C'est MON arbre

Conquise par J'aurais voulu, je n'ai pas attendu longtemps avant de poursuivre ma découverte des albums d'Olivier Tallec.

Nous retrouvons ici le personnage de l'écureuil qui adore passer du temps près d'un arbre. Un jour, il décide que cet arbre lui appartient à lui et à lui seul. Pour être certain que personne ne s'en approche, il construit un immense mur. Cela m'a fait penser au mur de Trump.

L'album aborde les conflits de possession, fréquents chez les jeunes enfants. On s'attache à cet écureuil malgré ses défauts et on sourit beaucoup au cours de la lecture.

J'apprécie le travail d'Olivier Tallec que je connais surtout avec sa série des "Qui quoi...".
Mais comment résister à cet autre univers mettant en scène un écureuil quelque peu égoïste (et le mot est faible) !!!

J'ai retrouvé avec plaisir le dessin si expressif d'Olivier Tallec et une histoire qui peut amener en quelques pages, un dialogue autour du partage, de l'égoïsme et de l'envie de posséder ! Et oui, tout ça en quelques pages. Il y a finalement assez peu de texte, ce qui laisse la place à de grandes illustrations !

J'ai découvert que cet écureuil était également à l'honneur dans deux autres albums, que je me suis empressé de découvrir.

Grâce à mon travail, j'ai la chance de faire de chouette lecture et découverte. C'est le cas avec ce petit album truculent signé Olivier Tallec, qui n'a pas été sans me rappeler le grand méchant renard de Benjamin Renner que j'avais beaucoup aimé aussi.

Olivier Tallec est un auteur confirmé né en 1970 à Morlaix en Bretagne, qui après l'École supérieure d'arts appliqués Duperré, a voyagé en Asie, puis au Brésil, à Madagascar, au Chili... avant de travailler comme graphiste dans la publicité. Il est aujourd'hui illustrateur pour la presse (Libération, Elle, Les Inrockuptibles) et a signé plus de cinquante albums pour la jeunesse ainsi que des BD chez Rue de Sèvres. le monsieur a une bibliographie plutôt fournie, je vous laisse juge : lien. Pour ma part, je le connaissais surtout pour Grand Loup et Petit Loup.

Ici, il nous propose une petit histoire super drôle sur un écureuil ultra possessif, peut-être trop. L'occasion de parler du fait qu'à vouloir tout garder pour soi on se coupe du reste et des autre, que c'est triste, solitaire et qu'on loupe plein d'occasions.

Dès les premières pages l'auteur joue sur nos propres souvenirs d'enfants ou de parents et on s'amuse des excès de notre petit écureuil rongé par son obsession pour cet arbre qui est A LUI ! Il en devient complètement fou et parano, prenant des décisions totalement excessives, mais bon sang que c'est drôle ! L'ironie du texte et des dessins est irrésistible. Il y a d'ailleurs de discrets clins d'oeil à notre actualité, ce qui permet une double lecture.

J'ai adoré l'humour de l'histoire qui n'a pas été sans me rappeler le grand méchant renard de Benjamin Renner dont je parlais plus haut. Son dessin très expressif aux belles couleurs automnales est aussi dans cette veine, je trouve. Franchement regardez la bouille du héros en couverture et vous comprendrez de suite ce que vous allez lire. le ton est donné, on va bien s'amuser !

Un très chouette album à lire avec les plus jeunes, mais qui plaira aussi aux plus grands. Idéal pour parler de la difficulté à partager ce qui est à nous.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Quel bel écureuil que voilà, un animal qui adore SON arbre et SES pommes de pin, qui adore les déguster à l'ombre de son arbre. Un album plein d'humour qui va nous parler de partage, car ce petit écureuil refuse tout net de partager arbre, ombre et pommes de pin avec qui que ce soit et pour ça il est bien décidé à mettre son arbre à l'abri de prédateurs.


Cette façon de faire ressemble fort à notre manière de vivre aujourd'hui, cet album permet donc d'expliquer au lus jeune l'importance de partager ou du moins de prêter. Car ce pingre ne voit pas plus loin que le bout de son arbre et donc qu'il y a autant d'arbres et de pommes de pin ailleurs, tout autour de lui.

