de cultures et de langues aussi éloignés de la mienne, j'ai beaucoup de mal à retenir les noms, qui pour moi se ressemblent tous, cela a gaché ma lecture. Je n'ai pas pris de notes cette fois-ci, mal m'en a pris. N'étant pas adepte des énigmes du genre meurtres en chambre close, avec de multiples suspects, je me suis vite perdu.
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Je l'ai déjà précisé ici à propos d'un autre polar japonais, plus qu'une intrigue policière, c'est le Japon que je suis venu chercher en ouvrant ce livre.

Car l'exercice de style, imitant, pastichant le cliché du crime en milieu clos, aurait été d'un intérêt limité sans cet arrière-plan du Japon de l'après-guerre et surtout sans l'élément focal du roman résumé dans son titre "Irezumi".

Ce tatouage traditionnel nourrit littéralement le récit, non seulement comme moteur et solution de l'intrigue, mais aussi comme passerelle nous permettant d'effleurer les mystérieux arcanes de la culture japonaise.

Le parachutage tardif d'une sorte d'Hercule Poirot local qui solutionne l'enquête en deux temps trois mouvements semblera quelque peu maladroit mais sans gâcher le charme du récit.

Ajoutons que, paru en 1951, ce texte n'a pas trop mal vieillit.
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L'encre de tes voeux.


Classique du roman noir nippon. Écrit en 1948, l'auteur nous entraine dans un Japon traumatisé par la fin de la guerre, et l'art très codifié du tatouage. Servit par une intrigue bien ficelé, on découvre plusieurs facettes composants ce pays pétrit de traditions, de fantasmes, d'art extrème. le style de l'auteur peut dérouter, mais la découverte vaut le détour.
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J'ai eu beaucoup de mal à avancer dans ce roman....beaucoup de lenteur j'ai trouvé !
Malgré mon attrait pour le côté "Japon ancestral" avec les traditions ancrées et ce que j'ai ou apprendre sur l'art des tatouages "Irezumi" grâce a ce roman...je me suis perdue dans l'enquête.
Ne connaissant pas le Japon, j'y ai vu trop de références de lieux et le trop grand nombre de personnages ne m'a pas aidé...
Hormis cela, tout de même un point positif j'ai été captivée par les 30-40 dernières pages avec la résolution de l'enquête et l'arrivée de monsieur Kamizu pour seconder Kenzo et l'inspecteur Matsushita.
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Le cadavre est découvert par deux admirateurs de la victime : un professeur collectionneur de peaux tatouées et le naïf et amoureux Kenzô Matsushita.
Grand classique de la littérature japonaise paru en 1948, Irezumi de Tagaki Akimitsu est un roman policier particulier.
Il s'agit ici d'un meurtre entouré de mystères – tel le roman le mystère de la chambre jaune, la victime est retrouvée dans une pièce fermée de l'intérieur mais, en plus, son buste tatoué est manquant – et tels des dominos, les cadavres tombent les uns après les autres.
Alors oui, c'est un roman policier mais c'est également une peinture de la vie japonaise post seconde guerre mondiale / post Hiroshima et une description détaillée de la culture du tatouage dans la société nippone – tradition longtemps décriée et mal considérée.
Il ne s'agit donc pas d'un roman à suspens mais plutôt d'une histoire lente, sans grande action dans laquelle la plume descriptive révèle (comme bien souvent dans la littérature japonaise) toute sa splendeur.
Lien : https://letempslibredenath.w..
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Un meurtre à huis clos, dans l'univers du tatouage dans le Japon d'après guerre, voilà pour situer l'oeuvre.
La lecture est agréable, quoiqu'un peu lente.
Le livre respecte les codes du genre, une liste de suspects qui s amenuisent, au fur et à mesure que l histoire avance, pour finir par un dénouement quelque peu capillo-tracté, à mon goût.
J'ai apprécié l'intérêt qui resort de ce livre, dans la description des moeurs et coutumes de la société japonaise même si, cela reste cantonné au sujet des tatouages.
Au final, une lecture plaisante, même si elle souffre d'une conclusion un peu facile et qu'elle perde en crédibilité avec l'arrivée du génie de l'intuition et de la déduction qui conclu l'enquête en 1 semaine, alors qu'en 3 mois aucune avancée n avait été faite.
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De facture très classique, ce « who done it » se donne pour mission d'élucider le meurtre en chambre close de Kinué Nomura, belle jeune femme un peu trop libre, dont le tronc portait un magnifique tatouage intégral ou irezumi.
Je ne vais pas me lancer ici dans le résumé de l'intrigue compliquée à souhait, avec multiples suspects, fausses pistes, personnages ambigus ayant tous quelque chose à cacher, ce serait fastidieux. Car ce n'est pas l'énigme qui est le plus intéressant dans ce roman car sa principale faiblesse vient justement du fait qu'il faut l'apparition providentielle à la page 224 d'un personnage surdoué pour en venir à bout en venant suppléer les policiers mis en échec par le tueur. Et puis l'énigme est tellement compliquée qu'une explication interminable est nécessaire à l'auteur pour en venir à bout ce qui est un peu longuet. Ce roman policier a été publié en 1947 ce qui explique peut-être le côté un peu démodé du récit.
En revanche, et c'est là son côté passionnant, il nous fait découvrir le monde sulfureux des amateurs de ces créations parfois extraordinaires qui suscitent passions, obsessions et perversions. C'est donc le côté anthropologique du livre qui a retenu mon attention : ainsi le lecteur apprend qu'au Japon, le tatouage a toujours été très mal considéré et n'était porté que par des marginaux, Yakusas ou prostituées. A certaines époques, il était même interdit. L'auteur nous raconte les techniques employées par les tatoueurs parfois virtuoses, les thèmes reproduits, les longues séances occasionnant une douleur intense, les rivalités entre tatoueurs et même les concours où s'exhibent les plus belles oeuvres. Ici l'oeuvre est le corps décoré et ce, de façon irréversible.
Pour autant, je reste sur ma faim car je ne comprends toujours pas ce qui peut pousser à se faire ainsi marquer indélébilement la peau lorsqu'il ne s'agit pas de respecter une tradition culturelle ou de signifier son appartenance à un groupe spécifique.
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