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3,46

sur 151 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La littérature japonaise, souvent lue à travers les publications de l'atelier Akatombo, ça passe ou ça casse avec moi, mais elle ne me laisse jamais indifférent.

Je la retrouve avec Okuribi : renvoyer les morts, de Hiroki Takahashi, traduit par Miyako Slocombe, sélectionné dans le cadre du prix Harper Collins poche. Et je dois bien avouer que je m'y suis ennuyé ferme.

Cette histoire de harcèlement scolaire et d'apprentissage qui monte en puissance et en noirceur tout au long du livre ne m'a ni happé, ni passionné. Certes le style est poétique et l'exceptionnel environnement naturel particulièrement bien décrit.

Mais je suis resté hermétique à cette histoire trop faible et à distance de ce livre, un peu traversé. Pas grave, il a manifestement plu à beaucoup d'autres.
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Je n'ai mis qu'une étoile et j'ai failli ne pas en mettre du tout,car j'ai détesté ce roman.
Je suis en même temps très étonnée ,que la lecture d'un roman japonais m'ait donné tant d'aversion.
La plupart des écrivains japonais traite souvent de sujets graves mais avec un tel amour de la vie ,avec tellement d'onirisme,que malgré soi,on est " embarqué" dans une autre dimension.
L'histoire:
Le jeune Ayumu ,15 ans,et ses parents viennent d'arriver dans un petit village : Hirakawa,après avoir habité un an et demi à Tôkyô.
Le père travaille dans une administration et doit pour gravir les échelons ,déménager souvent.Apparemment ,c'est leur dernier déménagement, avant de revenir à Tôkyô en sédentaire car le père doit 'occuper ,après cela un poste important.
Leur famille possède une grande maison inhabitée dans ce village et,ils vont y emménager au début du printemps.
Ayumu s'intègre très bien dans son nouveau lycée,sauf qu'après les cours il se passe des choses étranges.
Certains élèves se réunissent pour,grâce à un jeu de cartes très spécial,faire des Paris et lancer des défis.
Des jeux qui en apparence sont innocents mais pas tant que ca surtout entre Akira maître du jeu et le doux Minoru.
Il y a de la maltraitance et de la violence tant physique que psychologique.Le jeu de l'étranglement a failli mal tourné si un des élèves n'y avait mis un holà.
Alors que faire ?Ayumu ne veut pas passer pour un rabat-joie et ferme les yeux sur ces pratiques qu'il a dû mal à accepter.Mais il dissimule sa gêne afin de n'être pas rejeté du groupe.
Et au fur et à mesure que l'on avance dans la lecture,on sent la tension monter,l' horreur est là et la fin atroce et déstabilisante : ai - je bien compris j'ai un doute?
Je n'ai pas aimé le sujet du roman en fait non ,c'est juste la façon que l'auteur a eu de traiter ce sujet ,quant au lyrisme évoqué en 4ème de couverture ,désolée je le cherche encore il y a ,en ce qui me concerne une déshumanisation des personnages et une perversité allant crescendo pour une chute horrible inimaginable qui m'ont fait détesté ce roman.Vous l'aurez compris c'est un auteur que j'éviterai dorénavant. ⭐
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Court roman, qui relate l'histoire d'Ayumu, jeune de 15 ans à peine arrivé de Tokyo dans une petite ville du nord du Japon.
On y découvre sa vie au collège, et ses relations avec le groupe de 6 garçons de sa classe, des relations étranges, teintées de violence latente, entre rites initiatiques et harcèlement ...
Le récit est dans un style très descriptif et assez lent, malgré une fin très brutale.
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Renvoyer les mort est un court roman qui distille peu à peu une atmosphère tragique dans un tranquille village de montagne.

Ayuma est un jeune collégien qui arrive suite à la mutation de son père dans un village isolé. Il se trouve rapidement des amis et découvre avec un certain ravissement la nature et les coutumes de ce lieu hors du temps. Seul ombre au tableau, le comportement du chef Akira qui se plaît à martyriser son souffre douleur Minoru avec des petites humiliations et jeux perdus d'avance . Mais ces jeux soit-disant innocents jusqu'où iront-ils?