Une approche rigolote de la vie de la forêt et du partage.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..

Porté par les adorables illustrations d'Olivier Tallec, "C'est MON arbre" est un très joli album pour parler de l'égoïsme et de la peur de l'autre.
Entre l'utilisation des majuscules pour les possessifs et les répétitions, le message est très appuyé. Mais c'est à mon avis ce qui permet à l'histoire de passer de la leçon moralisatrice à la farce, et d'emporter l'adhésion des enfants. le côté caricatural les amuse et permet d'aborder la discussion en douceur. Car, heureusement, eux ne sont jamais aussi excessifs... Si ?
En tout cas, moins que des pays qui dressent effectivement des murs pour protéger leurs biens. Avec un regard d'adulte, la farce prend un goût amer.

— C'est à moi, ça !

Cette phrase, tous les gosses la prononcent, et à tout bout de champ. Ma nièce en a fait son mantra et bien qu'elle remplace le pronom personnel "moi" par son prénom, cela reste la même chose.

Le plus drôle, c'est qu'elle le dit pour des choses, des objets, qui ne sont pas à elle… Elle tire toujours une tête bizarre lorsqu'on lui explique que non, ce n'est pas à elle. Ou qu'on lui assure que non, on ne va pas lui piquer son doudou, son livre, son jeu…

J'aurais aimé lui lire cet album, mais elle est encore trop petite pour en comprendre les subtilités. Surtout qu'il m'a semblé que l'histoire était à double lecture.

Les enfants n'y verront qu'un écureuil amoureux de SON arbre et soucieux de le préserver de l'avidité des autres animaux. Merde quoi, ce sont SES pommes de pin ! On ne partage pas.

Tout comme le font les gosses, petits Harpagons avec leurs affaires qu'ils ne veulent prêter sous aucun prétexte. On doit jouer avec eux, mais on ne peut toucher à rien…

Notre petit écureuil est très drôle, imaginant comment faire pour éviter que les autres en viennent dans son pré carré, et moi, j'y ai vu aussi le repli identitaire, prôné par certains, ainsi que ce côté paranoïaque des humains vivant dans des pays dit "riches" : certains ont peur des autres, peur que les autres leur prennent leurs affaires, leurs richesses, leur pain de la bouche, leur travail, … Et j'en passe.

Notre animal se monte la tête, imagine des choses, les craint alors qu'elles ne sont pas arrivées, juste parce qu'il les a pensées.

L'envie, la jalousie de ce que pourraient avoir les autres et la crainte de ce que les autres pourraient lui prendre, voilà tout ce se passe dans la tête de notre charmant écureuil (qui m'a bien fait rire avec ses mimiques).

Ce mur, c'est aussi une référence aux murs de la honte, comme celui qui divisa la ville de Berlin et celui que Trumpinette voulait faire construire, afin d'éviter l'immigration dans son Amérique WASP.

Bon, pas vraiment une lecture pour une petite puce de 2 ans et 8 mois… Je vais attendre qu'elle grandisse un peu avant de lui mettre dans les mains et en attendant, je vais me mettre en quête de petits albums plus de son âge et qui parle aussi de la propriété.

Moi, j'ai beau ne plus avoir l'âge pour ce genre d'album, je me suis bien amusée à le lire et tout compte fait, le message, il est universel !

Un régal d'humour et de philosophie de vie pour les jeunes lecteurs.

Que faire lorsque l'on s'attribue un arbre, comme on s'accapare une balançoire du parc, qui est à tout le monde et dont tout le monde pourrait profiter?



Et bien, c'est certain, c'est compliqué.

On est pas tranquille, c'est l'invasion et puis, il faut partager.



L'écureuil profite t-il de son arbre? Pas sûr.

Notre petit écureuil héros élabore toutes sortes de stratégies pour que ce qui est à lui et qui est aux autres aussi, reste à lui.

Il ne manque pas d'imagination quand il s'agit de ne pas partager et de marquer son territoire( non, chers lecteurs, il ne fera pas pipi sur cet arbre, ce n'est pas un chat).



L'écureuil se laisse embarquer dans sa folies des grandeurs et de l'égoïsme, on en rit beaucoup ici et on en attendait pas moins de l'auteur-illustrateur Olivier Tallec.

L'évidence, que l'intention première disparaît au profit du refus de partager, fera sans nul doute son chemin chez les lecteurs.

Même si la leçon est probablement déja engagée très tôt, avec la crèche, une piqûre de rappel est toujours utile de l'école Maternelle jusqu'à l'élémentaire, même sur les sorties au parc de jeux.

Nous recommandons "les rois du parc" de Joseph Kuefler qui met les pieds dans le plat pour traiter le sujet.



La chute de l'album de Tallec sera étonnante.

Voici un album bien sympathique qui a beaucoup plu à ma fille de six ans. il est bien d'actualité avec ses tons automnaux et les couleurs nous ont charmé autant que l'histoire! L'histoire d'un petit écureuil qui aime grignoter SES pommes de pin à l'ombre de SON arbre! Son arbre à lui qu'il ne partagera sous aucun prétexte. Oui mais... n'est-il pas un peu excessif ce goût si prononcé pour la propriété ?

Un album plein d'humour sur le partage qui parlera aux enfants mais aussi aux adultes car on ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec certains murs...

L'absurdité du désir de possession si bien ancré chez l'écureuil (et chez les hommes mais chut... nul trace humaine dans cet album mais on le reconnaît en lisant au travers des lignes bien le fameux bipède si possessif!) est particulièrement bien traité. La chute et les expressions de l'écureuil sont irrésistibles. Un album à ne pas manquer!


Lien : http://tantquilyauradeslivre..

Un très joli album jeunesse, écrit et dessiné avec subtilité !

On y suit le cheminement d'un petit écureuil qui a décidé qu'un arbre sympathique deviendrait SON arbre et commence peu à peu à vouloir le garder jalousement.
C'est avec beaucoup d'humour (et un peu de ridicule) qu'Olivier Talec nous offre une petite histoire contant les étapes que petits (et grands) deviennent victimes lorsqu'ils découvrent un trésor qu'ils ne veulent pas partager. Mais à quel prix ?

Vraiment une lecture intéressante qui a beaucoup plu à mes fils de 5 et 3 ans.
Les dessins sont vraiment très beaux, le texte à la première personne tout à fait à propos mais on regrettera toutefois que l'histoire soit aussi courte ! On aurait pas dit non à quelques pages de plus dans ma famille, ahahah

Voilà un album qui tombe à pic ! Mes petits lecteurs sont le public idéal pour découvrir C'est mon arbre, une histoire qui leur parle beaucoup en ce moment car ils sont un âge où absolument TOUT est à eux et ils ne veulent rien prêter !

Alors cet écureuil qui ne veut pas partager son arbre et encore moins ses pommes de pin, qui finit par construire un haut mur pour le protéger des envahisseurs qui squatterait ses branches et son ombre, ça ressemble à leur quotidien, à l'exception du mur of course.

Olivier Tallec a un grand talent d'illustrateur : ses dessins sont très beaux, pleins de couleurs chaudes de l'automne et son écureuil, très expressif, nous fait bien rire.

Les textes sont très courts et la chute vaut son pesant de noisettes, à condition de la comprendre, ce qui me paraît un peu difficile pour des enfants de 2 à 3 ans.

Je pense qu'un autre niveau de lecture pour les 4 à 6 ans me paraît plus judicieux car l'histoire aborde aussi la peur de l'autre, des étrangers… le mur que construit l'écureuil pour se protéger des intrus est-il un clin d'oeil au mur construit par Trump ?

Bref, plusieurs thèmes peuvent être abordés avec les enfants à travers ce court album, je vous conseille toutefois de l'adapter à l'âge qu'ont les vôtres pour l'apprécier réellement et pour ma part, je l'ai beaucoup aimé.

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