Je vais être honnête, je ne comprends pas l'engouement autour de ce livre. Si le phénomène du harcèlement est bien décrite avec cette montée en puissance progressive, j'ai trouve les descriptions du village bien longues. Je ne comprend pas la plus-value dans l'histoire de ce groupe de jeune. On comprend pourquoi ne pas dénoncer est aussi une forme de violence et une participation au harcèlement. Si je comprends la rébellion de Minoru, j'ai trouvé lé fin abrupte, peu compréhensible à mes yeux. Je reconnais qu'il se dégage une certaine poésie dans ce roman en contradiction avec la violence des faits; l'écriture est fluide et plutôt agréable mais malgré ces qualité je m'y suis ennuyée.
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J'ai lu ce livre dans le cadre du Prix Harper Collins Poche et que dire de cette lecture ? Même si certaines thématiques abordées dans ce roman sont très intéressantes comme le harcèlement scolaire, l'effet de groupe, je ne suis pas parvenue à accrocher au récit. A la base, je ne suis déjà pas attirée par la littérature asiatique, je ne suis pas une grande fan de leur culture (et encore moins de leur nourriture 😊).
Je ne suis pas parvenue à ressentir de l'émotion, de l'empathie pour les personnages, je suis restée complètement à distance. Je n'ai pas su créer de liens avec Ayumu et ses camarades. Il faut dire que le roman est vraiment tout petit, je l'ai lu en quelques heures, cela manquait pour moi de profondeur.
J'ai néanmoins souhaité aller au bout de ma lecture afin d'être objective dans mon ressenti et concernant la fin du roman, et bien je n'ai pas tout compris, je suis restée complètement dubitative.
Ce sera donc une lecture un peu manquée pour moi malheureusement mais peut-être que certains d'entre vous l'apprécieront.
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Ataraxie! Monotonie! Fadeur! C'est l'effet de ce livre primé Akutagawa et c'en est effroyable.
C'est bien la première fois qu'un ouvrage japonais me laisse muet et même qu'un livre, en général, m' ennuie avec tant de force. J'en suis tout retourné! Mais réveillé en sursaut dans les pages 126 à 128, j'ai bien fait de ne pas l'abandonner page 30. Trois pages sur 128 bon c'est léger quand même !
Un sujet qui aurait pu être intéressant la violence à l'intérieur d'un groupe de collégiens, le chef et ses sous-fifres, le Poil de Carotte japonais, souffre-douleur patenté du groupe, le témoin impliqué mais trouillard qui se réfugie dans le silence prudent et lâche. Rien de méchant comme le dit le résumé auteur, des « jeux innocents» sauf qu'ils peuvent très mal tourner, enfin bref un passe-temps d'ados con-cons comme un autre.
le héros, vice- responsable, va au collège et ensuite rentre chez lui et ce tous les jours. Des scènes bucoliques avec des oiseaux dont un canard à ressort, on dirait du Murakami, des insectes, cigales, grillons, sauterelles, bêtes grosses comme la main, grenouilles, des fleurs, des rizières, des plants de riz, de la boue, et des paysans, une vieille folle…Une énumération pastorale de scènes et bêtes de la campagne japonaise.
la dégustation de boulettes de viandes, de glace, de saké léger, bref des plaisirs de bouche bien anodins et de saison.
Des rites traditionnels, les jeux de cartes, la fête de l'école, le karaoké, la fête des morts
Tout le long, la narration baigne dans une torpeur d'été caniculaire, tout le monde est ensuqué, même le lecteur: une fata morgana littéraire qui distille un malaise sournois et inquiétant.
Et ainsi de suite et...Dans les dernières pages, vraiment les dernières, le réveil post anesthésique pour aussitôt retomber dans un cauchemar. Ai-je rêvé? Les paupières m'en tombent des yeux. de l'insignifiance à la violence exubérante gratuite peu vraisemblable.
Une fin très énigmatique que je ne suis pas sur d'avoir bien tout compris et ce, même, après relecture.
Apparemment Okuribi pour ses dernière pages se lâche: le raout! Une violence extrême mais je n'affirme rien!
Une quatrième de couverture complètement à coté de la plaque avec une inversion des prénoms, une écriture insignifiante et pas très compréhensible parfois (problème de traduction?) et un prix Akutagawa!
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